Dour: bientôt une école de cadets à la caserne

Déjà caserne pilote pour la mise en place du réseau Astrid, l’arsenal de Dour prend de nouveau les devants. Une école de cadets va ouvrir en septembre. Une telle structure existe déjà à Enghien ou à Thuin mais pas dans la région de Mons-Borinage.

L’école va ouvrir ses portes dès septembre. Quinze cadets, âgés de 15 ans minimum, pourront ainsi débuter leur formation. “ La formation se donnera le samedi matin au sein de la caserne ”, explique le Sergent Frédéric Noël, à l’origine du projet avec le Sergent Karim Bouarfa. Au programme: la connaissance du matériel, du code de la route, des lois, des missions des pompiers. Tout cela s’accompagnera d’exercices pratiques et physiques. Le sport est en effet indispensable. Natation, équilibre, course à pied, corde, abdominaux, les cadets pourront se maintenir en forme...

“ L’idée est de préparer les plus jeunes à la formation principale de pompiers, précise le sergent Karim Bouarfa. Ils feront deux ans de formation à Dour avant de suivre la formation officielle à Jurbise. ” L’un des principaux objectifs est d’avoir sous la main une réserve de recrutement, déjà formée, prête à travailler sur le terrain. Bien souvent, les pompiers volontaires nouvellement recrutés doivent seulement partir en formation.

“ Nous-mêmes n’avons pas eu la chance de suivre une telle école qui nous a montré les avantages et les inconvénients du travail. Nous voulons préparer au mieux tous ceux que ça intéresse. ”

L’école va suivre le cycle scolaire. Les cours se donneront donc de septembre à mai, le samedi matin de 8 h à 12 h, dans un premier temps. Seul un minerval de 100 euros sera demandé aux “ étudiants pompiers. ” La première promotion devrait vite être complète. La caserne reçoit souvent des demandes de jeunes intéressés.

La commune a bien sûr donné son accord au projet. Le dossier doit officiellement passer au collège communal de vendredi.

Source : www.laprovince.be

Je trouve cela très bien. Félicitation et courage à vous tous qui consacrez du temps au sang nouveau. Dans la pénibilité de notre métier, il y encore des consciences professionnelles, merci.