Formation infi horaire décalé - ai besoin d'infos/aide

Je recherche des élèves, profs, personnel administratif impliqués dans la formation infi à horaire décalé à l'IPSMA. J'envisage de la suivre mais c'est une décision lourde de conséquences vu mon âge donc ... je souhaite me faire une opinion à travers des expériences. Recherche aussi à discuter avec des personnes responsables du recrutement en milieu hospitalier + chef de service Urgences.

Merci à ceux qui prendront la peine de me contacter.

Ma femme termine sa dernière année l'année prochaine à l'IPSMA à Charleroi, Très bonne école d'infirmière !!!

Elle a suivit le cursus en cours du soir,...............je vais me renseigner auprès d'elle car je suis au boulot et je te tiens au courant.

A plus tard,...........

L'âge a peu d'importance pour suivre les cours. C'est la motivation qui compte.
J'ai vu passer plusieurs stagiaires qui avaient plus de 40 ans. Les raisons de ce choix étaient diverses : rêve de jeune fille qui n'a pas pu se réaliser, bonne soeur qui reprenait ses études payée par la congrégation, ou militaire payé par l'armée, aide-soignante qui voulait en faire plus, ou encore dame qui travaillait dans le prêt à porter et qui suite à un coup de gueule avec son patron s'est retrouvée au chômage et s'est dit pourquoi pas infirmière ...
Certaines on échoué, mais les plus motivées (et ça se voit) sont maintenant d'excellentes infirmières.

Par contre, on ne réussit pas sans un minimum de travail et de concessions.
Je ne sais pas ce que tu fais dans la vie actuellement, ni si tu as des enfants, mais il faudra parfois laisser de côté ta vie familiale pour étudier, faire les travaux et rapports demandés par l'école, ... en plus de ton ménage ou peut-être d'un autre travail.
Ce qui est parfois dur psychologiquement et physiquement. Mais de nouveau, c'est tout à fait réalisable si tu es très motivée.
Il faut aussi un peu réfléchir avant : j'ai connu une infirmière qui travaillait de nuit dans une clinique psychiatrique et qui a repris des cours de siamu le jour. Quand dormait-elle ? Bref elle a craqué après moins d'un mois de cours.

Maintenant le métier d'infirmier(ère) hospitalier n'est pas de tout repos. On en demande toujours plus à un personnel de plus en plus réduit . Il faut aussi réfléchir à cela et avoir la condition physique pour. On voit souvent le beau côté de la profession (injections, perfusions, pansements, ...). Mais il faut savoir que la grosse partie de l'iceberg, ce sont les toilettes, les changes, les levers, ... ce qui n'est pas le plus gai et fait souffir le dos énormément . Ne parlons pas de toutes les tâches administratives (dossier infirmier informatisé et j'en passe) et des horaires décalés : nuits, week-ends, jours fériés ... le service est toujours assuré. En 10 années, je n'ai vu qu'une infirmière travailler jusqu'à ses 65 ans. Elle était un fardeau pour ses collègues, n'avançait plus mais devait continuer pour raisons financières. Elle est décédée 6 mois après sa retraite.

Enfin ton post laisse supposer que tu souhaites travailler dans un service d'urgences.
Il ne faut pas trop se faire d'illusion.
1. La plupart des hôpitaux essaie de recruter des siamus pour leurs services d'urgences et réa pour attendre un certain quota légal. La demande étant plus grande que l'offre, il est possible qu'on t'engage à la fin de tes études en bouche-trou, mais dès qu'un siamu postulera, tu seras éjectée dans un autre service.
2. Il faut être encore plus fort physiquement et psychologiquement dans les services d'urgences qu'ailleurs. Lors de périodes "coup de feu", on ne sait pas où donner de la tête. On mange quand on a le temps ou si on a le temps. Sans parler des choses choquantes qu'on peut y voir. On préfère donc engager de jeunes recrues en espérant à l'heure actuelle les garder quelques années. Si on regarde les statitiques des siamus qui sortent de l'école, ils travaillent en moyenne 10 ans, avant de se diriger vers l'enseignement, la recherche ou comme représentant.
La moyenne d'âge des infirmiers des services d'urgences ne doit pas dépasser les 40 ans à l'heure actuelle.
3. Sans la siamu, tu ne sortiras normalement pas en smur si c'est ce que tu recherches.
4. Et là cela n'engage que moi, mais je conseille à tous les stagiaires qui veulent travailler aux urgences de faire une ou deux années de soins intensifs avant. Là je ne peux pas donner d'autres explications ici, mais croyez-moi pour le vivre quotidiennement !

Voilà en espèrant t'avoir un peu éclairé. Et n'hésite pas à parler aux infirmières de leur métier pour te faire une idée de ce que cela représente réellement avant de t'engager.

En tant que urgentiste je rejoint le résonnement de Lacman.
Voilà 12 ans que je travail dans un service d'urgence et smur même si le travail me plaît dans l'ensemble est de loin très facile agressiviter constante verbale (injure, menace de mort,... mais aussi physiquement (Régulièrement on en arrive au mains) lhôpital parle d'organiser des cours de self et auto-défense. Donc c'est vrai que tout cela fatigue et parmis les services de secours ont est de loin les mieux payé (exemple un jours férié ou un dimanche je suis payé à 56%) un pompier (200%) alors oui cela reste un beau métier mais il faut bien réfléchir avant de si lancer.

@ jejeinfi : si je pouvais être en communication avec ta femme, ce serait super.

@ Lacman : un tout grand merci pour toutes ces infos, elles me sont fort utiles. Il est clair que si je me lance, je ne vise qu'une chose : SIAMU.
Je croyais que le bon côté des choses, ce n'était pas les injections mais les beaux médecins ;o))))) Je te taquine ...
Pour le côté 'hard' des urgences, t'inquiète, j'ai vu, vécu et j'ai des armes secrètes (si si).

@ smur344 : je suis ceinture bleue de karaté, je peux venir vous montrer quelques trucs ;-) Pour le côté pécunier ... c'est important ok mais avoir un métier qui plait, à fortiori une passion, ca vaut tout le fric du monde. Et chaque métier à des avantages et des inconvénients. On ne peut avoir que le bon côté des choses.

En tous cas, merci à tous : tous les avis des gens sur le terrain sont les bienvenus, cela m'aide à avoir une image claire de la situation.

Coucou, je suis aux études à l'ipsma en graduat infi, je passe en 3ème cette année ... pour ce qui est du temps que cela demande, compte un journée (8h-16h40) et une soirée (17h30-21h30) par semaine les 4 premières années et une demi journée en 5ème et à cela vient encore s'ajouter les stages...

voici un tableau des horaires et prestations :

1ère année : cours le lundi de 8h à 16h40 et le jeudi de 17h30 à 21h + 4 jours de stages.

2ème année : cours le lundi de 17h30 à 21h et le jeudi de 8h à 16h40 + 24 jours de stages répartis entre février et mai.

3ème année : cours le lundi de 17h30 à 21h et le vendredi de 8h à 16h40 + 38 jours de stage répartis entre octobre et mai.

4ème année : cours le lundi de 8h à 16h40 et le mardi de 13h10 à 17h30 et/ou 17h30 à 21h + 17 jours de stages répartis entre novembre et janvier et compris au moins 2 week-ends.

5ème année : cours le mercredi matin de 8h à 12h20 + 110 jours de stages répartis de septembre à mai et compris 4 à 8 nuits et 4 week-ends au moins (possibilité de stage pendant les vacances et congés scolaires.

Voilà pour le programme général.
Pour ce qui est des lieux de stages et la programmation de leurs dates, c'est l'élève qui choisi les jours, les heures ainsi que l'établissement hospitalier dans lequel il veut éffectuer ses stages mais sans y oublier qu'entre ces jours de stages, il y a les jours de cours pendant lesquels les stages ne peuvent être éffectués, sauf si les cours ont lieux en soirée ... de même que les examens sont programmés et répartis durant l'année et non en janvier ou en juin comme cela se fait en cours de jour.

Il est clair que cela demande énormément de temps, certains ont dû arrêter leur boulot (un choix qu'ils ont dû mûrement réfléchir)ainsi que ces cours demandent assez bien de travail et d'étude chez soi ce qui n'est parfois pas facile quand on a une vie de famille mais c'est faisable, beaucoup dans ma classe ont une vie de famille et s'en sortent assez bien.

Rien ne t'empêche d'aller te renseigner à l'école ce moi d'août et vu le prix assez faible d'inscription (une centaine d'euros) comparé à d'autres écoles qui demandent 10 fois plus de minerval ... Je pense que tu devrais tenter ta chance, libre à toi de poursuivre ou non si jamais tu n'y arrives pas. Beaucoup tentent leurs chances et y arrivent !!!

Si jamais tu veux de plus amples renseignements ... notament sur les cours n'hésite pas je suis sur le forum

Merci à tous ceux qui m'ont contactée à ce sujet. J'ai décidé de ne pas le faire pour des raisons trop longues à expliquer ici (et aussi un peu persos !!!!! ;-))))
Je vais rouler-rouler-rouler en ambu, acquérir de l'expérience pour devenir (on l'espère !!!!!) une bonne ambulancière ... ;-)