marre du Cerexhe et de la Direction

Un poste “ Brien ” en rade, une rénovation des locaux qui traîne, un cadre toujours inadapté: même en vacances, nos pompiers n’ont pas le moral. Ils dénoncent l’immobilisme de leur direction et du politique. Des actions sont à prévoir à la rentrée.

La lenteur dans la construction du poste “ Brien ” à Schaerbeek,c’est le gros souci du moment pour nos hommes du feu. “On nous avait promis au moins le chantier en 2008. Allez voir: même les constructions à abattre sont toujours debout ”, dit Eric Labourdette (SLFP). De fait, rien n’a encore bougé: une construction encore en 2008, on oublie...

Ce retard se double d’un autre problème, celui du poste “Cité ”, appelé à disparaître suite à la rénovation de la Cité administrative, au centre-ville. “Fin août, ce poste ferme. On doit dès lors disperser les hommes et le matériel ailleurs”. Avec deux conséquences.

Surcharge: les postes Diamant (Schaerbeek), Delta (Auderghem) et de la chaussée de Mons (Anderlecht) vont absorber les véhicules, échelle, citernes, autopompes, mais aussi le personnel. D’où unesurpopulation et une détérioration des conditions de travail.

Délais allongés: “Ces postes se situent hors du Pentagone. Cela ne s’est pas encore produit, mais nous craignons que tout en restant en deçà de la norme des 6 minutes, le délai d’intervention s’allonge ”. Or, chaque minute compte, on le sait. Une seule solution a été trouvée pour les deux ambulances du poste, logées à la clinique César De Paepe MAIS sans certitude ( les locaux ne sont toujours pas prêt à recevoir leurs équipages ).

En septembre, nos sapeurs vont demander haut et clair des alternatives “réalistes” à la Région. “Car il en va de la sécurité du public. ”

Troisième gros problème qui risque de faire surchauffer nos pompiers à la rentrée,

celui du cadre. Vieux problème, véritable “Loch Ness ”du Siamu. “On en reste à un cadre de 1.000 pompiers, radicalement insuffisant face à nos missions. D’autant qu’il s’agit d’un chiffre théorique, qui ne tient pas compte des malades, des congés, mais aussi des départs naturels. ” Faceà cette situation, un accord s’était dessiné entre Région, direction et syndicatspour en arriver à un cadre de 1.200 unités. C’était en 2007. Depuis, “rien, on attend toujours ”. Selon Éric Labourdette, il y a certainement des recrutements, mais ceux-ci parviennent tout juste à maintenir le niveau actuel... et déficient des effectifs. “Les recrutements actuels ne suffisent pas. Il faut beaucoup plus d’engagements”.

Cerise sur le gâteau, il y a la controverse sur le cadre linguistique, qui ne respecte pas la loi, instaurant le bilinguisme dans le service. “Il y a quelque mois, 24 nominations de pompiers néerlandophones ont été suspendues par le conseil d’État, pour ce motif. Plus récemment, sans doute pour faire bonne mesure, 24 autres nominations francophones ont été suspendues. Cela crée des situations précaires et intenables pour les gens. Il faut un cadre respectant la loi, et vite! ”

Éric Labourdette
SLFP SECTION SIAMU

Que les choses soient claires : ce n'est pas Mymy qui parle : il relate les déclarations d'Eric LABOURDETTE dans la presse (notamment dans "La Capitale" de hier matin.

d'autant plis que le dernier recrutement a encore été catastrophique
seulement 90 lauréat pour la réserve de recrutement

Pourquoi ne pas faciliter le passage volontaire / pro........

Tofque a écrit:Pourquoi ne pas faciliter le passage volontaire / pro........

Parce que les critères d'engagements et les tests de sélection sont extrêmement disparates et que donc on ne peut préjuger de l'équivalence.

quelles differences entre les tests pro et volontaire a art dans certaines casernes ou il y a la natation et un 2400m a courir sinon le reste est tres equivalent.......

Maintenant il n'y a pas de suivi physique chez les volontaires ok mais je ne sais pas si les pros doivent passer des tets chaque année...à part peut être monter a échelle aérienne ?

Tofque a écrit:quelles differences entre les tests pro et volontaire a art dans certaines casernes ou il y a la natation et un 2400m a courir sinon le reste est tres equivalent.......

Tofque , as tu vu les tests physiques demandés lors de la dernière réserve de recrutement au SIAMU ? il n'étaient pas très équivalents..Sur les quelques milliers inscrits , il n'ont meme pas atteint le nombre suffisant pour remplir la réserve et cela à cause des tests physiques.
Pour ton info, une grande partie des candidats étaient volontaires dans des corps en province.

Voici les épreuves et les temps pour réussir :

http://www.selor.be/ExamReg/R_AFB05001.PDF

Tofque a écrit:
Maintenant il n'y a pas de suivi physique chez les volontaires ok mais je ne sais pas si les pros doivent passer des tets chaque année...à part peut être monter a échelle aérienne ?

Au SIAMU , les pros doivent representer leurs test physiques chaque année, si ils échouent, ils peuvent être considérés inaptes et passer en service 8H ( avec évidament à la clef un grosse perte de salaire )

Tofque a écrit:quelles differences entre les tests pro et volontaire a art dans certaines casernes ou il y a la natation et un 2400m a courir sinon le reste est tres equivalent.......

Maintenant il n'y a pas de suivi physique chez les volontaires ok mais je ne sais pas si les pros doivent passer des tets chaque année...à part peut être monter a échelle aérienne ?

Il y autant de tests physiques qu'il n'y a de caserne. Mais on peut dire, d'une manière générale, que les tests physiques sont plus sélectif chez les pros. De même pour les test ecrits et oraux. Des différences au niveau des diplômes et permis exigés sont aussi à noter.

Si les services volontaires appliquaient les même tests que les gros services X ou Y, il y aurait peu d'élu. Je pense donc que dans le cadre de la réforme il faudrait penser à deux niveaux de tests et des tests dit de passerelle pour pouvoir passer de vol à pro sans tout refaire. A creuser.

Ok pou les corps comme Bruxelles, liege et charleroi les tests sont plus dur. Mais pour Wavre, Braine alleuld et autre pas plus dur

ok pour les gros corps c'est plus dur, mais pq? quelle difference y a t il entre un pompier qui entre au feu a Namur ou Bruxelles.....Wavre ou Braine l'alleuld.

Tt pompier doit être en forme physique, il ne devrait pas y avoir de difference car tous , un jour ou l'autre, seront exposes à une situation difficile, ou l'on devra sortir qq'un...... ou autre intervention ou notre condition physique sera mise a rude epreuve.......

Donc je crois que des tests plus en rapport avec nos missions seraient bienvenu......

Tofque a écrit:Ok pou les corps comme Bruxelles, liege et charleroi les tests sont plus dur. Mais pour Wavre, Braine alleuld et autre pas plus dur

Si les épreuves physiques sont plus difficiles dans les corps importants, c’est peut-être tout simplement pour limiter le nombre de candidats qui auront à participer aux épreuves écrites et orales…

Corps important = nombre important de postulants = nombre important de copies à corriger et nombreux candidats à « auditionner »…

En opérant une « sélection naturelle » lors des tests physiques, on réduit systématiquement le nombre de participants pour les épreuves suivantes…

En ce qui concerne les épreuves orales et écrites, si la demande d'incorporation des candidats est supérieure à l’offre des places vacantes, le service recruteur aurait tord de ne pas être très sélectif ou de ne pas engager la « fine fleur »… (Nb : le fait qu’un grand sportif, qu’un grand intello ou qu’un gars qui a du bagout à l’oral ne fera pas nécessairement un bon pompier est un autre débat dans lequel j’éviterai d’entrer).

Du reste, rien que dans les deux exemples de S.I. que tu cites plus haut, je pense qu’il y a déjà une différence : pour Braine l’Alleud, chacune des épreuves physiques est éliminatoire. Il me semble que ce ne soit pas le cas partout.

A+ Gaët.