Namur : Nouvelle caserne

fireken a écrit:Le centre 100 aura-t-il sa place au sein de ce nouveau batiment?

micke butch a écrit:bref...le politique qui se mele de ca, j'appelle cela de recupérationnisme de voix....

fighters a écrit:Ils n'ont qu' à aller dans le zoning à Bouge près de l'E411 comme ils en avaient parlé, ils seraient bien là-bas

... Calcul contesté par le PS : selon Frédéric Laloux, les autres communes namuroises n'accepteront jamais de payer ainsi la nouvelle caserne des pompiers namurois...

Source : http://www.actu24.be

www.actu24.be a écrit:NAMUR : Les pompiers sur le stade Soulier

Il existe un consensus politique sur la nouvelle implantation du centre régional de secours pour Namur : l'ancien stade Soulier.

On le sait, le Service Régional d'Incendie (SRI) cherche une nouvelle implantation : la caserne actuelle de la rue de Bourgeois est obsolète. Sur base d'un plan d'intervention rédigé par le commandant des pompiers Charlier, la Ville cherchait une nouvelle implantation.

Pas forcément simple à trouver : il fallait que le site, idéalement, soit situé à proximité des grands axes autoroutiers, soit l'E 411 et l'E 42, qu'elle ne soit pas trop loin des voies navigables, et que la caserne reste centrale, puisque 80 % des interventions se font sur Namur ou sur Jambes.
Porcelaine abandonnée

La Ville, qui avait questionné tous les interlocuteurs en la matière (fédéral, Régie des Bâtiments, Région, province) cherchait le terrain idéal. Elle avait même envisagé le site de la Porcelaine à Jambes, abandonné cependant dès lors que le passage à niveau, régulièrement fermé, risquait de limiter la rapidité d'intervention des services. La Ville viendrait peut-être de trouver le site idéal. « Nous réfléchissons au site de l'ancien stade Soulier », indique le bourgmestre de Namur Jacques Étienne. Qui confirme que plusieurs réunions de travail, politiques et techniques, ont été menées autour du projet. Sur le plan politique, les trois partis de la majorité seraient preneurs de la solution. Pour l'opposition, Frédéric Laloux, ancien échevin en charge des hommes du feu, a été associé aux travaux de réflexion, ce qu'il avait souligné lors d'un conseil communal namurois.

« Nous nous en félicitons, confie Jacques Étienne : Frédéric connaît son sujet, et fait preuve dans les papotes d'un excellent sens de la logistique et de l'organisation. Et d'un vrai sens de la négociation constructive.» Allez, l'unanimité est si rare...

Démonter le parking mécano Consensus politique donc. Qui tombe à point nommé, parce qu'urgence il y a : sur le plan financier, la Ville de Namur a droit à des subsides régionaux à hauteur de 7 millions d'€ (sur une enveloppe globale évaluée à 15 millions d'€ environ). Cette manne régionale est cependant soumise à délais : la Ville ne peut pas laisser l'opportunité.

Surtout, le scénario a un grand avantage : le terrain appartient à la commune. Qui ne devrait donc rien débourser pour recaser ses pompiers dans un outil plus moderne.

Reste un petit souci : sur l'ancien stade Soulier, l'ancien bourgmestre Bernard Anselme avait décidé d'installer un parking mécano, en fait une structure modulaire et démontable de 750 places pour les membres du personnel du CHR et pour les visiteurs de l'hôpital.
En dialogue avec le CHR

« Nous négocions avec la direction du CHR, indique Jacques Étienne. Nous avons associé le directeur du CHR Jean-Louis Toussaint à la réflexion, l'invitant à relayer nos travaux auprès de son président (NDLR Étienne Allard) et de son comité directeur, que nous souhaitons évidemment rencontrer rapidement pour finaliser le projet. »

La Ville de Namur s'engage, dans le projet global, à imaginer un parking souterrain sous la future caserne des pompiers, pour ne pas priver le personnel du CHR de ses avantages.

www.actu24.be a écrit:NAMUR : La caserne des pompiers sur les rails (17/12/2009)

La caserne des pompiers à Jambes, c'est désormais du concret avec les décisions d'achat votées au conseil communal.

1. Le projet est désormais connu. La future caserne des pompiers sera située sur le site de la Porcelaine, à Jambes, entre l'avenue Materne, la chaussée de Liège et les voies de chemin de fer. C'est là que les 160 pompiers du corps namurois pourront veiller au grain, dans le futur : aucun calendrier précis n'est encore défini, le dossier de la caserne dépendant aussi de celui d'Infrabel et de la construction du nouveau pont au-dessus du chemin de fer.

2. Visite guidée. C'est ce à quoi conviait hier l'échevin namurois du patrimoine Tanguy Auspert. Rappelant l'historique d'un dossier qui mobilise de grosses, grosses sommes d'argent. « Figurant parmi les priorités politiques définies dès l'entame de la législature, on se souviendra qu'une demande de subsides fut introduite en septembre 2007 auprès de la Région wallonne, dans le cadre du financement alternatif ». Il faudra attendre avril 2008 pour que le gouvernement wallon marque son accord pour dédicacer un montant de 7 millions d'€ pour le projet de nouvelle caserne, sur un montant estimé à 12,8 millions d'€.

Une étape importante vient d'être franchie à l'occasion de l'achat de pas moins de 2 hectares en plein milieu de Jambes, ratifiée à l'unanimité au conseil communal de lundi.

3. Rachat au BEP. Étant déjà propriétaire d'une partie du site de la Porcelaine, la Ville acquiert donc les entrepôts et terrains appartenant au Bureau économique de la province (1,5 ha environ). Le prix a été fixé à 1,732 millions d'€ par le comité d'acquisition de l'état fédéral.

4. Rachat aux particuliers. Une autre parcelle, au 55-57 de la chaussée de Liège, est également rachetée par la Ville : ce sont 53 ares qui sont acquis pour 575 000 €. Le site permettra de créer une sortie directe vers la chaussée et de disposer d'une surface supplémentaire pour répondre au mieux au programme de la future caserne.

www.lesoir.be a écrit:La future caserne avalisée

Enfin, le dossier est sur rail. Par son coût estimé, soit 17 millions d’euros, il s’agira du plus important investissement communal de la mandature. Lundi soir, le conseil namurois a adopté le cahier des charges relatif à la construction de la future caserne des pompiers, sur le site de la Porcelaine à Jambes. L’échevin Tanguy Auspert (CDH) a longuement défendu son projet au nom du collège tripartite. Dans l’opposition, c’est le chef du groupe PS Frédéric Laloux qui est monté au créneau.

1La nécessité. Au moins, là dessus, tous les élus sont d’accord. Reloger correctement les hommes du feu est assurément une priorité. Un paradoxe plutôt cocasse veut que l’actuelle caserne ne réponde même plus aux normes incendies en vigueur… Une délégation a eu l’occasion de visiter deux autres casernes récentes. L’une à Tournai, présentée à comme l’exemple à ne pas suivre, l’autre à La Louvière qui a visiblement donné de très bonnes idées aux décideurs. De manière plus générale, les pompiers namurois sont (mal) logés dans l’ancienne boulangerie militaire depuis 1973. Déjà à l’époque, on leur avait promis qu’il s’agissait d’un site temporaire… En outre, le temps presse. Principalement pour s’assurer que la subvention de 7 millions d’euros promise par la Région ne tombe aux oubliettes.

2La localisation. Le site de la Porcelaine à Jambes ne séduit décidément pas le PS. « Les exemples récents d’implantations nous montrent qu’il faut sortir du centre-ville », assène Frédéric Laloux. Pour le bourgmestre Jacques Etienne (CDH), ce débat n’a plus lieu d’être aujourd’hui. « Notre premier sentiment avait été de se tourner vers le stade Michel Soulier, rappelle le maïeur. Mais cette localisation posait problème, notamment en terme de places de stationnement. À Bouge, le problème était le temps d’intervention. Un troisième site avait été envisagé, hors de prix pour la Ville. »

3Le financement. Des débats nourris ont aussi tourné autour du nerf de la guerre. Sur 17 millions, la Ville peut compter sur 7 millions de la Région. Le solde, soit 10 millions, serait financé via emprunt. En outre, la Ville compte sur une aide du fédéral. Avant de tomber, le gouvernement avait débloqué une enveloppe pour les services d’urgence, entre autres pour les services d’incendie. Namur compte bien tirer sa part du gâteau. Ce qui laisse les socialistes sceptiques. « Bien sûr, il faut impérativement avancer dans ce dossier et nous ne pouvons faire autrement qu’accepter, mais ma principale crainte est financière », lâchait Jacquie Chenoy (PS). Le chef de groupe Frédéric Laloux maintient que le plan financier doit être peaufiné : « nous voulons un dossier blindé qui puisse aboutir le plus vite possible. » Il reste encore une inconnue, à savoir le montant de la facture finale qui sera, plus que probablement, supérieure à l’estimation. Pour la petite histoire, et de manière très technique, le bourgmestre n’a pu s’empêcher de rappeler au PS que ce dernier avait introduit un recours sur le caractère « hors masse » de l’emprunt.

4La mobilité. À l’heure où Jambes est en plein brainstorming pour concevoir son plan de mobilité, la question de l’impact de l’arrivée des pompiers à la Porcelaine est inévitable. L’échevine Patricia Grandchamps (Écolo) se veut rassurante. Mais avec un préalable. Sans l’engagement d’Infrabel de supprimer le passage à niveau de l’avenue Jean Materne et la construction d’un pont au-dessus du chemin de fer, le projet est inimaginable. À noter : il y aura deux accès. L’un débouchera sur l’avenue Jean Materne, l’autre sur la chaussée de Liège. Le PS demande en outre de prolonger la voirie du futur pont vers la rue de la Croix-Rouge et le rond-point Joséphine Charlotte.

5Conclusions. Le dossier a été voté à l’unanimité. Au grand plaisir, sans aucun doute, des nombreux pompiers présents dans la salle.

www.lavenir.net a écrit:Le Collège de Namur a attribué le marché pour la caserne des pompiers.

Collège namurois marathon, mardii matin, dès lors qu'il s'agissait de faire passer, en urgence, une série de petits et gros dossiers avant la fin de l'année. Avant un repas commun partagé dans un restaurant namurois, bourgmestre et échevins ont pris quelques (grosses) décisions. «C'était un collège important en termes de décision, mais aussi de montants engagés», indique le bourgmestre Jacques Étienne.

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La caserne des pompiers, sur le site de la Porcelaine à Jambes. C'est ici l'entreprise Dherte-Istasse, de Namur, qui est l'heureuse élue. On parle, pour la construction de la nouvelle caserne des hommes du feu, d'un montant de 12,5 millions d'¤, «soit bien en deçà des montants que certains ont avancés», dit le bourgmestre. On avait parlé de l'ancien stade Soulier à côté du Centre hospitalier régional, mais c'est désormais sûr : ce sera sur le site de la Porcelaine que les pompiers de Namur iront installer leur future caserne.

Le début des travaux était prévu pour 2011, avait annoncé l'échevin des bâtiments Tanguy Auspert. Il aura raison.

fireken a écrit:Le centre 100 aura-t-il sa place au sein de ce nouveau batiment?

www.lavenir.net a écrit:Dix projets, neuf membres du jury : ça y est. La nouvelle caserne des pompiers sera sans doute opérationnelle en 2013.

«On nous avait dit que le site n'était pas le bon. Puis on nous a dit qu'on n'aurait jamais les subsides. Eh bien pourtant ça y est : les plans sont là, et les pompiers de Namur, qui l'attendent depuis trente ans, auront bientôt une nouvelle caserne.» Il a le sourire, l'échevin du Patrimoine de la Ville de Namur. Le collège communal, en sa dernière séance de l'année 2010, lui a débloqué une enveloppe historique (lire par ailleurs). Mais, surtout, un des projets phare de la législature est désormais franchement sur les rails. La nouvelle caserne des pompiers n'est plus un fantasme. Le site de la Porcelaine, à Jambes, accueillera bien un nouveau complexe pour les hommes du feu (couplé dans ses installations avec un espace pour un nouveau garage communal et pour des collaborateurs du service environnement). Plus un fantasme? «L'appel d'offres européen que nous avons lancé a généré dix projets, se réjouit Tanguy Auspert. Le choix s'est opéré sur base d'une analyse pluridisciplinaire au sein d'un jury composé de 9 personnes.» Dont des pompiers, bien sûr, et des techniciens de la Ville, mobilisés dans une procédure ultra-sécurisée, digne d'une cour d'assise (il a été dit que le jury a été enfermé dans la salle de délibération, au fil d'une soirée digne d'une fin de cour d'assises : certaines affaires namuroises dans l'attribution de marchés publics invitent encore aujourd'hui à la prudence).


Question de pont

Le projet retenu, et qui sera attribué à l'entreprise namuroise Dherte-Istasse, est évalué à 12,5 millions d'¤. On est ici en-deça de l'enveloppe budgétaire initialement prévue, qui était de 17 millions.

Seul écueil encore : la caserne ne sera opérationnelle qu'en liaison avec le pont à créer au-dessus des voies ferroviaires. L'agenda du SNCB Holding n'est pas encore connu, mais l'échevin a reçu les garanties que le financement du nouvel ouvrage était assuré.