Bruxelles Picqué veut davantage d'effectifs policiers et un recrutement assoupli (source Actu24)
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Bruxelles Picqué veut davantage d'effectifs policiers et un recrutement assoupli (source Actu24)
La question des effectifs policiers à Bruxelles et des conditions de leur recrutement figureront en bonne place, avec les attentes bruxelloises en matière de Justice, sur la liste de demandes que le gouvernement bruxellois transmettra au gouvernement fédéral en matière de sécurité, dans quelques jours.
C'est du moins ce qu'il est ressorti d'une longue intervention du ministre-président bruxellois, Charles Picqué, vendredi, devant le parlement régional réuni en séance plénière.
Dans la foulée des questions d'actualité, les députés bruxellois ont consacré une bonne part de la séance à un "mini-débat" qui n'en avait que le nom, en raison du nombre d'intervenants, tant francophones que néerlandophones.
Les échanges ont eu lieu dans un climat d'apaisement. Les élus flamands de la majorité (notamment Walter Vandenbossche, Els Ampe, et Annemie Maes) ont moins insisté que leurs homologues du parlement flamand sur la nécessité de fusionner les zones de police. Ils se sont montrés plutôt rassurés par la volonté du ministre-président de ne pas minimiser les enjeux de la sécurité dans la capitale et de mettre chaque institution, y compris la Région bruxelloise, devant ses responsabilités.
Charles Picqué a souligné une nouvelle fois, comme Hervé Doyen (cdH) et Freddy Thielemans(PS), que l'action policière efficace, dans le cadre de l'attaque du bureau de change, ne pouvait servir de prétexte à une demande de fusion des zones de police.
Il a estimé, à titre personnel, qu'au contraire, la réforme des polices avait abouti, en regroupant les 19 polices locales en 6 zones, à une prise en compte insuffisante de la charge de travail de proximité des policiers bruxellois.
Pour Charles Picqué, les règles de financement des zones de police bruxelloises fixées en 2001 sont dépassées. Elles ne tiennent pas compte de la poussée démographique, ni de l'augmentation des missions confiées aux différentes zones bruxelloises.
De plus, la baisse des moyens en provenance du fédéral a dû être compensée par les communes, à hauteur de 60 millions d'euros en quelques années.
Dans le même temps, on a désinvesti dans la police fédérale. Il n'y a ainsi plus aucune présence policière à la gare du Midi alors que celle-ci concentre, avec la gare du Nord et la gare Centrale, quasi 90% de la criminalité dans les transports publics.
Il sera aussi question, dans la note, du problème de recrutements, a-t-on pu déduire de la réponse de Charles Picqué. Il manque 735 policiers par rapport au cadre minimum prévu prévu, a-t-il dit.
En cause, selon lui, les conditions de recrutement trop sévères sur le plan linguistique, mais pas seulement. Pour le ministre-président, les zones de police devraient pouvoir recruter directement en misant sur la proximité.
Charles Picqué a par ailleurs estimé qu'il revenait au ministre de la Justice de veiller à ce que les jeunes auteurs de faits criminels graves soient sanctionnés, car "ne rien faire revient à les jeter dans la grande criminalité".
Avec ou sans la diminution de la majorité pénale, il faut en tout cas des examiner toutes les propositions pour mettre fin à l'inertie de la justice en cette matière, a-t-il ajouté.
Charles Picqué a souhaité voir la Région disposer d'un rôle accru en matière de prévention.
Pour lui, il faut mettre à profit la période de réflexion sur le poste de gouverneur, vacant depuis plusieurs mois, pour envisager de le renforcer
Source Actu24
C'est du moins ce qu'il est ressorti d'une longue intervention du ministre-président bruxellois, Charles Picqué, vendredi, devant le parlement régional réuni en séance plénière.
Dans la foulée des questions d'actualité, les députés bruxellois ont consacré une bonne part de la séance à un "mini-débat" qui n'en avait que le nom, en raison du nombre d'intervenants, tant francophones que néerlandophones.
Les échanges ont eu lieu dans un climat d'apaisement. Les élus flamands de la majorité (notamment Walter Vandenbossche, Els Ampe, et Annemie Maes) ont moins insisté que leurs homologues du parlement flamand sur la nécessité de fusionner les zones de police. Ils se sont montrés plutôt rassurés par la volonté du ministre-président de ne pas minimiser les enjeux de la sécurité dans la capitale et de mettre chaque institution, y compris la Région bruxelloise, devant ses responsabilités.
Charles Picqué a souligné une nouvelle fois, comme Hervé Doyen (cdH) et Freddy Thielemans(PS), que l'action policière efficace, dans le cadre de l'attaque du bureau de change, ne pouvait servir de prétexte à une demande de fusion des zones de police.
Il a estimé, à titre personnel, qu'au contraire, la réforme des polices avait abouti, en regroupant les 19 polices locales en 6 zones, à une prise en compte insuffisante de la charge de travail de proximité des policiers bruxellois.
Pour Charles Picqué, les règles de financement des zones de police bruxelloises fixées en 2001 sont dépassées. Elles ne tiennent pas compte de la poussée démographique, ni de l'augmentation des missions confiées aux différentes zones bruxelloises.
De plus, la baisse des moyens en provenance du fédéral a dû être compensée par les communes, à hauteur de 60 millions d'euros en quelques années.
Dans le même temps, on a désinvesti dans la police fédérale. Il n'y a ainsi plus aucune présence policière à la gare du Midi alors que celle-ci concentre, avec la gare du Nord et la gare Centrale, quasi 90% de la criminalité dans les transports publics.
Il sera aussi question, dans la note, du problème de recrutements, a-t-on pu déduire de la réponse de Charles Picqué. Il manque 735 policiers par rapport au cadre minimum prévu prévu, a-t-il dit.
En cause, selon lui, les conditions de recrutement trop sévères sur le plan linguistique, mais pas seulement. Pour le ministre-président, les zones de police devraient pouvoir recruter directement en misant sur la proximité.
Charles Picqué a par ailleurs estimé qu'il revenait au ministre de la Justice de veiller à ce que les jeunes auteurs de faits criminels graves soient sanctionnés, car "ne rien faire revient à les jeter dans la grande criminalité".
Avec ou sans la diminution de la majorité pénale, il faut en tout cas des examiner toutes les propositions pour mettre fin à l'inertie de la justice en cette matière, a-t-il ajouté.
Charles Picqué a souhaité voir la Région disposer d'un rôle accru en matière de prévention.
Pour lui, il faut mettre à profit la période de réflexion sur le poste de gouverneur, vacant depuis plusieurs mois, pour envisager de le renforcer
Source Actu24
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Date d'inscription : 24/02/2008
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