Saint-Gilles : nouvelle antenne de police
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Saint-Gilles : nouvelle antenne de police
Une nouvelle antenne de police en face de la gare du Midi
La police de Saint-Gilles se dote d'un nouveau commissariat en face de la gare du Midi. Les vingt-deux agents du quartier disposent désormais de nouveaux locaux qui seront inaugurés demain.
Cette antenne, financée par la commune et la zone de police, a été aménagée pour mieux répondre aux besoins de ce quartier parfois difficile, situé juste en face de la plus grande gare de Belgique. Un bureau de plaintes y a été installé. Grâce à cette antenne, les policiers sont également plus visibles.
(petites) Photos et vidéo : http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/societearticle/227.aspx?articleid=59742
RTL.be - le 15-5-2006 13:57
La police de Saint-Gilles se dote d'un nouveau commissariat en face de la gare du Midi. Les vingt-deux agents du quartier disposent désormais de nouveaux locaux qui seront inaugurés demain.
Cette antenne, financée par la commune et la zone de police, a été aménagée pour mieux répondre aux besoins de ce quartier parfois difficile, situé juste en face de la plus grande gare de Belgique. Un bureau de plaintes y a été installé. Grâce à cette antenne, les policiers sont également plus visibles.
(petites) Photos et vidéo : http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/societearticle/227.aspx?articleid=59742
RTL.be - le 15-5-2006 13:57
Vicky- Admin
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Date d'inscription : 16/02/2006
Re: Saint-Gilles : nouvelle antenne de police
Vingt-deux dans le Quartier Midi
La nouvelle antenne de la police de Saint-Gilles est opérationnelle depuis une semaine. Situé en face de la gare, il est le nouveau lieu de travail de 22 agents de police. Des hommes qui mèneront un gros travail sur le terrain.
Le quartier sinistré situé à la sortie de la gare du Midi reprend peu à peu vie. Cahin-caha, la commune de Saint-Gilles et la Région bruxelloise se dépêtrent d'un bourbier qui leur a déjà causé d'innombrables soucis et qui a, surtout, provoqué quelques drames humains.
Travaux qui n'en finissent pas, expropriations mal comprises, marchands de sommeil, propriétaires irréductibles, offres de rachat ridicules mais aussi petite criminalité, dépôts clandestins sont le lot quotidien du Quartier Midi dont le destin est scellé depuis une quinzaine d'années. Le bout du tunnel semble approcher à petit pas.
Il y a quelques jours, un nouveau venu s'est installé place Marcel Broodthaers. Plutôt 22 nouveaux venus: des policiers.
Contact avec la population
La commune de Saint-Gilles a inauguré la semaine dernière un nouveau commissariat de quartier. «Cette partie de Saint-Gilles avait besoin d'un centre de proximité, explique la socialiste Martine Wille, bourgmestre faisant fonction. L'impact de la présence de ces policiers ne peut-être que bénéfique pour les gens qui habitent aux alentours.»
Gabriel Evangelisti, le commissaire aussi appelé directeur de quartier, assure que la majorité de ses hommes se trouvera sur le terrain. «Leur présence va sécuriser les gens du quartier. Et puis notre rayon d'action s'étend jusqu'à la place Bethléem, ce n'est pas rien.»
Un problème reste encore à régler: la convention cadre avec la police fédérale. La bourgmestre tient à ce qu'on définisse les missions de chacun.
Riverains mitigés
Le noeud du problème est la gare du Midi qui draine une criminalité que la police de Saint-Gilles ne veut pas assumer. «À la gare du Midi, il y a 67 policiers fédéraux dont la tâche est de s'occuper de la sécurité des gares pour la zone Bruxelles-Hal-Vilvoorde, explique Martine Wille. Ce n'est pas assez! Il n'est pas question qu'ils nous envoient les gens parce qu'ils sont débordés. Nos hommes ne doivent pas s'enfermer dans des tâches administratives. Ils doivent être sur le terrain en contact avec la population.»
Les riverains sont plutôt mitigés quant à l'arrivée de ce commissariat. En majorité, chacun y voit l'avantage sécuritaire mais l'un ou l'autre a des craintes: «Si c'est pour que la commune continue à nous persécuter, non merci!»
Mateusz Kukulka
Mis en ligne le 22/05/2006
© La Libre Belgique 2006
La nouvelle antenne de la police de Saint-Gilles est opérationnelle depuis une semaine. Situé en face de la gare, il est le nouveau lieu de travail de 22 agents de police. Des hommes qui mèneront un gros travail sur le terrain.
Le quartier sinistré situé à la sortie de la gare du Midi reprend peu à peu vie. Cahin-caha, la commune de Saint-Gilles et la Région bruxelloise se dépêtrent d'un bourbier qui leur a déjà causé d'innombrables soucis et qui a, surtout, provoqué quelques drames humains.
Travaux qui n'en finissent pas, expropriations mal comprises, marchands de sommeil, propriétaires irréductibles, offres de rachat ridicules mais aussi petite criminalité, dépôts clandestins sont le lot quotidien du Quartier Midi dont le destin est scellé depuis une quinzaine d'années. Le bout du tunnel semble approcher à petit pas.
Il y a quelques jours, un nouveau venu s'est installé place Marcel Broodthaers. Plutôt 22 nouveaux venus: des policiers.
Contact avec la population
La commune de Saint-Gilles a inauguré la semaine dernière un nouveau commissariat de quartier. «Cette partie de Saint-Gilles avait besoin d'un centre de proximité, explique la socialiste Martine Wille, bourgmestre faisant fonction. L'impact de la présence de ces policiers ne peut-être que bénéfique pour les gens qui habitent aux alentours.»
Gabriel Evangelisti, le commissaire aussi appelé directeur de quartier, assure que la majorité de ses hommes se trouvera sur le terrain. «Leur présence va sécuriser les gens du quartier. Et puis notre rayon d'action s'étend jusqu'à la place Bethléem, ce n'est pas rien.»
Un problème reste encore à régler: la convention cadre avec la police fédérale. La bourgmestre tient à ce qu'on définisse les missions de chacun.
Riverains mitigés
Le noeud du problème est la gare du Midi qui draine une criminalité que la police de Saint-Gilles ne veut pas assumer. «À la gare du Midi, il y a 67 policiers fédéraux dont la tâche est de s'occuper de la sécurité des gares pour la zone Bruxelles-Hal-Vilvoorde, explique Martine Wille. Ce n'est pas assez! Il n'est pas question qu'ils nous envoient les gens parce qu'ils sont débordés. Nos hommes ne doivent pas s'enfermer dans des tâches administratives. Ils doivent être sur le terrain en contact avec la population.»
Les riverains sont plutôt mitigés quant à l'arrivée de ce commissariat. En majorité, chacun y voit l'avantage sécuritaire mais l'un ou l'autre a des craintes: «Si c'est pour que la commune continue à nous persécuter, non merci!»
Mateusz Kukulka
Mis en ligne le 22/05/2006
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