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Les maisons passives dangereuses en cas d'incendie ?

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Message par Cheap Dim 6 Juin 2010 - 16:55

La Nouvelle Gazette a écrit:Panneaux photovoltaïques, ossatures en bois, murs en paille, terre ou torchis, isolation en laine de mouton... L’écoconstruction est au coeur de toutes les attentions. Mais sommes-nous bien protégés avec ces nouveaux matériaux? Les pompiers n’y croient pas.

“ Penser à la planète et aux énergies durables, c’est bien mais il faut penser aussi à l’aspect sécurité du bâtiment et à ses occupants, interpelle Marc Gilbert, commandant des pompiers de Sambreville. Amis ou ennemis ces nouveaux matériaux naturels de construction?En tout cas, il faut rester réaliste, ajoute Marc Gilbert,ces matières écologiques ont souvent un degré d’inflammabilité supérieur aux autres. Bien sûr, du bois brûle plus vite que du béton. Dans ce cas, oui, il y a danger!

Des critères bien stricts
Dès lors, sur le terrain, les pompiers se trouvent souvent dans des situations délicates. Ils ne peuvent intervenir de façon adéquate, face à de violents incendies. On signale très souvent le problème aux entreprises de construction ”, explique Marc Gilbert, mais on demande très peu notre avis. Ça devrait être obligatoire avant l’arrivée d’un nouveau produit sur le marché.

Naturel et sécurité ne sont pourtant pas antonymes. Il est possible d’allier les deux pour une maison durable, écologique et sûre. “ Pour ça, les matériaux doivent répondre à trois critères primordiaux labélisés ”, explique le commandant des pompiers, “ qui sont largement testés dans des laboratoires universitaires ”.

>La stabilité. Les principaux éléments de la structure d’un bâtiment, tels des murs porteurs ou des portes, doivent en moyenne résister d’une demi-heure à deux heures de temps face aux flammes. “ Aussi, il ne faut pas confondre ce critère avec la résistance au feu car, ici, on parle bien de deux choses différentes. ”

>L’isolation thermique. Une communication entre les deux côtés d’un mur ne peut exister. Il doit garder toute sa solidité.

>L’étanchéité. Les matériaux de construction (sols, plafonds, murs, etc.) doivent être parfaitement étanches aux flammes et aux fumées. “ Sinon, il existe aussi des peintures ou vernis conçus qui peuvent retarder l’inflammation et augmenter l’étanchéité ”, explique Marc Gilbert. “ Mais ça demande de l’entretien, il faut l’appliquer régulièrement, tous les deux ou trois ans. ”

Un matériau n’en est pas un autre, il vaut donc mieux toujours s’informer auprès de professionnels, lors de vos travaux. Marc Gilbert commente: “ Un renseignement ne coûte rien et il ne faut pas avoir peur de demander l’avis et les conseils des pompiers. ”


Dernière édition par Cheap le Mer 14 Juil 2010 - 8:00, édité 1 fois
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Message par Cheap Dim 6 Juin 2010 - 16:56

La Nouvelle Gazette a écrit:Une maison passive, un thermos

ENTRETIEN: Yves De Meyer Capitaine des pompiers de Chimay

Quels sont les principaux problèmes, pour les pompiers, lorsqu’il y a un incendie dans une maison passive?
Les constructions sont faites de manière à consommer un minimum d’énergie. Elles sont donc hyper-isolées thermiquement. Nous, on appelle ça “ un thermo ”.

Que se passe-t-il alors?
Du coup, plus rien ne sort et le feu couve à l’intérieur de la maison. La combustion se fait donc très mal. Les résidus d’inflammations s’accumulent, comme le CO ou d’autres gaz, et peuvent provoquer de grandes explosions.

Ce qui n’existait pas avant?
Non. Il y a trente ans d’ici, avec le simple vitrage, les carreaux explosaient et permettaient à l’oxygène d’entrer. C’était différent. Aujourd’hui, ce n’est pas vraiment un souci de résistance mais surtout un danger d’intervention.

Il y a des matériaux plus dérangeants que d’autres pour les incendies?
Le polystyrène et autres matières du genre, par exemple. Ils diffusent des gaz toxiques et inflammables.

Vous avez déjà fait face à de nombreux incendies dans des maisons passives?
Non, pour l’instant, je n’ai pas encore connu de cas spécifiques mais j’imagine que ça va venir. Il faudra prendre ses précautions avant car le danger n’est pas tout à fait le même.
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Message par Cheap Mer 14 Juil 2010 - 8:02

www.lavenir.net a écrit:Si la maison c'est bien pur le portefeuille ce l'est moins en cas d'incendie.

Les maisons passives sont tellement bien isolées qu'il est déjà arrivé à plusieurs reprises que le coeur d'un incendie s'éteigne de lui-même en raison d'un manque d'oxygène.
"Mais le feu continue à couver, ce qui peut avoir des conséquences si quelqu'un ouvre une fenêtre ou une porte", indique-t-on chez les pompiers de Knokke.
Le SPF Intérieur a demandé qu'une étude soit réalisée sur la sécurité des maisons passives en matière d'incendie, rapporte mardi Het Nieuwsblad.

Revoir la construction ?
Les maisons passives utilisent un minimum d'énergie. "C'est bien pour le porte-monnaie, mais pas si un incendie se déclare", explique Jérôme Glorie, directeur-général Sécurité et Prévention au SPF Intérieur.
"La fumée qui se dégage à l'intérieur ne peut sortir et un feu qui à première vue semble éteint peut être à l'origine d'un retour de flamme ou d'une explosion si on ouvre une fenêtre ou une porte. Cela conduit à des situations très dangereuses, tant pour les habitants que pour les pompiers."
Comme la chaleur ne sait pas non plus sortir dans les maisons passives, la température autour du coeur de l'incendie est dès lors beaucoup plus élevée que pour un incendie "normal".
"S'il y a une ventilation suffisante, 35 pc de la chaleur s'échappe par le haut et 65 pc par les côtés. Dans une maison passive toute la chaleur est renvoyée au coeur de l'incendie", explique Jean-Claude Vantorre, lieutenant chez les pompiers de Knokke-Heist.
Le SPF Intérieur doit décider fin 2010 si les architectes et entrepreneurs doivent construire différemment les maisons passives.
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Message par Cheap Ven 16 Juil 2010 - 14:39

En cas d'incendie, les maisons passives sont-elles plus dangereuses que les autres habitations ? Le débat reste entier.

«Il est nécessaire de prendre des dispositions afin de réaliser des économies d'énergie, avance Marc Gilbert, président de la Fédération royale des corps de sapeurs-pompiers de Belgique. Ce principe, nous ne le remettons pas en cause. Mais les maisons passives sont tellement bien calfeutrées qu'en cas d'incendie, elles présentent un risque plus élevé pour le personnel intervenant et peuvent donc potentiellement provoquer davantage d'accidents. »
Comment expliquer cette affirmation ? Pour ne pas mourir, un incendie a besoin de la réunion simultanée de trois conditions : la présence d'un combustible, d'une source de chaleur et d'un comburant c'est-à-dire l'oxygène. Supprimez l'un de ces trois éléments, le feu s'éteindra par lui-même. C'est ce qui peut se passer dans le cas d'une maison passive où grâce à l'excellente isolation du bâtiment, l'oxygène viendra à faire défaut. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment selon Marc Gilbert. « Des gaz de combustion peuvent stagner au niveau du plafond. S'il y a un appel d'air, ils se renflammeront et provoqueront une explosion. » À noter que ce phénomène peut aussi s'observer dans une maison traditionnelle.

Ce n'est pas la première fois que le corps des pompiers manifeste ses inquiétudes vis-à-vis des maisons passives. Depuis un an et demi, la Plate-forme Maison Passive s'intéresse à la question, faisant suite aux craintes formulées par Pierre-Louis Lamballais spécialisé dans le phénomène du backdraft. « Un premier travail a été réalisé par des étudiants de l'université de Mons, souligne Benoit Quevrin, coordinateur de la Plate-forme Maison Passive. Travail qui n'a pas démontré la dangerosité des maisons passives en cas d'incendie. Plus récemment, le SPF intérieur a commandité une étude à l'association ISSeP/UMons dont les conclusions devraient être livrées pour la fin d'année. » Les premiers résultats de cette recherche ont toutefois été dévoilés hier par la Plate-forme Maison Passive. « Selon Hervé Breulet, promoteur de cette étude, une maison passive n'est pas spécifiquement plus dangereuse pour ses habitants ou pour les pompiers qu'une maison traditionnelle. Si la crainte du backdraft est bien compréhensible, elle ne semble pas vérifiée dans les premières simulations réalisées. » D'après André De Herde, doyen de la Faculté Loci de l'UCL, le débat devrait plutôt se situer au niveau de la prévention. « Excepté dans quelques cas bien précis, un incendie trouve toujours son origine dans une cause humaine. D'où l'importance d'être attentif et de prendre ses précautions. La législation impose d'installer des détecteurs dans son habitation. Dans quelle mesure cette réglementation est-elle appliquée ? Là, c'est autre chose. » Sur ce point, pompiers et défenseurs des maisons passives sont unanimes ; il vaut mieux prévenir que guérir. Et pour sa part, Marc Gilbert regrette que les professionnels de la sécurité n'aient pas été consultés au moment du développement des maisons passives.


Un article de presse qui met le feu
« Passiefhuizen groot gevaar bij brand. » Traduction, « Les maisons passives sont très dangereuses en cas d'incendie. » Ainsi était titré l'un des articles parus ce mardi dans le journal Het Nieuwsblad. Une information relayée par l'agence Belga et ensuite par l'ensemble des médias francophones. L'affaire a pris tellement d'ampleur qu'elle a obligé la Plate-forme Maison Passive à se manifester par voie de communiqué. « C'est impressionnant de voir à quelle vitesse les médias se sont emparés du sujet, s'étonne Benoit Quevrin, coordinateur de la Plate-forme Maison Passive. Je serais curieux d'en connaître le déclencheur. Cela fait un an et demi que nous sommes au courant des inquiétudes formulées par les pompiers. Et en plus, il ne s'est rien passé de spécial ces derniers jours. » Résultat : la Plate-forme a préféré dévoiler les premières conclusions de l'étude commanditée par le SPF Intérieur à l'association ISSeP/UMons.

M.B.
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Message par Cheap Ven 16 Juil 2010 - 14:41

www.maisonpassive.be a écrit:Maisons passives, un peu de fumée sans feu…
En réponse aux articles parus dans les médias ces derniers jours concernant le risque présumé de grave incendie dans les maisons passives, la Plate-forme Maison Passive (PMP) tient à contribuer au débat et fait le point avec M. Hervé Breulet, de la Direction des risques accidentels de l’ISSeP et promoteur de l’étude commanditée par le SPF Intérieur.

De quoi s’agit-il ? Constatant l’étanchéité à l’air quasi parfaite qui fait la réputation de ces maisons, les pompiers se demandent s’il n’existerait pas un risque qu’un feu couvant par défaut d’oxygène à l’intérieur du bâtiment ne puisse déclencher une explosion lors d’un apport brutal d’oxygène, par exemple au moment où des pompiers en intervention entreraient en brisant une vitre ou la porte d’entrée. Ce phénomène, connu des services de pompiers, porte le nom de backdraft.

Voilà plus d’un an que la PMP s’intéresse à la question, faisant suite à l’inquiétude formulée par un pompier formateur spécialisé dans ce phénomène (M. PL. Lamballais).

Pour apporter des réponses à ces questions légitimes, la PMP a participé à un travail réalisé par des étudiants de l’université de Mons et plus récemment, en tant qu’expert du standard passif, à une étude commanditée par le SPF Intérieur à l’association ISSeP / UMons, dont l’expérience est reconnue depuis plus de 40 ans dans le domaine de l’incendie des bâtiments et couvre un large champ d’action (tests en laboratoire, expertises, prévention, enseignement, simulations, études post sinistre…). La PMP a interrogé M. Hervé Breulet, de la Direction des risques accidentels de l’ISSeP et promoteur de la recherche précitée, dont les conclusions devraient être livrées pour la fin de l’année.

Pour M. Breulet, une maison passive n’est pas spécifiquement plus dangereuse pour ses habitants ou pour les pompiers qu’une maison traditionnelle. Si la crainte du backdraft est bien compréhensible, elle ne semble pas vérifiée dans les premières simulations réalisées. L’étude dirigée par M. Breulet, intitulée « Passive House and Fire = Inferno ? », part de l’hypothèse que « s’il n’y a pas de risque plus élevé » avec les maisons passives, alors on peut également écarter ce risque avec les maisons basse-énergie et autres nouvelles constructions relativement bien isolées et étanches.

Selon M Breulet, il faut se rappeler que le point de départ du foyer d’incendie est d’abord lié au contenu (mobilier, objets, etc.) d’une habitation, ce qui n’a rien à voir avec son éventuel caractère passif et est beaucoup plus important que l’épaisseur d’isolant disposé dans ses murs.

Ensuite, les premiers résultats montrent que le temps d’évacuation pour les habitants d’une maison passive est équivalent à celui d’une maison dite « traditionnelle ». Un autre point important est que les phénomènes de backdraft et de flashover (extension du foyer de l’incendie à l’ensemble des matières combustibles présentes dans le local à cause d’une température trop élevée) ne sont visiblement pas directement liés à l’étanchéité à l’air du bâtiment car on constate en effet que ces phénomènes se produisent aussi dans des bâtiments non isolés.

Enfin, pour M. Breulet, un bâtiment soumis à une température supérieure à 200°C, qu’il soit passif ou non, ne peut sans doute plus être considéré comme réellement étanche à l’air…

Pour résumer, si on comprend l’inquiétude des corps de pompiers face à de nouvelles performances constructives, il semble qu’on fasse actuellement beaucoup de fumée, mais qu’on manque en réalité de faits alarmants. Certes, les habitudes des équipes d’intervention devront sans doute évoluer pour plus de sécurité (d’où l’étude en cours) et chacun reste conscient du risque que cela comporte. Il ne faut donc pas minimiser l’importance de la sécurité des occupants et des pompiers.

Mais à ce jour, aucun incendie n’a pu être signalé dans une maison passive, même dans des pays comme l’Allemagne ou l’Autriche. Ceci peut signifier plusieurs choses : soit l’information n’a pas été relayée, soit il n’y a réellement pas encore eu d’incendie dans une maison passive (ce qui est peu probable, au vu des statistiques de l’ISSeP), soit les pompiers ne se sont tout simplement pas rendu compte qu’ils intervenaient sur une maison passive…

Finalement, la prévention reste le plus important. Seule une maison sur dix est aujourd’hui équipée d’un système de détection conforme à la réglementation… Ce serait pourtant sans aucun doute la moins coûteuse des interventions.

Benoit QUEVRIN, Coordinateur PMP.

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Message par franki01 Mer 1 Sep 2010 - 12:44

Je reste assez sceptique sur le dernier article de benoit quievrin , qui semle trés peu alarmiste alors que la plupart dès professionnel du feu semble dire le contraire, en meme temps chacun prêche pour sa chappelle ,et comme l'article provient de maison passive.be ça m'etonnerais fort qu'il écrivent sur ce site'' attention les maison passive snt très dangereuse et il ya un gros risque d'intoxication car mauvaise évacuation des fumée du à l'étanchéité de la maison''.
Il ne faut pas être ingénieur pour ce rendre compte qu'une maison passive est plus difficile à gerer pour une intervention incendie , rien que part la difficulter de créer des exutoir de fumée du aux triple vitrage ou à l'épaisseur des murs.
Si la maison est étanche à l'air soit le feu s'éteint par lui manque car manque de comburant ou soit il couve et attend simplement l'apport de comburant apporter par les intervenants .

Il est evident que le nombre de maison passive qui brule chaque année en Belgique doit être proche de 0 vu le nombre existant, ce n'est pas pour cela qu'il faut négliger le probléme car ce sont des maison du futur et de plus en plus de maison quelles soit ancienne ou neuve travaille sur l'isolation et l'étanchéité de celle-ci.

En 5 ans j'ai vu 3 maisons avec un gros risque de backdraft et deux maison partir en fumée du à un flashover.

ça peut paraitre peu mais vu le phénomène et les risques encouru par les intervenants je trouve cela enorme.

Je suis certain que des études on été realisée sur les maison passive , je vais faire le tour d'internet et je vous tiens au courant.

Amitiés

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Message par Cheap Mer 1 Sep 2010 - 13:28

En effet....

La question de l'étanchéité ne dépasse-t-elle pas aussi le cadre des maisons passives ?

Je pense simplement à ces batiments à toiture en zinc (voir le cas le plus célèbre ici à la prison de Nivelles)
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Message par sebpolfire Sam 30 Oct 2010 - 22:18

Ayant suivi une formation chez Eléa à mouscron, je peut dire qu'il n'y a pas qu'en passif que l'on mettra une étancheité à l'air.
ca se généralisera dans peu de temps.

pour plus de renseignement sur la mise en place des étancheité faites un tour sur le site de pro clima
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Message par Cheap Jeu 24 Fév 2011 - 22:19

www.securitecivile.be a écrit:Maisons passives et maisons traditionnelles : l’inégalité face au feu

Le SPF Intérieur se penche actuellement sur la sécurité incendie dans les maisons passives. Le premier volet de l’étude a été clôturé et il en ressort que les risques d’incendie diffèrent selon qu’il s’agit d’une maison passive ou d’une maison traditionnelle. Dans une maison passive, la fumée et la chaleur s’accumulent plus rapidement.

L’étude doit encore être approfondie, mais à l’occasion de Batibouw (qui se déroule du 24 février au 6 mars au Heysel), le SPF Intérieur tient d’ores et déjà à formuler plusieurs recommandations pour la sécurité des habitants et des services d’incendie, par exemple : placer des détecteurs de fumée et, en cas d’incendie, signaler aux pompiers qu’il s’agit d’une maison passive.

D’ici la mi-mars, un résumé de l’étude sera mis à la disposition des corps de sapeurs-pompiers par la Direction Sécurité Incendie de la Direction générale Sécurité et Prévention du SPF Intérieur.

Hier, mercredi 23 février, une réunion a eu lieu au sujet de l’étude. Les organisateurs, l’asbl Fireforum et le Centre fédéral de Connaissances pour la Sécurité civile (KCCE), ont procédé avec des spécialistes à un échange d’idées dans le cadre de l’étude.

Ils se sont par ailleurs penchés sur ce que les premières conclusions prudentes de cette étude encore limitée peuvent impliquer pour les services d’incendie et la population.

Un premier constat porte sur la nécessité de poursuivre la recherche.

Ensuite, si rien n’indique qu’une maison passive est plus dangereuse qu’une maison traditionnelle, il importe d’attirer d’ores et déjà l’attention des occupants de maisons passives et des services d’incendie sur l’étude menée.

Enfin, plusieurs recommandations peuvent déjà être communiquées aux architectes en la matière.


La Belgique en tête

Les maisons passives ont le vent en poupe. En 2009, 171 maisons passives ont été construites en Belgique, soit 0,4 % du nombre total des nouvelles constructions.

Selon un magazine spécialisé, ce pourcentage s’élèverait à 23.8%, soit 13 058 maisons passives d’ici 2015. Après l’Allemagne et l’Autriche, la Belgique est donc bel et bien un pionnier en Europe.

Et les avantages des maisons passives ne sont pas des moindres : de par leur faible consommation d’énergie, elles sont plus respectueuses de l’environnement et leur facture énergétique est moins lourde.

En ce qui concerne la sécurité incendie de ces habitations à basse énergie, la situation est par contre moins évidente. C’est la raison pour laquelle la Ministre de l’Intérieur, Annemie Turtelboom, a commandé une étude à ce sujet en 2009.

Dans le cadre de cette étude, menée par le Professeur Brohez de l’Université de Mons, un incendie a été simulé par ordinateur dans une maison traditionnelle et dans une maison passive. Les résultats ont montré que l’incendie dans la maison passive a provoqué de la fumée et de la chaleur plus rapidement que dans la maison classique. Cette différence n’est toutefois pas surprenante. De par l’isolation importante, l’étanchéité à l’air et la ventilation contrôlée, la fumée ne peut s’échapper d’une maison passive.


Backdraft

Un backdraft peut survenir lorsqu’un incendie dans un espace fermé s’éteint de lui-même en raison du manque d’oxygène. Dès qu’une porte ou une fenêtre s’ouvre et que de l’oxygène pénètre à l’intérieur, les gaz brûlants et combustibles présents dans le local explosent.

Les corps de sapeurs-pompiers sont à présent informés des résultats du premier volet de l’étude. Dans le cadre de leur formation, l’accent est en outre mis explicitement sur :

- l’identification des phénomènes tels que le backdraft et le flash-over ;

- les risques qu’ils encourent en cas d’intervention dans une maison passive ;

- les procédures et techniques de lutte contre l’incendie, à appliquer dans de telles situations.
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Message par franki01 Ven 25 Fév 2011 - 21:10

Cheap a écrit:
www.maisonpassive.be a écrit:Maisons passives, un peu de fumée sans feu…
En réponse aux articles parus dans les médias ces derniers jours concernant le risque présumé de grave incendie dans les maisons passives, la Plate-forme Maison Passive (PMP) tient à contribuer au débat et fait le point avec M. Hervé Breulet, de la Direction des risques accidentels de l’ISSeP et promoteur de l’étude commanditée par le SPF Intérieur.

De quoi s’agit-il ? Constatant l’étanchéité à l’air quasi parfaite qui fait la réputation de ces maisons, les pompiers se demandent s’il n’existerait pas un risque qu’un feu couvant par défaut d’oxygène à l’intérieur du bâtiment ne puisse déclencher une explosion lors d’un apport brutal d’oxygène, par exemple au moment où des pompiers en intervention entreraient en brisant une vitre ou la porte d’entrée. Ce phénomène, connu des services de pompiers, porte le nom de backdraft.

Voilà plus d’un an que la PMP s’intéresse à la question, faisant suite à l’inquiétude formulée par un pompier formateur spécialisé dans ce phénomène (M. PL. Lamballais).

Pour apporter des réponses à ces questions légitimes, la PMP a participé à un travail réalisé par des étudiants de l’université de Mons et plus récemment, en tant qu’expert du standard passif, à une étude commanditée par le SPF Intérieur à l’association ISSeP / UMons, dont l’expérience est reconnue depuis plus de 40 ans dans le domaine de l’incendie des bâtiments et couvre un large champ d’action (tests en laboratoire, expertises, prévention, enseignement, simulations, études post sinistre…). La PMP a interrogé M. Hervé Breulet, de la Direction des risques accidentels de l’ISSeP et promoteur de la recherche précitée, dont les conclusions devraient être livrées pour la fin de l’année.

Pour M. Breulet, une maison passive n’est pas spécifiquement plus dangereuse pour ses habitants ou pour les pompiers qu’une maison traditionnelle. Si la crainte du backdraft est bien compréhensible, elle ne semble pas vérifiée dans les premières simulations réalisées. L’étude dirigée par M. Breulet, intitulée « Passive House and Fire = Inferno ? », part de l’hypothèse que « s’il n’y a pas de risque plus élevé » avec les maisons passives, alors on peut également écarter ce risque avec les maisons basse-énergie et autres nouvelles constructions relativement bien isolées et étanches.

Selon M Breulet, il faut se rappeler que le point de départ du foyer d’incendie est d’abord lié au contenu (mobilier, objets, etc.) d’une habitation, ce qui n’a rien à voir avec son éventuel caractère passif et est beaucoup plus important que l’épaisseur d’isolant disposé dans ses murs.

Ensuite, les premiers résultats montrent que le temps d’évacuation pour les habitants d’une maison passive est équivalent à celui d’une maison dite « traditionnelle ». Un autre point important est que les phénomènes de backdraft et de flashover (extension du foyer de l’incendie à l’ensemble des matières combustibles présentes dans le local à cause d’une température trop élevée) ne sont visiblement pas directement liés à l’étanchéité à l’air du bâtiment car on constate en effet que ces phénomènes se produisent aussi dans des bâtiments non isolés.

Enfin, pour M. Breulet, un bâtiment soumis à une température supérieure à 200°C, qu’il soit passif ou non, ne peut sans doute plus être considéré comme réellement étanche à l’air…

Pour résumer, si on comprend l’inquiétude des corps de pompiers face à de nouvelles performances constructives, il semble qu’on fasse actuellement beaucoup de fumée, mais qu’on manque en réalité de faits alarmants. Certes, les habitudes des équipes d’intervention devront sans doute évoluer pour plus de sécurité (d’où l’étude en cours) et chacun reste conscient du risque que cela comporte. Il ne faut donc pas minimiser l’importance de la sécurité des occupants et des pompiers.

Mais à ce jour, aucun incendie n’a pu être signalé dans une maison passive, même dans des pays comme l’Allemagne ou l’Autriche. Ceci peut signifier plusieurs choses : soit l’information n’a pas été relayée, soit il n’y a réellement pas encore eu d’incendie dans une maison passive (ce qui est peu probable, au vu des statistiques de l’ISSeP), soit les pompiers ne se sont tout simplement pas rendu compte qu’ils intervenaient sur une maison passive…

Finalement, la prévention reste le plus important. Seule une maison sur dix est aujourd’hui équipée d’un système de détection conforme à la réglementation… Ce serait pourtant sans aucun doute la moins coûteuse des interventions.

Benoit QUEVRIN, Coordinateur PMP.


Tiens c'est bizarre , il y a quelques mois paraissait cette article signalant que les pompiers s'inquiétaient apparemment pour pas grand chose.

Et aujourd'hui il faudrait signaler les maisons passives, monsieur breulet devrait peut être ce mettre d'accord avec ses collègues qui ont réalisés la seconde étude.


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Message par Cheap Ven 25 Fév 2011 - 22:15

Faudra aussi me dire comment on signale une maison passive ?????

on les reconnait parce qu'il y a un SUV devant ???

déja dehors
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Message par Cheap Dim 28 Aoû 2011 - 23:19

www.rtbf.be a écrit:L'isolation des maisons embarasse les pompiers

Les violents orages qui se sont abattus récemment sur nos régions ont causé quelques incendies spectaculaires. Parmi ceux-ci, le sinistre qui a frappé un home pour personnes handicapées à Antoing, près de Tournai, a causé des soucis aux pompiers.
La maison d’accueil en question, qui était vide de tout occupant au moment des faits, s’est révélée très efficacement isolée. Et, comme c’est souvent le cas, les conditions d’intervention des pompiers ont été compliquées par les mesures d’isolation du bâtiment sinistré.

De plus en plus effectivement, à cause des toitures isolantes mais aussi des panneaux photovoltaïques, les hommes du feu se heurtent à des situations particulières.
Dans les maisons passives, en cas d’incendie, les gaz chauds s’accumulent sous la toiture isolée et ne peuvent s’en échapper. Cela provoque des situations très dangereuses.
Quant aux panneaux photovoltaïques qui se trouvent fixés aux toits, ils empêchent également les pompiers d’intervenir correctement et ils constituent une menace par l’électricité résiduelle qui y est enfermée.
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Les maisons passives dangereuses en cas d'incendie ? Empty Re: Les maisons passives dangereuses en cas d'incendie ?

Message par Cheap Dim 30 Juin 2013 - 22:20

www.lesoir.be a écrit:Les dangers de l’habitat durable en cas d’incendie (Julie Schyns)


Isolants très combustibles, immeubles à ossature bois, étanchéité renforcée… Construits avec ces nouveaux modes de construction, les bâtiments dits « durables » sont-ils plus propices aux incendies ou induisent-ils un risque plus important en cas d’incendie par rapport aux bâtiments « traditionnels » ? Une question qu’il faut aborder avec nuance, selon les spécialistes. « D’une manière générale, les experts ont un propos rassurant, les études n’indiquent pas de manière significative qu’il y a un risque accru d’incendie pour les occupants dans les constructions durables, commente Hervé Breulet, responsable de la Direction des risques accidentels au sein de l’Institut scientifique de service public (Issep). Le risque ne serait pas nécessairement plus grand mais différent, les feux se développent autrement. »

D’abord, précisons que la naissance de l’incendie dépendra non pas du type de construction mais bien de son contenu (mobilier, électroménager), l’intérêt est alors de concentrer son attention sur la manière dont un incendie se développe dans tel ou tel type de bâtiment. Une problématique que l’Issep a examinée de près lors d’une journée d’étude. Différentes tendances mises en œuvre dans les constructions durables ont été passées à la loupe.

Le photovoltaïque. Premier problème induit par les panneaux solaires, lors d’un incendie : ils peuvent entraver l’intervention des pompiers. « Par exemple, si les pompiers doivent faire sauter les tuiles ou les ardoises, les panneaux constituent un obstacle physique supplémentaire dans la lutte contre l’incendie », indique Hervé Breulet, qui évoque également les risques d’électrocution qui peuvent être encourus. « Il existe un petit retour d’expérience avec un cas au Luxembourg où un pompier aurait subi un choc électrique mais on ne possède pas beaucoup d’informations à ce niveau-là, il faut cependant rester attentif à ce possible danger, préconise l’expert. On a également déjà vu des panneaux placés au-dessus des systèmes d’évacuation de fumée et de chaleur… Ici il ne s’agit pas d’un problème lié à la technologie mais bien à son utilisation. »

L’isolation Un isolant possède une inertie thermique moins élevée que le plâtre traditionnel, ce qui signifie qu’il absorbe moins facilement la chaleur. En d’autres termes, avec une meilleure isolation, la chaleur se dissipe moins facilement dans la pièce et pourrait donc conduire à un échauffement de toute source de chaleur située près de l’isolant. La température pourra s’accroître et atteindre plus rapidement des valeurs critiques. De manière générale, même si un isolant n’est pas combustible, il sera donc toujours préférable de le poser à l’extérieur de l’habitation, ce qui va dans le sens de la performance énergétique. Plus particulièrement, l’Issep s’est interrogé sur les risques liés aux isolants naturels. Chanvre, laine de mouton, cellulose, paille… Ces matériaux naturels peuvent être insufflés dans les parois ou les combles de la maison afin de garantir une meilleure isolation. « Ils sont utilisés “en vrac”, si on les place à proximité de sources de chaleur, ces matériaux peuvent être propices à des feux couvants, prévient Hervé Breulet. La solution serait d’isoler physiquement les sources de chaleur du matériau combustible. »

Ossature bois Le danger avec les immeubles construits avec du bois se situe au niveau de la propagation du feu par la façade. « Tant qu’on ne construit pas sur plus de trois ou quatre étages, il n’y a pas plus de risques. Maintenant, si l’habitation fait plus de dix étages, il faudra faire attention », note Jean-Marc Franssen, professeur spécialisé en ingénierie du feu à l’ULg. Pour la vie des habitants il n’y a certainement pas plus de risques avec les constructions en bois en cas d’incendie. C’est clair qu’une maison en béton ne s’effondrera pas aussi vite qu’une maison en bois mais au final, qu’est-ce que ça change ? Le vrai danger c’est de mourir asphyxié dans son sommeil. S’il y a un incendie, les occupants seront morts avant que la structure ne s’effondre. » Le professeur ajoute également que ce qui brûle en premier lieu dans une maison, c’est d’abord son contenu. « On possède de plus en plus de papiers, d’archives, de plastique, d’ordinateurs, etc. Tout ce qu’il faut pour qu’une maison brûle. » Et c’est sur ce point qu’insiste également l’Issep puisque sur les 30 dernières années, l’évolution du contenu de nos maisons a eu une influence dramatique sur la vitesse de propagation d’un incendie. « Pour atteindre le flash-over (NDLR, embrasement généralisé éclair qui se produit lorsqu’un feu se déclenche dans un lieu semi-ouvert), il y a 40 ans, il fallait compter 20 à 30 minutes, révèle Hervé Breulet. Aujourd’hui, il n’est pas rare de l’atteindre en moins de 5 minutes… »
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