Mons-Borinage: pénurie d’infirmières

La Province a écrit:Le secteur paramédical ne connaît pas la crise. Les hôpitaux de la région font la queue devant les quatre écoles de la région qui forment du personnel infirmier bachelier, gradué ou breveté. Celui qui n’a pas d’emploi, c’est parce qu’il le veut bien!

“ L’étudiant diplômé dans le secteur paramédical qui ne décroche pas d’emploi, c’est parce qu’il le veut bien ”, assène avec bon sens une directrice de nursing.

Dans les journaux, sur les sites internet des institutions hospitalières, aux valves des établissements scolaires, les offres d’emploi s’accumulent. Dire que les frais diplômés n’ont que l’embarras du choix n’est pas exagéré. Lors de la remise des diplômes, il n’est pas rare de voir les directeurs d’hôpitaux venir recruter directement sur place. “ C’est vrai qu’ils viennent à la proclamation des résultats, confirme Brigitte Michel, directrice de l’Institut d’enseignement secondaire paramédical provincial. Généralement, ils ont eu l’occasion d’apprécier les performances de nos étudiants lors des stages. ” Sur les 31 étudiants de l’IESPP de dernière année, 16 ont réussi en juin et tous ont du boulot.

La pénurie de personnel infirmier, Josée Luc, directrice de la haute école paramédicale de Mons, y est confrontée cette année. “ Oui, il manque des infirmières et cela s’explique par plusieurs raisons. C’est un métier surtout féminin donc avec des temps partiels, des congés d’écartement pour maternité pour longue durée. Ensuite, la pénibilité de la profession rebute pas mal de candidats. Il est presque impossible de faire une carrière complète en tant qu’infirmière. C’est trop dur. ” Sur 238 élèves admis en 1ère année, on estime que 60, 70 iront jusqu’au bout de leur cursus.

Au CHR Saint-Joseph/Warquignies, il reste des postes vacants en gériatrie et au bloc opératoire. à l’hôpital Ambroise Paré de Mons, même constat. Le site engage chaque année quelque 80 infirmières.