Régulation 100 112

par tirli Mer 15 Déc - 4:26

Narcan (Sam 11 Déc - 12:33) a écrit:
Perfectionnement de la régulation des appels en intégrant éventuellement les infirmiers régulateurs dans la prise de décision

Très clairement, la gestion des secours constitue le Tendon d'Achilles actuel du système et constitue la priorité absolue en termes d'amélioration de l'efficience.
Compte-tenu des moyens financiers imaginables, au moins les grands CS100 devraient bénéficier d'une garde 24/24 d'un infirmier régulateur qui constituerait l'autorité de référénce. L'informatique permet aux plus petits CS100 de basculer des appels sensibles vers l'infirmier.
Il ne sert à rien d'arroser la Belgique de PIT à chaque coin de rue tant que cette question ne sera pas réglée.

Question à l'attention de tout le monde, trouvez vous une différence de gestion des courses AMU entre les heures de bureau et le reste de la semaine ? J'attend les réponses, merci d'avance.

par vieux Mer 15 Déc - 4:55

tirli a écrit:
Question à l'attention de tout le monde, trouvez vous une différence de gestion des courses AMU entre les heures de bureau et le reste de la semaine ? J'attend les réponses, merci d'avance.

Je ne comprend pas le sens de ta question. Heures de bureau et AMU, ce n'est pas compatible.

par tirli Mer 15 Déc - 5:11

Excuse moi vieux, je ne posais la question que pour les usagers du centre 100 de Mons.

Je voudrais m'assurer si les ambulanciers voyaient une différence dans leur motifs d'envoi entre les interventions qui se passent durant les heures de bureau et celles durant les autres moments.

par Narcan Mer 15 Déc - 6:19

tirli a écrit:Question à l'attention de tout le monde, trouvez vous une différence de gestion des courses AMU entre les heures de bureau et le reste de la semaine ? J'attend les réponses, merci d'avance.

Non..c'est "personne dépendant"..
Les bons sont bons à toute heure... Very Happy

Les moins bons aussi....... Mad

par pinpon.be Mer 15 Déc - 9:53

Y a pas d'heure pour en charger, du bitu hennuyer ! jump

par tirli Mer 15 Déc - 10:38

OK, parce que les infirmiers "coatch" sont déjà présents en semaine de la journée, et si ça ne change rien maintenant, je vois pas quelle différence ça fera quand ils seront là le weekend en plus.

Faut qu'on m'explique.

par Narcan Mer 15 Déc - 11:04

tirli a écrit:OK, parce que les infirmiers "coatch" sont déjà présents en semaine de la journée, et si ça ne change rien maintenant, je vois pas quelle différence ça fera quand ils seront là le weekend en plus.

Faut qu'on m'explique.

C'est d'une simplicité biblique: actuellement les infirmiers-régulateurs n'ont aucune autorité opérationnelle ni hiérarchique sur les préposés qui sont employés communaux (ou de l'IILE ou de la Région)...
Avec la loi 112, les choses vont changer.

fumette

par tirli Mer 15 Déc - 12:02

Quelles choses vont changer ? La communication et le questionnement sont quand même suivis en direct (voir rectifié) par l'infirmier quand il est présent dans la salle. C'est quand même le but de leur présence.

Je ne vois pas ce que le fait qu'il puisse directement 'punir' sans passer par un officier du SI va changer à ce questionnement.

Surtout que personnellement je tiens toujours compte de leur avis ainsi que de l'avis de mes collègues. Et qu'au final le résultat est le même.

par Narcan Mer 15 Déc - 12:14

Qui vivra verra... Smile

par manuallo Mer 15 Déc - 23:01

bonjour Tirli , moi personnellement je crois que les questions ne changeront pas, se seront les mêmes, maintenant je crois que la régulation quand à l'envoi d'un smur ou d'un pit (à l'avenir ) sera peut etre mieux gérée par un infirmier que par un centraliste . Les centralistes font du trés bon travail, mais je crois qu'un infirmier régulateur apportera un plus quand au moyen a engagé sur une quelconque intervention.
Ceci dit se n'est qu'un avis personnel

par VAN BELLINGHEN Mer 15 Déc - 23:43

Il faut voir avec quels critères on met les infirmiers régulateurs (expérience) et pourquoi pas comme en France des médecins qui peuvent prendre d'autres décisions . L'expérience a exsité notamment à Charleroi mais là aussi il faut mettre des gens de terrain.

par vieux Jeu 16 Déc - 4:30

1/ Les médecins ont la fâcheuse tendance à vouloir établir un diagnostic au lieu de se contenter des symptômes = perte de temps.

2/ L'expérience professionnelle d'un infirmier apporte beaucoup à une régulation, mais il doit avoir le dernier mot opérationnel, c'est évident.

3/ La première question à ajouter est, d'après moi : "Depuis quand ?"

par furet Jeu 16 Déc - 21:29

et pour les appels pompiers alors ????

par vieux Ven 17 Déc - 8:52

furet a écrit:et pour les appels pompiers alors ????

A mon avis, d'ici 3 à 4 ans tu n'en n'auras plus.

par tirli Ven 17 Déc - 9:30

VAN BELLINGHEN a écrit:Il faut voir avec quels critères on met les infirmiers régulateurs (expérience) et pourquoi pas comme en France des médecins qui peuvent prendre d'autres décisions . L'expérience a exsité notamment à Charleroi mais là aussi il faut mettre des gens de terrain.

Pour ma part, les infirmiers affectés au centre 100 de Mons ont toutes les compétences et expériences nécessaires à leur mission.

par VAN BELLINGHEN Ven 17 Déc - 9:50

je ne doute pas des capacités des infirmiers du 100 de Mons et tant mieux s'il sont compétents et je ne ferai pas d'autres commentaires .Le problème à mon avis dépend de l'interlocuteur qui est au bout du fil et cela on peut pas améliorer grand chose dans des situations on pourra bien cerne le problème dans d'autres ce sera impossible .

par tirli Lun 20 Déc - 1:10

Pourquoi pas ajouter un psychologue à l'équipe de formateur. Après tout on fait un métier de communication, on ne soigne personne.

J'aurais même ajouté un géographe si on n'avait pas eu un si bon outil de cartographie.

par sebbsi Lun 20 Déc - 1:29

tirli a écrit:Pourquoi pas ajouter un psychologue à l'équipe de formateur. Après tout on fait un métier de communication, on ne soigne personne.

J'aurais même ajouté un géographe si on n'avait pas eu un si bon outil de cartographie.

Mouais ... sauf que par téléphone, l'appelant donne des symptômes, décrivent l'état physique et les centralistes ne connaissent pas toutes les pathologies. L'infirmier de part sa formation de base, sa formation continue et aussi son expérience peut conseiller sur l'envoi des secours.

Certe, par téléphone on ne soigne pas directement mais tu peux améliorer la prise en charge du patient.

Pour moi l'infirmier régulateur est un plus non négligeable. N'oublions pas que c'est le patient qui doit en tirer le bénéfice.

@+

par tirli Mar 21 Déc - 14:53

Dans ce cas, un médecin est encore mieux formé.

par sebbsi Mar 21 Déc - 20:01

Certe mais on a deja du mal à en trouver pour les hôpitaux.

par vieux Mar 21 Déc - 21:21

Les médecins sont "trop" formés à établir un diagnostic.
Ils seront plus performant dans tous les cas ... individuels, mais auront plus de mal à avoir une vue d'ensemble.

par christop Lun 3 Jan - 9:24

Il y a des jours où le travail de régulation est merveilleux et d'autres où il est quasi absent. Pourtant, ce rôle est crucial pour pouvoir appliquer le concept de réponse garduée.

A Gilly, on constate tout de même un léger mieux aux heures ouvrables. En effet, le SAPG met à la disposition du centre 112 un départ premiers secours et un départ PIT (en collaboration avec l'hôpital St Joseph). En dehors de ces heures, il n'y a qu'un départ PIT.

Il est certain que la qualité de la régulation influence l'humeur des différents intervenants ...

par Kergan Dim 16 Jan - 17:15

Ben oui pourquoi ne pas mettre que des infirmiers ou des médecins pour gérer les appels, les pompiers dans leurs camions, et les civiles pour la gestion administrative.... tant qu'à faire, mettons aussi des infirmiers dans les ambulances, l'infirmier de part sa formation de base, sa formation continue et aussi son expérience est plus compétent que des pompiers pour porter secours aux victimes...
Enfin on voit où "on" veut (va) en venir dans le futur !!!!

par huts Lun 24 Jan - 2:57

quoi qu'il en soit c'est une personne qui parle a une personne en détresse et rien n'est facile ,quel que soit le côté on l'on se trouve, chapeau pour votre boulot messieurs et mesdames les centralistes

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