Alphonse Peeters : Quatre décennies à combattre le feu
www.Secours112.net - Services de Secours Belges :: Le domaine des secours - Hulpdiensten gebied :: Carnet officiel & messages de soutien - Officiële aankondigingen & steunbetuigingen
Page 1 sur 1
Alphonse Peeters : Quatre décennies à combattre le feu
www.dhnet.net a écrit:Alphonse Peeters a connu l’époque héroïque des interventions sans masque à gaz sur des échelles en bois
En quarante ans de carrière comme pompier dans les casernes bruxelloises, Alphonse Peeters a pratiquement tout vu.
De ses débuts comme jeune sapeur dans les années 70, jusqu’à la fin de sa carrière en tant qu’adjudant de compagnie fin des années 2000, beaucoup de choses ont changé…
“Le matériel a bien évolué. On est beaucoup mieux équipé maintenant que l’on ne l’était avant”, explique le retraité de 63 ans qui a travaillé jusqu’en 2009 à la caserne de l’Héliport avec 134 hommes sous sa responsabilité.
“Avant, il y avait aussi beaucoup plus de gros incendies. C’est la preuve que la prévention fonctionne bien. Mais aussi que l’habitat est beaucoup plus sûr qu’avant. Par exemple aujourd’hui, il n’y a quasiment plus de feux de cheminées. Avant, on en avait au moins un par jour” , ajoute l’ex-adjudant qui a continué à partir en intervention jusqu’au dernier jour avant sa retraite. “Le travail de bureau, ça n’a jamais été pour moi”, s’amuse Alphonse.
Pourtant, le métier n’a pas été rose tous les jours. Il était dur dans les années 70 et 80. “On travaillait 24 heures d’affiler, on avait ensuite 24 heures de repos” . Alphonse a aussi été régulièrement blessé. Une double fracture de la malléole et de nombreuses brûlures. “Cela permettait à la moustache de repousser plus drue” , plaisante-t-il. “Dans le feu de l’action – sans mauvais jeu de mot (rires) – on n’a pas le temps de penser. Ce n’est qu’après que l’on se rend compte des risques et que l’on a peur.”
Et les risques sont là : en quarante années de carrière, ce sont huit “copains qui sont partis.” Comme en 78 lorsqu’un ami d’Alphonse est descendu tout seul dans les sous-sols enfumés du Sarma Josaphat et n’en est jamais remonté. “Il y avait tellement de fumée qu’il s’est perdu.” À l’époque, pas encore de masque à oxygène, du coup, Serge n’est jamais remonté.
Pour oublier la dureté d’un métier très souvent confronté à la mort, il y a l’humour et l’esprit de camaraderie. “On ne garde que le meilleur et on oublie les trucs sordides. L’important dans une caserne c’est d’être soudé. Si il y en a un qui ne fait pas son travail, il met en danger les autres.” Et Adolphe Peeters de rappeler qu’être un homme du feu est un métier fantastique. “On ne fait jamais deux fois la même intervention…”
Sujets similaires
» Anderlecht : adjudant Peeters (date inconnue)
» Nivelles : Djan Djote équipé pour combattre le feu
» Foto's uit de oude doos brandweer Lier .(foto's H.Peeters.)
» Quatre pompiers professionnels en plus à Jodoigne
» Péruwelz : Départ de quatre pompiers
» Nivelles : Djan Djote équipé pour combattre le feu
» Foto's uit de oude doos brandweer Lier .(foto's H.Peeters.)
» Quatre pompiers professionnels en plus à Jodoigne
» Péruwelz : Départ de quatre pompiers
www.Secours112.net - Services de Secours Belges :: Le domaine des secours - Hulpdiensten gebied :: Carnet officiel & messages de soutien - Officiële aankondigingen & steunbetuigingen
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|