Il détecte les faux appels d’urgence

La Province a écrit:Des ingénieurs de l’université de Delft, aux Pays-Bas, ont mis au point un système permettant d’identifier les faux appels dans les services d’urgence. Il s’agit d’un détecteur qui, sur base de la tonalité de la voix, permet de dire si la personne appelle bien pour un accident réel. Cet appareil recherche les traces de stress ou de sentiments de peur, par exemple. Ceux-ci influenceraient la vitesse à laquelle on parle mais aussi la hauteur de la voix et la respiration.

Des faux appels, tous les services d’urgence en reçoivent. Chaque année, la police fédérale dénombre en moyenne plus de 900 appels nuisibles au numéro 101, “ Sur 3.000 appels par jour, nous en avons entre 10 et 20 qui sont des appels intempestifs, des faux appels ”, explique Marnix Peysson, préposé au Centre d’information et de communication (CIC) de la province du Hainaut, le ”Centre 100 ”. “ Et il y en a plus pendant les vacances. Souvent, ce sont des enfants, des jeunes qui font des blagues. ”

Plaisantins démasqués
Dans les centres d’appel, les préposés ont quelques “ trucs ” pour repérer ces faux appels. “Si l’appel vient d’une cabine téléphonique ”, poursuit Marnix Peysson, “ on se méfie déjà. À l’opposé, si ça vient d’un fixe, cela risque beaucoup moins d’être un plaisantin, parce que l’appel est identifié. Pareil si c’est un GSM qui est dans l’annuaire. ”

Les préposés au centre d’appel de Mons ont aussi devant les yeux une liste d’une trentaine de numéros de GSM, des habitués de ces plaisanteries douteuses. “ Nous posons aussi beaucoup de questions aux appelants ”, explique encore Marnix Peysson. “ Pas parce qu’on se méfie, mais parce qu’il faut savoir s’il faut envoyer une ambulance médicalisée, la désincarcération... Et au cours de cette conversation, qui dure généralement une bonne minute, nous pouvons souvent dire s’il s’agit d’une plaisanterie. Ainsi, la semaine passée, une fillette a téléphoné pour dire que sa maison était en feu, mais on a entendu rire derrière elle... Mais si on est dans le doute, on envoie toujours les secours. ” Un détecteur dans le genre de celui qui a été mis au point les aiderait-il? “ Peut-être, mais on ne s’y fierait pas à 100 % ”, répond le préposé. “ Je préfère envoyer les secours pour rien. Si je ne le faisais pas, cela m’empêcherait de dormir. ”

Cheap a écrit:

La Province a écrit: Il s’agit d’un détecteur qui, sur base de la tonalité de la voix, permet de dire si la personne appelle bien pour un accident réel. Cet appareil recherche les traces de stress ou de sentiments de peur, par exemple. Ceux-ci influenceraient la vitesse à laquelle on parle mais aussi la hauteur de la voix et la respiration.