01 10 11 SI Limbourg départ à la retraite du lieutenant Van Biene (photos)

Le départ de Georges Van Biene

Yves HURARD www.lavenir.net

LIMBOURG - Il quittait samedi soir le service d’incendie après 35 années de présence. L’émotion de Georges Van Biene était bien réelle.

Soixante ans : c’est la date butoir à laquelle les pompiers volontaires doivent obligatoirement se retirer, au contraire des professionnels qui peuvent tenir jusqu’à 65 ans. Un paradoxe que le sous-lieutenant Georges Van Biene ne manquait pas d’épingler, samedi, à l’heure de son départ. Un départ d’autant plus émouvant que l’intéressé ignorait tout de la petite fête concoctée en son honneur par les responsables du Service communal d’Incendie de Limbourg.

C’était donc une belle surprise que lui réservaient ses amis, venus lui rendre une dernière visite de courtoisie dans le cadre d’une soirée très conviviale. Une soirée au cours de laquelle le commandant Michel Braham rappelait les points forts de la carrière de Georges Van Biene, agent des postes bien connu à Limbourg, qui allait s’investir sans demi-mesure dans ses fonctions d’officier au service d’incendie.

« En 1976, lors de son arrivée, il ressemblait à d’Artagnan. Épicurien, jardinier hors pair et spécialiste de la tomate cerise, il fut aussi un officier qui peut se revendiquer d’un travail phénoménal au service d’incendie» commentait le chef de corps.

Et de fait, s’il passe son brevet d’officier en 1979, Georges Van Biene fut aussi durant plus de quinze ans chargé de cours à l’École Provinciale des pompiers à Liège, pour la formation des sapeurs et des caporaux. Pompier effectif à Limbourg dès 1981, il devient secrétaire avec Jean-Marc Foguenne en décembre 1 982.

Ce n’est donc pas sans émotion que l’intéressé s’adressait à son tour à tous ses amis pompiers qui soulignait l’important travail accompli depuis cinq ans pour faire des sapeurs limbourgeois de vrais soldats du feu.

« Nous sommes loin aujourd’hui de l’amateurisme des débuts, et l’infrastructure performante dont nous disposons aujourd’hui n’est pas étrangère à l’amélioration générale de la formation».

Celui qui a connu l’une après l’autre les trois implantations du service communal d’incendie est très heureux en effet de cet outil opérationnel depuis 1998, dans lequel trois équipes s’entraînent en permanence.

Mais si la législation l’oblige à quitter la caserne Georges Van Biene continuera pourtant à se dévouer au service du secrétariat. Et samedi soir, après la fête, il s’en retournait en emportant en souvenir son casque de pompier.¦

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Ah encore un qui va pouvoir profiter de soi et de sa famille. Bonne retraite.