le sport et les pompiers
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le sport et les pompiers
source de actu 24
L’équivalent d’une étape du tour de France chaque jour. C’est la distance que parcourt Dries Echelpoels chaque jour. L’homme n’est pourtant pas un cycliste professionnel. Il est pompier dans la région anversoise. Mais chaque matin, quand il travaille, il enfourche sa bicyclette pour se rendre sur son lieu de travail.
Un déménagement pas de tout repos
112 kilomètres à l’aller, 112 kilomètres au retour. Une habitude prise il y a plus de quinze ans, en 1996. L’homme n’habitait alors «qu’à» trente kilomètres de son lieu de travail. Mais comme il l’indique dans Het Nieuwsblad ce matin, la distance s’est quelque peu allongée depuis l’été 2011, quand il est allé «chercher le calme des Ardennes flamandes », et plus précisément dans la région de Brakel. «Mais cela ne m’a pas effrayé.»
«La distance n’est pas un problème pour moi, poursuit-il. Je roule dans des courses cyclistes le week-end. Et la météo ne m’affecte pas vraiment non plus. Depuis que j’ai déménagé, je n’ai pas encore pris une seule fois la voiture pour aller travailler. Même pas quand il neigeait.» Tout au plus l’homme s’équipe-t-il davantage selon les circonstances. Un pull en plus quand il gèle, des pneus spéciaux pour la neige.
Près de huit heures au total…
L’auto le stresse, dit-il, «surtout durant les heures de pointe, le matin et le soir.» Mais cette «balade» lui prend du temps : 3h45 pour aller travailler, 4h pour le retour…
Évidemment, cela n’est pas sans conséquence sur sa vie de famille. Mais sa femme s’en accommode très bien dit-il. Dries Echelpoels travaille par «shift» de douze heures. Il bénéficie ensuite d’un jour de repos, ce qui laisse du temps au couple pour se reposer. «Elle sait à quel point j’ai besoin du calme de mon vélo.»
Et le sympathique bonhomme de concéder : «Certains me prennent pour un fou. Mais mieux vaut un fou heureux que quelqu’un qui s’assoit chaque jour pressé dans sa voiture parce qu’il se retrouve à nouveau dans les files.»
quel courrage surtout si il fait cela après une intervention assez intense
L’équivalent d’une étape du tour de France chaque jour. C’est la distance que parcourt Dries Echelpoels chaque jour. L’homme n’est pourtant pas un cycliste professionnel. Il est pompier dans la région anversoise. Mais chaque matin, quand il travaille, il enfourche sa bicyclette pour se rendre sur son lieu de travail.
Un déménagement pas de tout repos
112 kilomètres à l’aller, 112 kilomètres au retour. Une habitude prise il y a plus de quinze ans, en 1996. L’homme n’habitait alors «qu’à» trente kilomètres de son lieu de travail. Mais comme il l’indique dans Het Nieuwsblad ce matin, la distance s’est quelque peu allongée depuis l’été 2011, quand il est allé «chercher le calme des Ardennes flamandes », et plus précisément dans la région de Brakel. «Mais cela ne m’a pas effrayé.»
«La distance n’est pas un problème pour moi, poursuit-il. Je roule dans des courses cyclistes le week-end. Et la météo ne m’affecte pas vraiment non plus. Depuis que j’ai déménagé, je n’ai pas encore pris une seule fois la voiture pour aller travailler. Même pas quand il neigeait.» Tout au plus l’homme s’équipe-t-il davantage selon les circonstances. Un pull en plus quand il gèle, des pneus spéciaux pour la neige.
Près de huit heures au total…
L’auto le stresse, dit-il, «surtout durant les heures de pointe, le matin et le soir.» Mais cette «balade» lui prend du temps : 3h45 pour aller travailler, 4h pour le retour…
Évidemment, cela n’est pas sans conséquence sur sa vie de famille. Mais sa femme s’en accommode très bien dit-il. Dries Echelpoels travaille par «shift» de douze heures. Il bénéficie ensuite d’un jour de repos, ce qui laisse du temps au couple pour se reposer. «Elle sait à quel point j’ai besoin du calme de mon vélo.»
Et le sympathique bonhomme de concéder : «Certains me prennent pour un fou. Mais mieux vaut un fou heureux que quelqu’un qui s’assoit chaque jour pressé dans sa voiture parce qu’il se retrouve à nouveau dans les files.»
quel courrage surtout si il fait cela après une intervention assez intense
pompierpro- Nombre de messages : 5832
Age : 51
Localisation : sambreville
Date d'inscription : 28/02/2007
Re: le sport et les pompiers
www.lavenir.net a écrit:La forme physique des sapeurs belges est assez aléatoire car aucun suivi de leur condition n’était imposé. Désormais une circulaire a été rédigée sur le sujet. Chacune des 34 nouvelles zones de secours du pays rédigera un règlement qui lui sera propre.
Une «maigre» circulaire? Stéphane Bouquette, commandant des pompiers de Huy regrette que le gouvernement ne se soit pas accordé sur un arrêté royal. «On aurait pu aller tous dans la même direction et avoir des dispositions transitoires pour les pompiers en place.»
Il y a un an, le Conseil des ministres avait rejeté l’idée d’en faire une loi. La fédération et les syndicats de pompiers avaient marqué leur indignation.
Car un pompier en forme, c’est avant tout un pompier en sécurité. Son boulot est exigeant et un professionnel en méforme est forcément moins efficace. «L’arrêté royal aurait été la solution, regrette le commandant hutois. Mais si l’ensemble des pompiers devait répondre aux tests, on aurait dû fermer des casernes.»
Maintenir ses pompiers en forme, le commandant estime que ce n’est pas toujours évident pendant les heures de travail. «En journée, de 8hà 20 h, ils sont occupés à d’autres tâches. À partir de 17 h, j’ai libéré un créneau horaire car c’est la période qui s’y prête le mieux.»
Dans sa caserne, le commandant des pompiers hutois compte mettre en place un projet dédié au sport. Un coordinateur a été désigné et chaque peloton aura son délégué sport. «On va tester cette circulaire. On vient aussi de débloquer un budget pour développer des ateliers et placer une sono dans la cour pour être informé des départs.» Un parcours vita est aussi en cours d’aménagement autour de la caserne.
Entretenir sa forme, c’est aussi une sorte de devoir moral pour l’homme du feu. «L’objectif, c’est la sécurité du pompier. Pas d’en faire des triathlètes! Au vu de leurs horaires de travail, ce n’est pas en caserne qu’on aura le temps pour maintenir cette aptitude. Quand ils sont de garde la nuit, c’est difficile de les faire courir. Il faut aussi une bonne hygiène de vie dans le privé.»
Pour les pompiers volontaires, l’encadrement est plus difficilement envisageable. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas en permanence à la caserne. «Et si on les appelle pour faire du sport, il faut prévoir un budget.»
Toutes ces bonnes intentions seront propres à chaque zone de secours. Ce sont les conseils de zone qui seront chargés de mettre les projets en place. Et chacun fera sa petite «popote sportive» dans sa caserne. Suffisant pour remettre tous les pompiers à niveau? Il semblerait qu’il y aurait quand même du boulot… «Comme il n’y avait pas d’imposition légale, on avait des services régionaux à plusieurs vitesses. Pour certains, c’était inscrit dans les coutumes. Pour d’autres, pas du tout…»
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