Il prétend avoir posé des gestes de secouriste plutôt que des attouchements

LIÈGE - Un quadragénaire liégeois doit répondre devant le tribunal correctionnel de plusieurs faits d’attentats à la pudeur sur des jeunes filles. Pour se défendre, il a prétendu que ses victimes étaient ivres et qu’il avait posé des gestes de secouriste. Un expert a constaté que ses gestes n’étaient pas adaptés à la situation décrite.

À plusieurs reprises, le prévenu aurait profité de l’état d’ivresse de plusieurs jeunes filles pour poser sur elles des actes de caresses. Ces jeunes filles avaient exposé qu’elles se trouvaient chez le prévenu lorsqu’il les a déshabillées et avait approché ses mains au niveau de leurs parties intimes.

Le prévenu s’était défendu lors d’une précédente audience en exposant qu’il disposait d’un brevet de secouriste et que c’est dans le contexte de soins qu’il avait posé ces gestes.

Le tribunal avait été interpellé par la nature de ces gestes puisqu’il était question d’ôter les sous-vêtements des victimes, de prendre leur pouls entre les jambes, de tenter de les faire vomir, de les faire manger et de leur faire boire du café pour diminuer leur tension. Un expert avait été désigné afin d’évaluer la crédibilité de ces gestes.

L’homme a déposé son brevet de secouriste auprès du tribunal. Mais un médecin légiste n’a pas confirmé l’intérêt médical de ces gestes s’ils ne sont pas combinés à un appel à des secours spécialisés dans un cas grave de perte de connaissance. Les gestes posés par le prévenu relèvent principalement d’actes médicaux posés par des gens non-initiés à la pratique des secours.

L’affaire a été remise au 21 décembre prochain pour réquisitoire et plaidoiries.

vieux a écrit:- le passant : écoutez moi, c'est moi qui vous ai appelé, je suis secouriste
- le professionnel : c'est pas grave, maintenant je suis là, nous allons le (la) soigné(e) quand même

LIÈGE - Le parquet a requis vendredi devant le tribunal correctionnel de Liège une peine de 18 mois de prison contre un quadragénaire liégeois accusé d'attentats à la pudeur sur plusieurs jeunes filles.

L'homme prétendait avoir posé des gestes de secouriste sur des victimes sous influence de l'alcool et niait avoir profité de l'occasion pour les déshabiller et abuser d'elles. Les jeunes filles victimes des faits avaient exposé qu'elles se trouvaient chez le prévenu lorsqu'il les a déshabillées et avait approché ses mains au niveau de leurs parties intimes. Le prévenu avait soutenu qu'il disposait d'un brevet de secouriste et que c'est dans un contexte de soins sur des jeunes filles ivres qu'il avait posé ces gestes.

Des gestes sans intérêt médical

Le prévenu avait ôté les sous-vêtements des victimes, pris leur pouls entre les jambes, tenté de les faire vomir ou de les faire manger et essayé de leur faire boire du café pour diminuer leur tension. L'homme disposait bien d'un brevet de secouriste mais un médecin légiste consulté par le tribunal n'a pas confirmé l'intérêt médical des gestes posés s'ils ne sont pas combinés à un appel à des secours spécialisés dans un cas grave de perte de connaissance.

Le parquet a aussi souligné une tendance antisociale et narcissique chez le prévenu, avec une attitude de perversité lors de la commission des faits. Le substitut Clément a requis une peine de 18 mois de prison. La défense a plaidé l'acquittement à titre principal. Le jugement est prévu le 18 janvier.