Les urgences de Bastogne, Marche et Libramont refusent un blessé grave

BASTOGNE - Dans la nuit du 21 au 22 février, le service d’urgence de l’hôpital de Bastogne a refusé de prendre en charge un accidenté de la route entre la vie et la mort. Dans la foulée, les SUS (service d’urgence spécialisée) de Marche et de Libramont ont également dit non à ce même polytraumatisé qui se trouvait dans un état critique.

Il a finalement été transféré à Arlon, hôpital nettement plus éloigné du lieu de l’accident, avec tous les risques que cela comportait.

Pourtant, la loi sur l’aide médicale urgente est sans équivoque : un service d’urgence ne peut refuser un patient, qui plus est, s’il est dans un état instable, quitte évidemment à le transférer plus tard après avoir stabilisé tous les paramètres. Il semblerait même que ces refus ne soient pas exceptionnels. Un véritable scandale !

Les raisons invoquées sont un service de garde déjà occupé et un manque de place. Or, le rôle d’un service d’urgence n’est pas d’hospitaliser, mais de stabiliser le patient, quitte à le transférer dans de meilleures conditions par la suite. Un jeune homme luttant contre la mort a été pris en otage par les hôpitaux. En filigrane, c’est un secret de polichinelle qu’il existe une rivalité entre certains SMUR. Même sur les lieux de l’accident, il y a eu de la friction.

source : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130308_020

Je serais curieux d'avoir la version des services concernés. Je doute qu'un hôpital refuse un patient sans raison valable. Quand à l'article, si je puis me permettre "Or, le rôle d’un service d’urgence n’est pas d’hospitaliser", allez expliquer ca aux nombreux patients que nous refoulons tous les jours faute de place dans l’hôpital, allez expliquer accueillir un polytrauma alors que vous avez 3 déchocs en même temps et que vous n’êtes censé n'en avoir que deux. La situation est certes affolante pour le patient qui se fait promener mais nous vivons dans une situation de surcharge permanente ce qui fait courir un grand risque aussi bien à la population qu'au personnel soignant. En effet comment voulez-vous travailler en sécurité quand vous êtes un voire deux infirmiers pour gérer 3 patients instables (faits véridique, 3 fois cette semaine dans mon service) dans un déchoquage prévu pour deux patients, le tout avec un service de soins intensifs remplis et des hôpitaux voisins dans la même situation.

@ Napou
Mwai...
Tout comme toi, je serais curieux d'entendre la version des trois SUS..
Ceci dit, sur le fond, l'article a parfaitement raison:
- accueillir un patient dans le SUS et
- hospitaliser un patient dans une institution
sont deux choses totalement distinctes...même si, comme tu le dis si bien, c'est très difficile à expliquer au patient moyen...
Et une admission 100 est une réquisition qu'on ne peut pas refuser.
Quitte à utiliser le même système, après stabilisation, pour transférer le patient (Art. 9 de l'AR du 2 avril 65).

La question que je me pose c'est le service à t'il dit "non" a une ambulance arrivant devant sa porte ou bien à-t-il dit par téléphone au smuriste qui cherchait une place dans un service de soins intensifs "on a rien ici". ?

Je trouve que il y a un monde de différence.

Absolument..

Encore faut il quand tu as accepté le patient dans ton SUS, trouver un place pour le transférer .....

Dernière en date : nous avons transférer une patiente de 76 ans d'un SUS X vers un hôpital Y pour son hospitalisation 72h après son admission dans le SUS X ..... faute de place disponible dans les .... hôpitaux de la région ...; et je ne vous dit même pas la pathologie où sinon vous en seriez encore plus offusqué ..... je ne vous dit pas, non plus, l'humeur de la famille .... m'enfin

Mais à part celà : tout va bien en république bananière ... et ce n'est pas de la faute du personnel soignant, loin de là mon idée, mais bien de la Politique d'économie qui ferment des services, des hôpitaux, .... au profit de la rentabilité ...

Ce sont des choses qui arrivent tous les jours dans les grandes villes .... pourquoi en fait on un foin plus ici ....

Si le patient a été admis via le 100 (et dans ce cas seulement) on peut exiger du CS112 qu'il trouve la place (en exécution de l'Art 9 de l'AR déjà cité)...et qu'il requiert l'admission dans cet hôpital.

Je ne sais pas si de tels refus arrivent tous les jours dans les grandes villes...mais dans la région qui nous entoure toi et moi, je ne crois pas...

Je parle uniquement des admissions 100..
Les autres, c'est vrai que c'est la galère...

Narcan a écrit:Si le patient a été admis via le 100 (et dans ce cas seulement) on peut exiger du CS112 qu'il trouve la place (en exécution de l'Art 9 de l'AR déjà cité)...et qu'il requiert l'admission dans cet hôpital.

Je ne sais pas si de tels refus arrivent tous les jours dans les grandes villes...mais dans la région qui nous entoure toi et moi, je ne crois pas...

Je parle uniquement des admissions 100..
Les autres, c'est vrai que c'est la galère...

Il ne faut pas aller bien loin.... le type de situation vécue si dessus, je le vis régulièrement dans un hôpital dans le Vlaams Brabant, avec porte fermer et refus d'ouvrir le sas, police venue déjà constater les faits, Coamu prévenu, SPF...... et rien de rien ne change. Et jamais une seule ligne dans les journaux, et nous sommes loin d'être le seul smur ou service ambulance 100 a vivre cette situation avec cette hôpital.

Mais bon, cette région du pays n'est pas à toucher..... 1 poids, 2 mesures.

smur644 a écrit:Il ne faut pas aller bien loin.... le type de situation vécue si dessus, je le vis régulièrement dans un hôpital dans le Vlaams Brabant, avec porte fermer et refus d'ouvrir le sas, police venue déjà constater les faits, Coamu prévenu, SPF...... et rien de rien ne change. Et jamais une seule ligne dans les journaux, et nous sommes loin d'être le seul smur ou service ambulance 100 a vivre cette situation avec cette hôpital.

Mais bon, cette région du pays n'est pas à toucher..... 1 poids, 2 mesures.

[humour on]Tu parles de la Porte de Halle?
Mais là c'est un autre monde..on n'est plus dans le même espace-temps..
Es-tu sûr d'avoir sonné en néerlandais? C'est que ce n'est pas le même son de sonnerie...
Et puis tu es un SMUR Wallon...tu ne veux quand même pas que ton patient grève le budget des soins de santé d'en face?
Une sorte de "transfert de charges" en catimini?
Non mais... [humour off]

Ceci dit, je croyais les Luxembourgeois plus raisonnables..
Attendons d'en savoir plus.

Narcan a écrit:Si le patient a été admis via le 100 (et dans ce cas seulement) on peut exiger du CS112 qu'il trouve la place (en exécution de l'Art 9 de l'AR déjà cité)...et qu'il requiert l'admission dans cet hôpital.

Je ne sais pas si de tels refus arrivent tous les jours dans les grandes villes...mais dans la région qui nous entoure toi et moi, je ne crois pas...

Je parle uniquement des admissions 100..
Les autres, c'est vrai que c'est la galère...

hé voui, je parle des admissions 112 : ça arrive aussi régulièrement moins qu'en TMS (bien vrai) même si un patient doit être considéré de la même façon si c'est 112 ou TMS (en tout cas c'est ce que je pense, du respect du patient .... une suspicion de bronchite via le 112 et une suspicion de bronchite via le TMS ... c'est toujours une bronchite) .....

Mais quand il n'y a même pas une place pour assoir le patient sur une chaise dans le SUS, pensez vous que l'ambulance du SRI (pour exemple) va attendre .... donc le service ferme ses urgences et appelle tous zazimut les TMS pour venir transférer ou rapatrier les patients de retour à domicile avec un rdv en consultation pour le lendemain ou surlendemain et parfois des patients vraiment pas bien .... (mais on ne prévient pas spécialement le centre 112 via le formulaire car celà ne fait pas bien de fermer et puis risque de sanctions ... donc quand les ambulances 112 ou autres arrivent, on leur dit d'aller ailleurs) .... c'est pour celà que nous en TMS, avant de quitter le lieux de prise en charge, on téléphone pour savoir s'il accepte le patient .... et parfois et je dirais même de plus en plus souvent, c'est la galère ... faute de place d'hospitalisation .... haaaa économie, rentabilité, ....

J'ai même rencontré un jour une équipe d'ambulancier 112 avec leur patient sur le brancard attendre 45 min pour qu'on trouve une place pour déposer leur patient, le temps qu'il trouve un lit dans la réserve, et pour mettre le patient dans le couloir .... et pendant ce temps, une ambu112 indisponible pdt 45 min (bah, les ambulanciers étaient content, eux .... ça les faisaient souffler car ils n'avaient pas encore arrêtés ... lol)

Heureusement, ce n'est pas encore tous les jours que cela se passe ....mais de plus en plus quand même ....

@ Narcan : Vous dites "je parle uniquement des admissions 100, les autres, c'est vrai, c'est la galère" ..... est ce normal pour autant, pourquoi une discrimination ?

Pourquoi reconnaître que c'est une galère et ne rien faire ? .... ce n'est pas du 100, donc en tant que médecin, je laisse ce patient dans la détresse avec son TMS ..... (et je ne parle pas de vous mais de ces médecins qui le font et donc le pense peut être ! )

Je ne comprends pas

ceci dit, nous sortons du cadre de ce post ....

@Frank
Tu as parfaitement raison..
Je connais un cas où on était à deux doigts d'envoyer la police pour "libérer" une ambulance 112 qu'un SUS retenait en "otage" depuis près d'une heure..sous prétexte qu'il n'y a pas de lits..
Curieusement, quand ils ont entendu "police" le lit a fait son apparition tout seul...

Et pour les TMS qui galèrent...cela ferait effectivement un autre post intéressant..

@ Narcan, Oui je parle de cet espace-temps-là, oui nous conversons un maximum en néerlandais (ou quelques mots), une bonne partie du personnel est bon bilingue (ce débrouille pas mal), voir néerlandophone....
Et généralement (99.5%) quand nous allons chez eux, c'est avec des patients venant de leur royaume.... mais comme tu le soulignes c'est un autre monde.....

Je risque d'être en partie hors sujet la et je m'en excuse d'avance. Parfois cela se résume à une histoire d'entente entre membres du personnel des SUS et des Ambu... et d'entente (bonne ou mauvaise) entre hôpitaux pour les transferts de patiens.

Deux exemples vécus :

Annonces en mission 112 qu'on va vers l'hôpital X, l'hopital X demande si l'ont peut aller ailleurs car pas de place, et dans les 30 secondes, un autre service 112 indique qu'il va ailleur vu le message qu'on m'a délivrer et on lui répond non tu peux y aller... leur ambu et leurs badges devaient être plus brillant que les notres...


Demande de transfert médicalisé, de service de réa à service de réa. (TMS cette fois) d'un hôpital X vers un hôpital Y (distance 45km). L'hôpital X demadeur me dis que l'hôpital Y fournis le médecin, donc 45km pour aller chercher le médecin. Arrivé à l'hôpital Y, surpriseeeee, l'hôpital Y accepte le patient mais pas de médicalisé, donc retour à l'hôpital X pour prendre médecin et patient et la, re surprise, l'hôpital X refuse de faire partir un doc de réa ou de SUS pour ce transfert... la solution que le doc des SUS à trouvé : Partir seul, si le patient reste stable c'est tout bon, 45km en code3 ca va vite... si pas attendre d'être sur le coin de l'hôpital Y pour faire appel au SMUR qui sera celui de l'hôpital Y à ce moment la... nous avons refuser le transfert car aucun n'a voulu nous mettre cela noir sur blanc... et ils ont fait appel à qq1 d'autre.

Tout les cas sont bien sur différents, de toute manière on ne connaît pas le "fond" de l'histoire...
mais sur Bruxelles, lorsque qu'un service d'urgence hospitalier quel qu'il soit est débordé, soit par le nombre, soit par la gravité des entrants, il lui suffit de téléphoner à la centrale 112, d'expliquer le pourquoi du comment et de suspendre momentanément toutes entrées supplémentaires.

Il est évident que c'est plus facile en milieu urbain étant donné le nombre de services d'urgences au km².

Je me permets de vous suggérer d'essayer de vous procurer la version pdf de l'article, moins sommaire, ou le journal de ce jour : on y évoque une intervention très difficile à gérer, une situation de grande tension entre intervenants ( lire entre les lignes : la guerre des SMUR ), l'arrivée simultanée à l'hôpital de DEUX polytraumatisés issus de l'accident et un avis fort prudent du Dr. Deleuze.

Jammy 12 a écrit:mais sur Bruxelles, lorsque qu'un service d'urgence hospitalier quel qu'il soit est débordé, soit par le nombre, soit par la gravité des entrants, il lui suffit de téléphoner à la centrale 112, d'expliquer le pourquoi du comment et de suspendre momentanément toutes entrées supplémentaires.

Il est évident que c'est plus facile en milieu urbain étant donné le nombre de services d'urgences au km².

En théorie c'est aussi simple, mais en pratique, a chaque fois que nous avons tenté cette manœuvre vu l'état de notre service (il faut savoir que quotidiennement des patients sont couchés sur des brancards dans le couloir sans monitoring alors que cela serait important chez eux et qu'avoir 3 déchocs dans une salle prévue pour 2 n'est pas une situation très rare) et bien la réponse à été "hors de question", que ce soit de notre hiérarchie ou bien de la centrale (je reconnais que c'est la hiérarchie que le refuse le plus régulièrement).

@ Napou... ,

il est dommage que la hiérarchie ou le centraliste le refusent car finalement, le patient, de ce fait, n'a pas droit aux soins optimisés...

Comme régulièrement en Belgique c'est un peu chacun sa popote...

gl a écrit:Je me permets de vous suggérer d'essayer de vous procurer la version pdf de l'article, moins sommaire, ou le journal de ce jour : on y évoque une intervention très difficile à gérer, une situation de grande tension entre intervenants ( lire entre les lignes : la guerre des SMUR ), l'arrivée simultanée à l'hôpital de DEUX polytraumatisés issus de l'accident et un avis fort prudent du Dr. Deleuze.

Ne pourrais-tu pas le scanner et le mettre sur le site?

Bah apparement c'est pas du tout grave puisqu'on leur a donné l'agréation 112 pour les Urgences. Ca aurait été le fils d'un politique, on aurait très certainement plus JAMAIS entendu parlé d'urgence sur Bastogne.

J'ai lu l'article complet.
C'est un peu plus clair mais pas beaucoup plus...
Sur place 1 mort et 2 blessés dits "graves".
Deux SMUR sur place et on devine une certaine "ambiance".
Un des blessés est orienté vers Bastogne ou le SUS le prend en charge.
Normal qu'ils n'en prennent pas un deuxième.
Une bonne régulation veut que l'autre aille ailleurs.
Mais l'article ne dit pas vraiment pourquoi Marche et Libramont, qui sont plus proches qu'Arlon, ont refusé..

il semblerait qu'ils ai fait demande éventuellement d'une place en réa et que celle de Marche était full d'ou leur refus.

Quelqu'un sait-il où a eu lieu cet accident?
Ce n'est pas dit dans l'article et je ne trouve pas trace de cet accident sur Google...

Tragique accident, jeudi soir (21 février 13) à Mageret. Un jeune, JS, originaire de La Roche, y a perdu la vie. Il était apprécié dans la région.

Ce jeudi, vers 22h20, un jeune homme de La Roche, JS, est décédé dans un accident de voiture près de Mageret (Bastogne). À la sortie d’un virage, le jeune Rochois est entré en collision frontale, assez violemment, avec une autre voiture sur la route Bastogne-Clervaux, à la sortie de Mageret, au lieu-dit «Le poteau de Alhez».

JS, né en octobre 1990 et domicilié, pour des raisons professionnelles, au Grand-Duché, est décédé sur le coup. Les deux occupants de l’autre voiture, PW et GT, ont été grièvement blessés et transportés vers les hôpitaux d’Arlon et Bastogne, par les ambulances de Bastogne. Le SMUR du CMH de Bra-sur-Lienne ainsi qu’un renfort de Libramont étaient également sur les lieux. Le constat a été effectué par la police de la zone Centre Ardenne. Un expert a été désigné afin de déterminer les circonstances de l’accident. Ce sont les pompes funèbres Gierens qui ont pris en charge la dépouille du jeune homme.

Source: lavenir.net

Mageret - Libramont : 40 km par voies rapides
Mageret - Marche en Famenne : 49 km par voies rapides
Mageret - Arlon : 45 km par voies rapides

Source : google map

Encore beaucoup de bruits pour pas grand chose ...

Sans oublier que Bra était sur place du coup les voies rapides...

Napou a écrit:Sans oublier que Bra était sur place du coup les voies rapides...

Oui, mais était-il sur place avec l'hélico, ou avec le smur routier ? Selon la video, il semble qu'il s'agisse du smur routier

Bra était "terrestre"..
Pour le reste, l'article, c'est beaucoup de vent pour rien.
Il y avait deux polytraumas. Bastogne ne pouvait en prendre qu'un.
L'autre devait de toute manière "voyager".
Et des trois autres SUS, Arlon n'est pas le plus éloigné en temps.

La seule question pertinente est : a-t-on fait le bon choix entre les deux....

Du sang et des boyaux pour faire vendre.
Et charger inutilement les gens du SUS de Bastogne qui n'ont pas besoin de ça...

Bra était effectivement avec le smur routier car brouillard ce jour là donc impossible pour décollage de l'hélico voilà pour l'info

Il me semblait bien.
Ce que je repproche a ce genre d'article, c'est que la population "basique" voit croire que l'on a transporté le patient devant chaque porte d'entrée d'hosto et qu'il s'est fait refuser... et que le gars aura passé du temps dans l'ambu a voyager alors que ce n'est pas le cas du tout. Et qd on regarde la carte, du lieu d'intervention, Marche semble aussi éloigné qu'Arlon a peu de chose près. Le problème de l'étendue du la prov du Lux et de la distance entre les hopitaux avec service d'urgences est encore mis en avant.

Vivalia n’a toujours pas de réponse trois semaines après l’accident

BASTOGNE/ARLON/LIBRAMONT/MARCHE-EN-FAMENNE - Dans nos colonnes du samedi 9 mars, nous révélions l'histoire assez scandaleuse d'un grand blessé refusé aux urgences de Bastogne, Marche et Libramont, avant d'atterrir à l'hôpital d'Arlon. Nous avons poursuivi l'enquête pour comprendre les raisons. Vivalia ne sait toujours pas.
Trois semaines après les refus des services d’urgence de Bastogne, Marche et Libramont de prendre en charge un blessé grave de la circulation, la direction de Vivalia, l’intercommunale unique des soins de santé de la province, enquête, analyse, interroge, mais n’a aucune réponse à apporter. C’est ce que nous déclare le Dr de Fays, directeur adjoint aux affaires médico-hospitalières de Vivalia.

Plusieurs réunions entre les chefs de services et les directeurs sont programmés.

« En tout cas, il ne s‘agit pas de conflit entre Vivalia et le CMH de Bra», tient à affirmer le directeur médical, qui reconnaît tout de même qu’il y a des désaccords entre personnes.

Olivier Pirotte, coordinateur opérationnel du Centre Médical Héliporté ne tient pas à attiser la polémique. Il confirme le dysfonctionnement et espère que Vivalia mettre tout en œuvre pour que pareil cas ne se produise.
L'Avenir 11.03.2013

Ici Paris continue..