Y a-t-il un flic pour sauver le Brabant wallon?

WAVRE - Il n’est pas simple de trouver des policiers prêts à œuvrer en Brabant wallon. Bruxelles est bien plus attractive.


Les Brabançons wallons veulent bien être policiers. Il n’y a pas moins d’intérêt pour la profession dans la jeune province qu’ailleurs. Et les Brabançons wallons ont tendance à mieux s’en sortir que les autres…

«On a un taux de 20 % de réussite pour les Brabançons wallons, remarque le responsable du recrutement de la police fédérale, Alain Goergen. Alors que dans les autres provinces, ça tourne aux alentours de 13, 14 %.»

Pas de problème de recrutement, donc.

Et, pourtant, dans les zones de police du Brabant wallon, on se plaint souvent des difficultés à trouver du personnel. Le Brabançon wallon ne serait-il pas fidèle à sa province? C’est une des explications avancées par les responsables des polices locales. Bruxelles est plus attirante, en matière de salaires, que la province: un policier peut y bénéficier d’une prime de bilinguisme, d’une prime «grande ville».

Enfin, remarque un policier, les jeunes recrues sont plus souvent attirées par l’action et se dirigent davantage vers les équipes d’intervention bruxelloises que vers un job d’agent de quartier dans une commune rurale.

L’autre problème du Brabant wallon, c’est le coût du logement.


Source: L'Avenir.