8 novembre 1983, séisme à Liège: «On disait que Tihange avait explosé»
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8 novembre 1983, séisme à Liège: «On disait que Tihange avait explosé»
LIÈGE/SAINT-NICOLAS - Il y a 30 ans jour pour jour, un tremblement de terre frappait Liège. Des milliers de maisons et bâtiments ont été endommagés, comme s’en souviennent les habitants de la région. Aujourd’hui encore, Liège et ses environs portent les stigmates de ce séisme.
Il était 01h49 du matin, le 8 novembre 1983. C’est à ce moment que la terre a tremblé, à l’occasion d’un séisme d’une magnitude de 4,6 sur l’échelle de Richter. Voici 30 ans donc que l’ensemble de la région liégeoise a été frappée par un tremblement de terre qui reste gravé dans les mémoires, mais aussi dans les bâtiments de la région. Trois personnes y ont perdu la vie et les dégâts matériels ont été estimés à environ 2 milliards de francs belges.
L’événement a également mis en lumière le manque de connaissances scientifiques en matière de tremblements de terre, d’autant plus que le passé minier de la région n’a fait qu’accentuer la vulnérabilité des constructions. Le séisme de novembre 1983 a été le déclencheur de décisions politiques, visant à améliorer considérablement l’approche de la sismologie et des risques qui y sont liés, dans le pays.
«Tous les gens dans la rue, au milieu de la nuit».
L’ensemble de la région liégeoise a été touché, mais ce sont surtout les quartiers du Laveu, de Glain ou encore, sur la commune voisine, de Saint-Nicolas et de Montegnée qui ont été sinistrés, certaines rues étant très fortement détruites, les cheminées s’étant écroulées en nombre, sans oublier les façades fissurées, les chutes de pierres, les toitures effondrées, les blessés et la panique qui s’en est suivie.
De nombreux Liégeois s’en souviennent. C’est le cas de Claude Warzée, par exemple. Ce grand connaisseur de l’histoire locale (le plateau Saint-Gilles, Saint-Nicolas et l’ensemble de cette zone à l’ouest de Liège) habitait dans le Laveu, à l’époque. «Je me souviens très bien du bruit, du lustre dans le salon qui nous a réveillés, de la cheminée qui s’est brisée, de l’agitation, de tous les gens qui sortaient en rue, au milieu de la nuit», se remémore-t-il spontanément.
Les rumeurs les plus folles circulaient.
Les informations, souvent erronées, se répandaient comme une traînée de poudre. «On entendait les rumeurs les plus folles. À la radio, on nous disait que la centrale de Tihange avait explosé», se souvient même Claude Warzée. «Comme les médias dits officiels n’informaient pas particulièrement à cette heure de la nuit, les habitants écoutaient les radios libres, avec des informations qui partaient dans tous les sens…»
On sait aujourd’hui qu’il s’agissait de l’un des tremblements de terre les plus ravageurs de l’histoire du pays, après lequel un millier de personnes se sont retrouvées sans tout et près de 16000 propriétaires ont dû recourir au Fonds des calamités.
L’essentiel des dégâts a été réparé durant les années qui ont suivi. Mais il n’est pas rare d’encore observer, de nos jours, des fissures dans les murs des habitations et quelques autres traces de ce séisme. «Par exemple, lorsque vous roulez sur l’autoroute A602, direction Guillemins, et que vous regardez sur votre gauche en direction du Laveu, vous pouvez remarquer que les toitures ne sont pas, toutes uniformes. Certaines parties sont plus claires, parce que plus récentes : il s’agit des réparations qui ont suivi le tremblement de terre».
Source et lien: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20131108_00386636
Il était 01h49 du matin, le 8 novembre 1983. C’est à ce moment que la terre a tremblé, à l’occasion d’un séisme d’une magnitude de 4,6 sur l’échelle de Richter. Voici 30 ans donc que l’ensemble de la région liégeoise a été frappée par un tremblement de terre qui reste gravé dans les mémoires, mais aussi dans les bâtiments de la région. Trois personnes y ont perdu la vie et les dégâts matériels ont été estimés à environ 2 milliards de francs belges.
L’événement a également mis en lumière le manque de connaissances scientifiques en matière de tremblements de terre, d’autant plus que le passé minier de la région n’a fait qu’accentuer la vulnérabilité des constructions. Le séisme de novembre 1983 a été le déclencheur de décisions politiques, visant à améliorer considérablement l’approche de la sismologie et des risques qui y sont liés, dans le pays.
«Tous les gens dans la rue, au milieu de la nuit».
L’ensemble de la région liégeoise a été touché, mais ce sont surtout les quartiers du Laveu, de Glain ou encore, sur la commune voisine, de Saint-Nicolas et de Montegnée qui ont été sinistrés, certaines rues étant très fortement détruites, les cheminées s’étant écroulées en nombre, sans oublier les façades fissurées, les chutes de pierres, les toitures effondrées, les blessés et la panique qui s’en est suivie.
De nombreux Liégeois s’en souviennent. C’est le cas de Claude Warzée, par exemple. Ce grand connaisseur de l’histoire locale (le plateau Saint-Gilles, Saint-Nicolas et l’ensemble de cette zone à l’ouest de Liège) habitait dans le Laveu, à l’époque. «Je me souviens très bien du bruit, du lustre dans le salon qui nous a réveillés, de la cheminée qui s’est brisée, de l’agitation, de tous les gens qui sortaient en rue, au milieu de la nuit», se remémore-t-il spontanément.
Les rumeurs les plus folles circulaient.
Les informations, souvent erronées, se répandaient comme une traînée de poudre. «On entendait les rumeurs les plus folles. À la radio, on nous disait que la centrale de Tihange avait explosé», se souvient même Claude Warzée. «Comme les médias dits officiels n’informaient pas particulièrement à cette heure de la nuit, les habitants écoutaient les radios libres, avec des informations qui partaient dans tous les sens…»
On sait aujourd’hui qu’il s’agissait de l’un des tremblements de terre les plus ravageurs de l’histoire du pays, après lequel un millier de personnes se sont retrouvées sans tout et près de 16000 propriétaires ont dû recourir au Fonds des calamités.
L’essentiel des dégâts a été réparé durant les années qui ont suivi. Mais il n’est pas rare d’encore observer, de nos jours, des fissures dans les murs des habitations et quelques autres traces de ce séisme. «Par exemple, lorsque vous roulez sur l’autoroute A602, direction Guillemins, et que vous regardez sur votre gauche en direction du Laveu, vous pouvez remarquer que les toitures ne sont pas, toutes uniformes. Certaines parties sont plus claires, parce que plus récentes : il s’agit des réparations qui ont suivi le tremblement de terre».
Source et lien: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20131108_00386636
Pascal5555- Actifs
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