Course-poursuite entre Farciennes et Jemeppe-sur-Sambre: un Carolo victime de multiples blessures après une bagarre, trois personnes arrêtées 6/10/2014

Dans la nuit de dimanche à lundi, une bagarre s’est déclarée après une soirée d’anniversaire à Farciennes. Une course-poursuite s’est engagée sur la Nationale 90 où une des voitures a finalement terminé dans le fossé. Un habitant de Walcourt, un de Châtelet et une amie devraient comparaître devant le juge d’instruction sous peu.


Un homme de Charleroi âgé d’une petite trentaine d’années souffre de multiples blessures après une bagarre qui a commencé à Farciennes et s’est terminée à Jemeppe-sur-Sambre, durant la nuit de dimanche à lundi.

Les faits ont commencé lors d’une fête d’anniversaire, dimanche à Farciennes.Quelques instants après avoir quitté la soirée, un des invités, un homme de Walcourt âgé d’une vingtaine d’années, est tombé en panne et a appelé des personnes présentes à l’anniversaire. Un homme de Charleroi est alors arrivé avec un ami, mais une dispute a éclaté et, au lieu d’aider le Walcourien en détresse, le Carolorégien et son ami l’ont frappé et ont démoli son véhicule avant de repartir.

Laissé à l’abandon, le Walcourien a ensuite téléphoné à un homme de Châtelet de 38 ans qui est arrivé avec une amie pour venir le chercher. Ils sont partis tous les trois et ont retrouvé en chemin la voiture de l’agresseur du Walcourien. Une course-poursuite s’est alors engagée sur la Nationale 90, où les deux véhicules se sont successivement percuté. La voiture occupée par le Carolorégien et son ami a terminé dans le décor à Jemeppe-sur-Sambre, où une nouvelle bagarre a éclaté.

Le Carolorégien a été véritablement tabassé par ses deux adversaires. Il souffre de multiples fractures et hématomes à l’arcade sourcilière, à la pommette et au nez. Son incapacité de travail de plusieurs semaines pourrait être permanente car il y a un risque de séquelles irréversibles.

Le Walcourien, le Châteletain et son amie ont été privés de liberté et comparaîtront devant un juge d’instruction. Le premier n’a pas d’antécédent. Le deuxième est connu pour des affaires de violence et de stupéfiants. Le parquet a requis la relaxe de la troisième.