Police judiciaire de Charleroi: Georges Zicot prend sa retraite

La Nouvelle Gazette a écrit:C’est un pilier de la police judiciaire fédérale qui quitte la section Homicides ce mercredi. «Je ne suis jamais venu travailler avec des pieds de plomb, j’adore mon boulot et j’ai eu la chance de travailler avec des gens compétents. La police, c’est un beau métier et… un mal nécessaire de la société », dit-il en jetant un regard sur ses 46 années de carrière.

Il était tenté par une carrière militaire, c’est un oncle gendarme qui le décidera finalement à endosser cet uniforme-là durant quinze années avant de passer à la police judiciaire en 1985 : « J’ai connu de très bons moments aux ABT, la brigade anti-banditisme. Quand je suis parti, j’ai été considéré comme un traître par certains à la gendarmerie, mais j’ai été bien accueilli à la police judiciaire » évoque-t-il. En ajoutant : « Avec le temps et l’expérience, on apprend à garder son calme et sa sérénité, à laisser tomber ce qui n’en vaut pas la peine… »

En 1995, il entre à la section homicides, sa vraie passion : « Il faut être pointu, rigoureux, précis. Dans une affaire criminelle, les 48 premières heures sont déterminantes, toutes les équipes travaillent ensemble pour réunir le plus d’informations possible, pour étudier toutes les pistes et fermer des portes. Ce n’est que quand l’affaire est dégrossie qu’on l’affecte à une équipe principalement . Pour nous, une enquête criminelle, c’est comme un beau roman policier dont on serait un acteur : on est heureux quand, après un travail loyal et bien fait, on obtient un beau résultat devant la cour d’assises. »

Dans la Nouvelle Gazette de Charleroi de ce mardi 30/8, il évoque les enquêtes qui l’ont marqué ainsi que les dossiers non élucidés qu’il laisse derrière lui.