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[Namur] École de police: le difficile apprentissage de la circulation

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Message par Fideo Jeu 13 Avr 2017 - 10:05

L'Avenir.net a écrit:École de police: le difficile apprentissage de la circulation

Ce mercredi matin, les élèves de l’Académie de Police de Namur se sont initiés à un exercice de gestion de la circulation. Être policier, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.

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Usagers de la route, nous avons tous déjà été confrontés à cette situation: planté au beau milieu d’un carrefour, bras tendu, l’agent de circulation stoppe le véhicule, alors que le feu de signalisation indique le vert. Si cette intervention peut susciter une certaine confusion pour l’automobiliste, ce dernier ne soupçonne pas toujours la pression ressentie par le policier. «On les jette dans la fosse aux lions», commente l’instructeur Francis Van De Kerckhoven, chargé de cours à l’académie de police de Namur. Ce mercredi matin, il a accompagné des élèves de deuxième bloc de la formation policière lors d’une seconde expérience sur le terrain, effectuée au carrefour du Pont de l’Évêché.

Un exercice difficile

«On apprend à gérer la circulation avec notre formateur, explique Barbara. On arrête les voitures et puis, on donne une injonction. Ce qui est compliqué, c’est que les usagers ne connaissent pas suffisamment bien le code de la route et oublient que les injonctions d’un agent l'emportent sur tout le reste». Une responsabilité plutôt stressante, selon la jeune femme. «Je ne me sens pas trop à l’aise. On se rend compte que les autos circulent vraiment proches de nous et souvent vite».

Un second élément vient s’ajouter à la pression: l’attitude parfois irrespectueuse des conducteurs. «Le citoyen doit se rende compte que nous sommes là pour l’aider et non pour le verbaliser» déplore Cédric. Il faut dire que la police ne jouit pas toujours d’une image très positive, constate le Commissaire Raymond Drisket.

«Rectifier une certaine image de marque»

Depuis les attentats, de plus en plus de personnes se portent candidates pour la formation de base et le nombre de places de recrutement a également augmenté. Conséquence? Une exigence nettement supérieure lors des épreuves de sélection et durant les cours. «Dans le contexte actuel, nous devons assurer qu’au terme de l’apprentissage, nous pouvons fournir un produit opérationnel sur le terrain», confirme le Commissaire.

Le policier «bisounours» qui aide une dame âgée pour traverser ou celui exalté à l’idée de donner un PV, c’en est fini pour lui. «On veut rectifier une certaine image de marque, poursuit le responsable; casser les codes, car la réalité aujourd’hui c’est le niveau de menace 3 de l’OCAM. Nous sommes des cibles».

«Pas le job le plus facile. Certes». Le slogan de la prochaine porte ouverte de l’Académie annonce la couleur. Afin de mieux communiquer sur le métier de policier et attirer de nouveaux aspirants, l’Académie de Police de Namur organise le samedi 22 avril une journée d’information. Un événement à ne pas manquer pour les intéressés, puisqu’il y aura la possibilité de tester ses aptitudes au recrutement psychologique, une épreuve souvent complexe à réussir.


L'Avenir - Académie de police de Namur par lavenir

Des aspirants mis à rude épreuve

Seulement 10%. C’est le taux de candidats qui parviennent à passer les épreuves de sélection, afin d’accéder à la formation policière de base. Ces tests se déroulent en un an et comprennent quatre étapes. Lors d’une première admission, la cognition et la condition physique sont évaluées. Suivent les épreuves de personnalité et de moralité, où sont également prises en compte les fréquentations du potentiel futur policier. Arrive après le «test de la mort»: le passage devant la commission de sélection. Il s’agit d’un entretien au cours duquel le candidat fait part de ses motivations, valeurs, ambitions, afin de convaincre le jury de ses capacités à remplir la fonction. L’année se conclut enfin avec un examen d’aptitude médicale. En cas d’échec, chaque exercice peut être tenté une seconde fois.

Mais, ce n’est pas fini. Les sélections passées, les aspirants déclarés aptes s’engagent alors dans une formation qui dure douze mois et qui aboutit à un stage probatoire de six mois. Une fois sorti de l’Académie de Police, chacun sera affecté là où l’on a besoin de lui. Entendez: Plans Canal, Médusa, etc... L’occasion de changer d’affectation se présentera à eux tous les cinq ans, au cours des mobilités.

Un bon policier répond à la règle des quatre «P»
Professionnel, Procédurier, Perfectible et Passionné. Telles sont les qualités requises pour exceller dans le métier. Proche des citoyens, homme de terrain, adepte de l’adrénaline… le policier doit faire preuve d’énormément de flexibilité et de mobilité. Pour se faire respecter, il aborde un certain charisme, tout en gardant une autorité naturelle. Dernier élément et non le moindre, l’agent de sécurité adopte un comportement poli et s’exprime avec tact.
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