30/03/2020 - Jérôme Breyne a perdu son dernier combat

Sudinfo a écrit:
Le pompier bruxellois Jérôme Breyne est décédé après un long combat
Par J.K.
C’est une bien triste nouvelle qui est tombée ce matin très tôt. Après cinq années d’un combat inégal contre une forme rare de cancer des voies digestives, Jérôme Breyne est décédé. Pour beaucoup, il restera un modèle de positivisme et de courage.
S’il y a bien un mot qui pourrait décrire Jérôme Breyne, ce serait le mot abnégation. Jamais, que ce soit dans le sport, dans la vie, dans son métier de pompiers ou face à la maladie, il n’a baissé les bras.
Malgré cette rage de vivre qui le caractérisait, celui qui était surnommé « Warrior » par ses proches n’a pas réussi à la vaincre... Il n’avait que 44 ans.
Une immense injustice qui a commencé à l’aube de ses 40 ans, sans que rien ne le laisse prévoir, quand Jérôme a appris qu’il souffrait d’un cancer.
Notre homme du feu, passionné au point d’en avoir fait son métier – depuis 2001 il est pompier professionnel à Bruxelles – et de continuer à servir, comme volontaire, la caserne mouscronnoise qu’il a intégrée en 1997, à l’instar d’Alain, son papa, est un homme de défi.
Il l’a prouvé aussi par ses activités sportives et sa participation à des trails et autres courses exigeantes.
Ces activités, qu’elles soient professionnelles ou de loisir, non seulement le maintiennent en bonne forme physique mais lui apportaient le bonheur.
Jérôme, malgré ses traitements de chimiothérapie, de multiples examens médicaux, des déplacements vers des spécialistes, au-delà de nos frontières parfois comme à Lyon, n’a jamais vraiment suspendu ses activités. « Il faut que je bouge, que je travaille pour me vider la tête et aussi parce que j’en ai besoin », expliquait-t-il.
Les traitements n’ont malheureusement jamais permis de vaincre ce crabe qui le rongeait définitivement jusqu’au bout, jusqu’à ce matin, il a continué à se battre avec détermination.
Malheureusement, Jérôme a perdu ce combat inégal face à la maladie ce lundi matin...
Il laissera de lui l’image d’un homme positif en toute circonstance qui croquait la vie à pleines dents et qui aimait sa ville de Mouscron.
Nos pensées vont, en ces moments difficiles, vers son épouse Amandine, ses deux enfants Tom et Scott, ses nombreux amis ainsi qu’aux pompiers des casernes de Mouscron et de Bruxelles où il était perçu comme un exemple.
Adieu « Warrior », tu auras été grand jusqu’à la fin et ton sourire, ta bonne humeur manquera également aux équipes de Nord Eclair qui te croisaient sur diverses interventions.