Les ambulanciers vont bien être vaccinés

www.actu24.be a écrit:Considérés comme personnel médical, les ambulanciers ont été oubliés par l’AViQ dans la vaccination. Un couac en passe d’être réglé.

C’est une erreur dont les ambulanciers de la zone Vesdre-Hoëgne & Plateau se seraient bien passés. Alors qu’ils avaient reçu la promesse de l’AViQ (l’Agence pour une vie de qualité) de pouvoir se faire vacciner comme le reste du personnel de première ligne, ils tardaient à voir leur convocation arriver. Lors du conseil de la zone de secours, hier, vendredi, le commandant Quentin Grégoire est revenu sur cette situation pour la moins abracadabrantesque.

«Il faut savoir que les ambulanciers sont considérés comme du personnel médical, explique celui-ci. En ce qui concerne la vaccination, les pompiers ne sont pas considérés comme prioritaires, à l’inverse de la police. J’avais donc interrogé l’AViQ au sujet des ambulanciers» Car jusque-là, seuls les ambulanciers effectuant des transferts de patients d’un hôpital à un autre (soit du transport médico-sanitaire) étaient pris en considération par l’organisme. Mais pas ceux qui se chargent de l’aide médicale urgente.

«L’AViQ nous a assuré que les deux catégories étaient bien considérées comme prioritaires. Elle nous a confirmé le bug en nous disant que tout était en ordre. Mais pourtant les ambulanciers n’ont toujours pas reçu de convocation», déplore Quentin Grégoire. Le commandant a alors multiplié les contacts avec le gouverneur de la province de Liège. «Celui-ci a trouvé un accord avec les centres de vaccination de l’arrondissement, complète-t-il. Et ce vendredi, via l’AGEF (NDLR: l’Association des médecins généralistes de l’Est francophone) et son président Michel Meuris, on a appris que les pompiers qui s’étaient montrés désireux de se faire vacciner pourraient l’être dès demain (lisez samedi)».

Une bonne nouvelle pour la zone de secours. «Je tiens d’ailleurs à remercier le gouverneur et le Dr Meuris pour leur réactivité. Si on avait dû attendre l’AViQ, cela aurait sans doute duré plus longtemps», lance Quentin Grégoire, aujourd’hui soulagé.