Charleroi - Alertes chimiques: la CMIC veille

La Cellule mobile d'Intervention chimique est composée d'une cinquantaine de spécialistes.
Les pompiers de Charleroi sont en première ligne en cas de catastrophe sur un site Seveso de la région.
Mode d'emploi.

La région de Charleroi compte plusieurs sites classés Seveso où des produits dangereux sont manipulés quotidiennement. Chaque jour, des camions-citernes, chargés de matières toxiques, transitent par nos routes. Des trains de marchandises tout aussi «explosifs» passent par la gare de formation de Monceau-sur-Sambre. Au moindre couac, c'est la catastrophe. Par chance, les pompiers de Charleroi comptent une équipe spécialisée pour ce type de missions: la Cellule mobile d'Intervention chimique (CMIC).

Une cinquantaine de pompiers sont, en effet, formés pour intervenir en cas d'événement grave impliquant des produits corrosifs, explosifs ou toxiques. Deux à trois responsables par compagnie ont ainsi reçu des formations, et ce sont eux qui transmettent leur savoir-faire à leur collègue. La réalité du terrain reste la meilleure école! Une fois sur les lieux d'une catastrophe, les «Cmicards dressent leur tente, vent dans le dos, à 300 ou 500 mètres des lieux, selon qu'il s'agisse d'une substance toxique ou explosive. Car la première difficulté reste d'identifier le produit. «Chaque mission est dangereuse», explique le sergent Michel Schormans. «Un produit stable peut rapidement devenir dangereux au contact d'un autre. Nous disposons à cet effet d'un Genevois, une sorte de bible qui nous donne toutes les caractéristiques des substances.»

Vient ensuite la phase d'habillage. Le scaphandre pèse une vingtaine de kilos, sans compter les 16 kilos de l'appareil respiratoire d'une autonomie d'environ 45 minutes. C'est dire si le timing doit être étudié. «Nous fonctionnons en noria de binômes pour éviter la fatigue», poursuit le sergent Schormans. «Il faut penser à l'oxygène, au temps du retour, ainsi qu'à la décontamination qui peut prendre quelques minutes puisque nous avons une technique pour se déshabiller sans toucher la tenue extérieure. Chaque seconde compte.» Les Cmicards sont drillés. Ils continuent d'ailleurs à s'entraîner une fois par mois pour ne pas perdre leurs réflexes. Certaines petites erreurs peuvent, en effet, avoir de lourdes conséquences.


F.D.
Mis en ligne le 01/08/2006
© La Libre Belgique 2006

Bonjour Kiwi. Sais-tu de quel type de véhicule est équipé la cmic de Charleroi?

Il y a également une cmic ici en Brabant Wallon à Braine l'Alleud qui fonctionne depuis peu mais qui est également opérationnelle et qui je pense a déjà eut une première intervention pour les pompiers de Wavre.

C'est sur que toutes c'est "spécialités" demandent un entrainement et un matériel bien spécifique. Dans le Brabant Wallon, chaque caserne a des "spécialités" à leures charges:

- Nivelles: GRIMP et radioligique.
- Wavre: désincar lourd et gros incendie.
- Braine l'Alleud: CMIC et gros déblaiment (je pense).
- Tubize: plongeur.
- Jodoigne: accident d'avion (je pense).

Ps: Je mets spécialité entre guillemets pour ne pas heurter la sensibilité de certaines personnes car c'est un des problèmes de tout cela!

L'article vient de la Libre Belgique...
Je ne connais pas grand chose du charroi de Charleroi, mais voici une photo que j'ai trouvé :



Je ne peux malheureusement pas garantir que
1/ ce soit la bonne photo
2/elle ressemble encore à ça maintenant..

Mais d'autres pourront certainement mieux te renseigner que moi

Salut Grimpillon,

Braine a effctivement le sauvetage-déblaiement dans ses "attributions" mais aucune formation n'a encore été donnée.

Pour ce qui est de la CMIC, nous avons déjà eu l'occasion d'intervenir pour Wavre à Grez-Doiceau mais notre travail s'est exclusivement concentré sur la décontamination des pompiers wavriens intervenus en tenues légères.

Voir le post https://secours112.forumactif.be/viewtopic.forum?t=350

Encore une p'tite précision, Jodoigne a également la "spécialité plongeurs".

A+ Gaët.

Slt, pour voir le matériel cmic de Charleroi, tu vas sur :
http://www.sri-charleroi.be/photos.htm,

9) fuite de chlore Gosselies
On aperçoit le véhicule dans le diaporama.
JL

Pour kiwi oui c''est la bonne photo et oui le véhicule CMIC est toujours celui-là mais ce genre d'engin n'intervientpas seul il est accompagné d'une citerne pour alimenter les douches de decontaminations.
Essentielmement des tenues chimiques trelleborg pour les interventions lourdes.Notons aussi que Charleroi peut compter sur le service de Solvay de jemeppe sur sambre pour les interventions seveso enfin la 3 UP de Ghlin dispose egalement d'une CMIC.toutefois dans sa réalisation et poour la partie francophone la CMIC de Braine semble pour le moment la plus aboutie mais cela ne veut pas dire que les autres soient moins efficace pour autant

Gaetan je pense que la specialité Jodoigne c'est plutôt innondations.....

Ah en plus j'ignorais que nivelles soit specialiste radiologique...je pense que l'on n'est pas très au courant :-) je ne sais même pas si il y a un dosimetre dans la R-42 ou R-43

EVR a écrit:Ah en plus j'ignorais que nivelles soit specialiste radiologique...je pense que l'on n'est pas très au courant :-) je ne sais même pas si il y a un dosimetre dans la R-42 ou R-43

C'est d'autant plus interpellant que le CMIC est à Braine. CMIC et CMIR ont beacoup de points communs.

voici la CMIC de Braine et son materiel

toout à fait d'accord avec toi Soux mais parfois la logique et la pratique ...

Merci Gaët pour tes précisions. Pour le radiologique à Nivelles, il n'y a pas de formation non plus! Pas encore, je suppose que sa va suivre. Quand a savoir si il y a un dosimètre dans R42 ou R43, la réponse est non (à ma connaissance). Il y a une magnifique palette toute prête à l'utilisation et puis c'est tout!

Moi j'ai une petite question à poser aux cmiceurs brainois, je me demandais si la comionette était assez grande pour tout le matos? J'ai eut l'occasion de faire un exercice CMIC avec les pompiers de Liège et là ils ont un container très bien équipé.

Re-salut.

En fait le véhicule CMIC ne part pas seul, il est intégré dans un convoi (départ réflexe) comprenant 1 citerne 12.800 litres, la remorque CMIC tractée par 1 tango qui contient le complément de matériel et 1 roméo.

Ce départ est assuré par l'équipe de garde (que le personnel soit "porteur" ou non). Leur but est de mettre en oeuvre la logistique.

Simultanément, le centraliste rappele du personnel en précisant qu'il s'agit d'une inter CMIC. Dès que 6 "porteurs" sont présents en caserne, ils prennent le départ avec une autopompe. Il est donc encore possible d'ajouter du matos dans la pompe ou d'envoyer un autre tango en renfort.

Enfin, en fonction de la localisation de l'intervention, il est possible d'adjoindre au dispositif une pompe de Nivelles ou de Tubize avec du personnel ayant également suivi le cours.

A+ Gaët.