Paris: un pompier dégagé, un autre toujours enseveli (16/11)

Incendie d'un garage à Paris: un pompier dégagé, un autre toujours enseveli (16/11/2007 21:15)


PARIS (AFP)

Deux sapeurs-pompiers ont été ensevelis vendredi à Paris sous un mur qui s'est effondré à la suite de l'incendie d'un garage, l'un d'eux ayant été retrouvé vivant mais dans un état de santé non précisé peu avant 20H00, a-t-on appris auprès des pompiers de Paris et de la préfecture de police (PP).
L'autre pompier, qui faisait partie avec son collègue d'une des équipes de reconnaissance envoyées sur place dès le signalement de l'incendie, n'avait pas pu être localisé vers 20H20, selon le capitaine Michel Cros, porte-parole des pompiers de Paris.
Le pompier retrouvé vivant, dont on ignore l'âge et l'identité comme ceux de son collègue, était "en cours d'extraction et traité par les médecins" peu avant 20H30, a précisé à l'AFP M. Cros, en ajoutant qu'on ignorait précisément son état de santé.
L'incendie du garage, situé 16 rue Riquet près de la rue de Flandre (XIXe arrondissement), s'est déclaré vers 17H00 pour une raison inconnue, selon le capitaine Cros qui a précisé que le bâtiment, d'une superficie de 600 m2 au sol, était "totalement embrasé sur cinq étages" à l'arrivée des pompiers.
"Des équipes de reconnaissance ont aussitôt été engagées mais trois des cinq étages du bâtiment se sont alors écroulés prenant au piège, sous les décombres, une équipe de deux hommes", a expliqué le capitaine Cros.
La préfecture de police a déclaré de son côté que l'incendie avait provoqué l'explosion d'un véhicule dans le garage automobile.
200 pompiers munis de dix lances à incendie sont parvenus à maîtriser le feu en "moins de deux heures", selon M. Cros, empêchant également les flammes de se propager aux immeubles adjacents, abritant des habitations et des bureaux.
Ils tentaient toujours de retrouver le second pompier enseveli à 20H30, selon le capitaine Cros.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le préfet de police de Paris Michel Gaudin se sont rendus sur place.
"Il était 17H15, j'ai vu un nuage de fumée assez épais qui est devenu très consistant et puis j'ai vu des flammes, j'ai entendu deux trois fois des détonations, c'était tellement important que j'ai cru que plusieurs immeubles étaient en feu", a raconté sur place le résident d'une rue adjacente à un journaliste de l'AFP.
"Vers 17H30, je me trouvais à Stalingrad et de là je voyais de la fumée", a affirmé un autre témoin, Jacky Macé, attestant de l'importance de l'incendie.

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