Un quart d'unités pédiatriques en moins

Après la réforme des services de cardiologie hospitalière, voici la rationalisation des services de pédiatrie hospitalière. Près d'un quart des unités pédiatriques vont devoir mettre la clef sous le paillasson…

Améliorer la qualité des soins et rationaliser les dépenses, c'est le double objectif de la réforme du ministre fédéral de la Santé, Rudy Demotte. Constat de base, la qualité des soins dépend le plus souvent du volume d'activités des unités pédiatriques. Du coup, les plus petites vont disparaître, intégrées ou fusionnées avec les plus grandes. En clair, pour être agréé, il faudra 2.000 admissions par an ou 1.500 si l'hôpital ne dispose pas de maternité, pour éviter que les régions moins peuplées se retrouvent sans centre pédiatrique. Des exceptions sont prévues: les centres situés dans des villes d'au moins 20.000 habitants, éloignés d'au moins 15 kilomètres d'un autre centre, pourront déroger à la règle.

Résultat: sur les 101 unités existantes, le cabinet du ministre de la Santé calcule que 25 devront fermer leurs portes, soit 12 en Flandre et 13 en Wallonie, une rationalisation qui intervient en pleine pénurie de pédiatres. La concentration des moyens humains est donc prévue. Les centres devront compter au minimum 4 pédiatres en 2010, ce qui devrait permettre des gardes de 24 heures sur 24. Le personnel infirmier devra disposer d'une formation ad hoc. La réforme entre en vigueur le 1er janvier 2007.

Source: Info radio - 17 aoû 2006 14:41
www.rtbf.be

Kiwi a écrit:une rationalisation qui intervient en pleine pénurie de pédiatres.

A qui la faute ? Voilà encore une preuve de la mauvaise gestion de la politique des soins de santé enn Belgique, on maintient un numerus clausus pour les études de médecine alors que certaines spécialisations sont déjà en pénurie.