Le 100: nouvelles formations (18/08/2006)
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Le 100: nouvelles formations (18/08/2006)
Le ministre Demotte lance un manuel et un programme informatique pour mieux prendre en charge les appels santé
BRUXELLES "Des moyens lourds, comme les Smur, sont souvent utilisés pour des missions où la présence d'un médecin n'est pas nécessaire. Ainsi, dans près de 40 % des missions Smur, il n'est même pas jugé utile de placer une perfusion. Par ailleurs, de nouvelles technologies, comme la défibrillation externe automatisée, ont permis que soient traitées des pathologies mortelles sans que la présence d'un médecin soit immédiatement requise, l'acte pouvant être effectué par des prestataires non médecins" , explique le Dr Jean-Bernard Gillet, expert au cabinet du ministre de la Santé, Rudy Demotte.
Devant ces constatations sur le terrain, le ministre avait lancé une réflexion sur les appels adressés au 100 et sur la formation des préposés aux appels. "Au niveau des ambulanciers et des préposés aux appels, les qualifications exigées en Belgique sont pour le moment encore inférieures à ce qui existe chez nos voisins."
Un projet pilote à Namur dès septembre
La volonté de la réforme a donc été de proposer de nouvelles formations aux préposés aux appels. "C'est pour cela que nous venons de terminer un manuel qui reprend les premiers signes qu'un appelant peut donner. Ce manuel belge de la régulation médicale doit permettre aux personnes du 100 de donner de meilleures informations aux ambulances et d'envoyer les services les plus appropriés lors d'un appel."
Au manuel, un programme informatique va venir s'ajouter. Les appels pourront donc être traités en temps réel. "Nous allons commencer par un projet pilote à Namur. Les formations dureront entre 3 et 4 mois. Nous comptons tirer des enseignements de cette formation et des remarques qui y seront faites. Ensuite, le système sera étendu à l'ensemble du pays. Pour cela, nous devons toutefois encore faire évoluer la mise en place de l'outil informatique et du programme dans chaque centre."
La formation devrait apporter une vraie valeur ajoutée aux personnes du 100 qui peuvent déjà actuellement se reposer sur une expérience de terrain : "Elles vont pouvoir mieux analyser les besoins de l'appelant grâce à un protocole préalablement établi notamment sur la base de mots clefs."
Le 100 répond toujours présent
Un appel toutes les 74 secondes en moyenne à Bruxelles, un service de garde qui fonctionne 24 heures sur 24. À chaque appel, la machine se met en branle, les standardistes du 100 sont sur le vif. L'appel est enregistré, identifié. "Nous voyons apparaître automatiquement l'adresse et le nom de celui qui téléphone." Il faut faire vite. D'abord, un premier diagnostic : faut-il envoyer les pompiers ou les ambulanciers ? Quelle est la gravité de l'accident ou du problème médical ?
"Pour mieux évaluer les problèmes, nous avons essayé de travailler avec des médecins, explique M. Dockx. L'expérience ne fut pas concluante. Je ne connais aucun médecin qui puisse poser un diagnostic par téléphone !"
En l'absence de médecin pour analyser correctement les cas médicaux, le personnel s'aide d'un court questionnaire d'aide à la décision. Il faut faire la différence entre un infarctus ou un soûlard affalé dans le caniveau. " En cas de doute, rassure notre interlocuteur, on envoie l'ambulance la mieux équipée. De toute manière, n ous sommes obligés de faire suite aux appels. Pour un soûlard, nous enverrons une ambulance qui le conduira à l'hôpital. Et cela, même si un quart d'heure après, il en est sorti !"
Les standardistes des urgences sont-ils suffisamment formés pour prendre ce genre de décision ? "Ce sont pour la plupart des anciens pompiers ou ambulanciers. Ils sont donc en possession d'un badge d'Aide médical urgente." Ils ont acquis les bons réflexes sur le terrain. "En plus, ils reçoivent une formation spécifique en interne. Jusqu'à présent, cette formation suffit."
Et pourtant, il ne s'agit pas simplement de diagnostiquer. Le personnel du 100 coordonne, autour de l'accident, les pompiers, la police et les ambulanciers.
© La Dernière Heure 2006
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BRUXELLES "Des moyens lourds, comme les Smur, sont souvent utilisés pour des missions où la présence d'un médecin n'est pas nécessaire. Ainsi, dans près de 40 % des missions Smur, il n'est même pas jugé utile de placer une perfusion. Par ailleurs, de nouvelles technologies, comme la défibrillation externe automatisée, ont permis que soient traitées des pathologies mortelles sans que la présence d'un médecin soit immédiatement requise, l'acte pouvant être effectué par des prestataires non médecins" , explique le Dr Jean-Bernard Gillet, expert au cabinet du ministre de la Santé, Rudy Demotte.
Devant ces constatations sur le terrain, le ministre avait lancé une réflexion sur les appels adressés au 100 et sur la formation des préposés aux appels. "Au niveau des ambulanciers et des préposés aux appels, les qualifications exigées en Belgique sont pour le moment encore inférieures à ce qui existe chez nos voisins."
Un projet pilote à Namur dès septembre
La volonté de la réforme a donc été de proposer de nouvelles formations aux préposés aux appels. "C'est pour cela que nous venons de terminer un manuel qui reprend les premiers signes qu'un appelant peut donner. Ce manuel belge de la régulation médicale doit permettre aux personnes du 100 de donner de meilleures informations aux ambulances et d'envoyer les services les plus appropriés lors d'un appel."
Au manuel, un programme informatique va venir s'ajouter. Les appels pourront donc être traités en temps réel. "Nous allons commencer par un projet pilote à Namur. Les formations dureront entre 3 et 4 mois. Nous comptons tirer des enseignements de cette formation et des remarques qui y seront faites. Ensuite, le système sera étendu à l'ensemble du pays. Pour cela, nous devons toutefois encore faire évoluer la mise en place de l'outil informatique et du programme dans chaque centre."
La formation devrait apporter une vraie valeur ajoutée aux personnes du 100 qui peuvent déjà actuellement se reposer sur une expérience de terrain : "Elles vont pouvoir mieux analyser les besoins de l'appelant grâce à un protocole préalablement établi notamment sur la base de mots clefs."
Le 100 répond toujours présent
Un appel toutes les 74 secondes en moyenne à Bruxelles, un service de garde qui fonctionne 24 heures sur 24. À chaque appel, la machine se met en branle, les standardistes du 100 sont sur le vif. L'appel est enregistré, identifié. "Nous voyons apparaître automatiquement l'adresse et le nom de celui qui téléphone." Il faut faire vite. D'abord, un premier diagnostic : faut-il envoyer les pompiers ou les ambulanciers ? Quelle est la gravité de l'accident ou du problème médical ?
"Pour mieux évaluer les problèmes, nous avons essayé de travailler avec des médecins, explique M. Dockx. L'expérience ne fut pas concluante. Je ne connais aucun médecin qui puisse poser un diagnostic par téléphone !"
En l'absence de médecin pour analyser correctement les cas médicaux, le personnel s'aide d'un court questionnaire d'aide à la décision. Il faut faire la différence entre un infarctus ou un soûlard affalé dans le caniveau. " En cas de doute, rassure notre interlocuteur, on envoie l'ambulance la mieux équipée. De toute manière, n ous sommes obligés de faire suite aux appels. Pour un soûlard, nous enverrons une ambulance qui le conduira à l'hôpital. Et cela, même si un quart d'heure après, il en est sorti !"
Les standardistes des urgences sont-ils suffisamment formés pour prendre ce genre de décision ? "Ce sont pour la plupart des anciens pompiers ou ambulanciers. Ils sont donc en possession d'un badge d'Aide médical urgente." Ils ont acquis les bons réflexes sur le terrain. "En plus, ils reçoivent une formation spécifique en interne. Jusqu'à présent, cette formation suffit."
Et pourtant, il ne s'agit pas simplement de diagnostiquer. Le personnel du 100 coordonne, autour de l'accident, les pompiers, la police et les ambulanciers.
© La Dernière Heure 2006
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Re: Le 100: nouvelles formations (18/08/2006)
Cheap a écrit:
[b]Le 100 répond toujours présent
L'appel est enregistré, identifié. "Nous voyons apparaître automatiquement l'adresse et le nom de celui qui téléphone."
"Pour mieux évaluer les problèmes, nous avons essayé de travailler avec des médecins, explique M. Dockx. L'expérience ne fut pas concluante. Je ne connais aucun médecin qui puisse poser un diagnostic par téléphone !"
En l'absence de médecin pour analyser correctement les cas médicaux, le personnel s'aide d'un court questionnaire d'aide à la décision. Il faut faire la différence entre un infarctus ou un soûlard affalé dans le caniveau. " En cas de doute, rassure notre interlocuteur, on envoie l'ambulance la mieux équipée. De toute manière, n ous sommes obligés de faire suite aux appels. Pour un soûlard, nous enverrons une ambulance qui le conduira à l'hôpital. Et cela, même si un quart d'heure après, il en est sorti !"
Les standardistes des urgences sont-ils suffisamment formés pour prendre ce genre de décision ? "Ce sont pour la plupart des anciens pompiers ou ambulanciers. Ils sont donc en possession d'un badge d'Aide médical urgente." Ils ont acquis les bons réflexes sur le terrain. "En plus, ils reçoivent une formation spécifique en interne. Jusqu'à présent, cette formation suffit."
Et pourtant, il ne s'agit pas simplement de diagnostiquer. Le personnel du 100 coordonne, autour de l'accident, les pompiers, la police et les ambulanciers.
La Dernière Heure 2006
Eh bien, hé bien, voilà qui est fort instructif. L'adresse des GSM apparaît automatiquement ??? C'est trop bête de devoir le laisser chez soi .
Je suis ravi d'apprendre que les centralistes 100 sont badgés,... pas à Liège en tout cas.
Expérience de terrain, oui, mais de l'époque, sans smur, du scoop and run (fallait vraiment avoir du cran pour charger un ARCA et va comme j'te pousse à l'hosto...).
Le médecin à la régul ? Ca fonctionne pas mal en France, mais pas chez les Pompiers, un p'tit soucis de cohabitation peut-être ?
Si les centralistes pouvaient déjà demander à l'appelant "depuis quand ?" il y aurait moins d'urgences pour "malade domicile", constipé depuis 3 jours.
"nous sommes obligés de faire suites aux appels" Là c'est vrai que ce n'est pas normal d'être obligé d'envoyer des secours à un grossier merle qui monopolise une ambu 4 fois sur la nuit pcq'il est pas foutu de dormir ailleurs que sur le trotoir.
Dur, dur d'être centraliste.
"cette formation suffit" ... force est de constater que non.
FL- Nombre de messages : 413
Age : 51
Localisation : Liege
Date d'inscription : 09/08/2006
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