Le 101 de la province de Liège au même endroit
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Le 101 de la province de Liège au même endroit
Depuis lundi, toutes les personnes ayant formé le 101 vont aboutir au sein d'un même call center à Liège.
Un seul numéro - le 101 - et un seul call center pour toute la province : rue Saint-Léonard à Liège. Depuis lundi, tous les appels aux secours de police émis, en province, aboutissent au même endroit.
Depuis 2005, dans la foulée de la réforme des polices, la réorganisation avait pris place peu à peu. Dès novembre 2005, c'est l'arrondissement judiciaire de Huy qui avait vu ses appels orientés directement sur Liège au CIC, le centre d'information et de communication de la plice fédérale. La police de la route avait emboîté le pas en juin 2006. Verviers et Eupen en octobre 2006.
Depuis lundi 10 h, c'est tout l'arrondissement judiciaire de Liège qui a été intégré au CIC. Le basculement est de taille puisque cette zone représente 200 000 appels par an. Ils s'ajouteront aux 200 000 déjà traités par le CIC.
Ça change pour Waremme et 8 autres communes
La conséquence pour les communes de notre région : les appels provenant de Waremme, Oreye, Crisnée, Fexhe-le-Haut-Clocher, Remicourt, Donceel, Faimes, Geer, Berloz seront reçus au call center provincial.
Pourquoi ces neuf communes, tout comme celles de l'arrondissement de Huy, n'ont-elles pas été intégrées au CIC dès 2005? Parce qu'elles dépendent de l'arrondissement judiciaire de Waremme qui, lui-même, n'est pas rattaché au parquet de Huy mais à celui de Liège.
Et jusqu'à lundi, c'est à la police locale de Liège que tombaient tous ces appels.
Au call center, 79 personnes, policiers ou civils, réceptionnent les appels et les encodent. Trois données minimales doivent être indiquées : le lieu, la nature du fait et le moment. Ensuite, la distribution est effectuée vers les dispatchers. Ceux-ci transmettent l'info aux équipes d'intervention. Seules 4 zones de police, sur les 20 que compte la province, ont souhaité maintenir leur dispatching : Liège, Herstal, Flémalle et Seraing-Neupré.
En moyenne, une prise d'appel et la rédaction de la fiche prend 180 secondes (3 minutes). 90 % des appels ne sont pas qualifiés d'urgent. 60 % ne réclament pas une intervention policière. Les demandes de renseignement téléphonique ou autre appel futile de ce type sont encore récurrents. Accidents de roulage, différends familiaux et les vols représentent le pain quotidien du call center.
Dans l'absolu, ce changement interne ne devrait pas, c'est ce qui est annoncé, perturber la qualité du service offert. On annonce même une amélioration.
Emmanuel HUET WWW.actu24.be
Un seul numéro - le 101 - et un seul call center pour toute la province : rue Saint-Léonard à Liège. Depuis lundi, tous les appels aux secours de police émis, en province, aboutissent au même endroit.
Depuis 2005, dans la foulée de la réforme des polices, la réorganisation avait pris place peu à peu. Dès novembre 2005, c'est l'arrondissement judiciaire de Huy qui avait vu ses appels orientés directement sur Liège au CIC, le centre d'information et de communication de la plice fédérale. La police de la route avait emboîté le pas en juin 2006. Verviers et Eupen en octobre 2006.
Depuis lundi 10 h, c'est tout l'arrondissement judiciaire de Liège qui a été intégré au CIC. Le basculement est de taille puisque cette zone représente 200 000 appels par an. Ils s'ajouteront aux 200 000 déjà traités par le CIC.
Ça change pour Waremme et 8 autres communes
La conséquence pour les communes de notre région : les appels provenant de Waremme, Oreye, Crisnée, Fexhe-le-Haut-Clocher, Remicourt, Donceel, Faimes, Geer, Berloz seront reçus au call center provincial.
Pourquoi ces neuf communes, tout comme celles de l'arrondissement de Huy, n'ont-elles pas été intégrées au CIC dès 2005? Parce qu'elles dépendent de l'arrondissement judiciaire de Waremme qui, lui-même, n'est pas rattaché au parquet de Huy mais à celui de Liège.
Et jusqu'à lundi, c'est à la police locale de Liège que tombaient tous ces appels.
Au call center, 79 personnes, policiers ou civils, réceptionnent les appels et les encodent. Trois données minimales doivent être indiquées : le lieu, la nature du fait et le moment. Ensuite, la distribution est effectuée vers les dispatchers. Ceux-ci transmettent l'info aux équipes d'intervention. Seules 4 zones de police, sur les 20 que compte la province, ont souhaité maintenir leur dispatching : Liège, Herstal, Flémalle et Seraing-Neupré.
En moyenne, une prise d'appel et la rédaction de la fiche prend 180 secondes (3 minutes). 90 % des appels ne sont pas qualifiés d'urgent. 60 % ne réclament pas une intervention policière. Les demandes de renseignement téléphonique ou autre appel futile de ce type sont encore récurrents. Accidents de roulage, différends familiaux et les vols représentent le pain quotidien du call center.
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Emmanuel HUET WWW.actu24.be
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