La réforme en province de Hainaut

smur644 a écrit:La sécurité des citoyens au cœur de la réforme, le titre me fait sourire….
La réforme des services incendie sans avoir une phrase sur l’amu qui compose 80 à 85 % du travail des services incendie.
Une grosse majorité des services incendies sur cette carte possède un service ambulance avec du personnel de garde à domicile,(Seul Mouscron et Tournai ont des ambulanciers de garde en caserne 24/24 et 7j/7) ce que les chiffres montre sont les interventions uniquement pompier et il y a en plus les interventions ambulances qui sont non reprises dans ses statistiques.
Alors, oser parler de sécurité du citoyen au cœur de la réforme, mais toujours admettre que le personnel ambulancier soit de garde à domicile…. Excuser moi, mais cela devient un peu absurde.

pinpon.be a écrit:

smur644 a écrit:La sécurité des citoyens au cœur de la réforme, le titre me fait sourire….
La réforme des services incendie sans avoir une phrase sur l’amu qui compose 80 à 85 % du travail des services incendie.
Une grosse majorité des services incendies sur cette carte possède un service ambulance avec du personnel de garde à domicile,(Seul Mouscron et Tournai ont des ambulanciers de garde en caserne 24/24 et 7j/7) ce que les chiffres montre sont les interventions uniquement pompier et il y a en plus les interventions ambulances qui sont non reprises dans ses statistiques.
Alors, oser parler de sécurité du citoyen au cœur de la réforme, mais toujours admettre que le personnel ambulancier soit de garde à domicile…. Excuser moi, mais cela devient un peu absurde.

Je ne peux que m'incliner devant ce commentaire, je n'en pense pas moins !!!

Rassures toi Quentin, Il n'y a pas que dans la Pré-Zone Opérationnelle Hainaut Ouest que cette mission est aux oubliettes... Je fais partie d'une zône où il y a des commissions pour chaque spécificité des SRI (EPI, CMIC,GRIMP, Charroi, etc etc) mais bizarrement rien pour l'AMU... J'en suis arrivé à me dire que soit cela n'intéresse personne, soit aucun officier n'est intéressé pour gérer quelque chose qu'il maitrise sans doute mal...

Comme tu le dis si bien, des ambulances dorment dehors, été comme hiver, en assurant parfois plus de 1500 missions par an alors que certains envisagent de mettre du personnel "rouge" en caserne pour parfios moins de 1000 missions par an (en sachant que chez certains les 200 à 300 nids de guêpes rentrent dans les stats)... Cherchez l'erreur...

www.lavenir.net a écrit:La mise en place de la pré-zone opérationnelle de secours Hainaut Ouest suit sont cours, malgré quelques difficultés financières et linguistiques.

Profitant de l’opportunité d’avoir à la tête de son service incendie le coordinateur du projet « pré-zone opérationnelle Hainaut Ouest », le conseil communal lessinois a demandé au capitaine Baudouin Vervaeke des éclaircissements sur la réforme en cours, pour laquelle les élus sont régulièrement invités à voter des signatures de conventions sans bien en maîtriser le contenu. Mardi dernier, ils ont donc eu droit à une présentation complète des avancées et projets.

Pour rappel, la réforme des services de secours a été initiée par une loi du 15 mai 2007, remplaçant un texte de… 1963. Le pays a été « divisé » en 32 zones (plus Bruxelles) dont trois en Hainaut. Celle d’Hainaut Ouest s’étend de Lessines à Comines, avec tous les problèmes d’isolement et de communication entre régions linguistiques que cela implique.

Mais pour l’heure, celle-ci s’en tire plutôt bien puisque tous les objectifs inscrits dans la convention 2010 sont atteints, donnant accès au solde des 740 600€ alloués par le fédéral à la PZO Hainaut-Ouest.

Cet argent a permis notamment de faire du principe de « l’aide adéquate la plus rapide » une réalité. « Concrètement, cela signifie que chaque citoyen belge a droit au même service dans un même laps de temps, peu importe où il se trouve sur le territoire », explique le lieutenant. Désormais, les pompiers sont alertés instantanément lorsqu’un appel d’urgence est passé au « 100 ». « Ça nous fait gagner environ deux minutes sur un départ», deux minutes parfois très précieuses.

Une somme conséquente sera également consacrée à l’achat de matériel. Toutefois, des investissements communaux sur fonds propres sont encore nécessaires, comme à Ath et Mouscron. « Une auto-échelle représente un investissement de 700 000€. Or, notre subside total n’était que de 740 000€… Les communes comprennent qu’il faut continuer à investir car sans cela, les casernes, le matériel vont dépérir. Et par la suite, ce sera difficile pour la zone de remonter la pente.»

Des collaborations du nord au sud
Pour 2011, les projets principaux concernent la formation continuée et la forme physique des pompiers, l’informatisation centralisée de la zone, une coordination étendue, une informatisation centralisée et le renforcement des échanges et partenariat entre zones de secours et voisins, notamment avec la France. « Ils ont débuté leur réforme il y a dix ans, donc nous pouvons échanger nos expériences pour nous enrichir mutuellement. »

Étonnamment, la signature de convention semble en meilleure voie avec les voisins d’outre-Quiévrain qu’avec ceux du Nord, même si des collaborations informelles existent. « Lorsqu’un incendie est signalé à Ellezelles, une autopompe de Renaix part tout de suite, et Lessines suit avec d’autres types de matériels. Si nous n’avons pas de convention signée, c’est parce que les différentes zones de secours flamandes ne parviennent pas à se mettre d’accord entre elles. Nous attendons une uniformité de leur côté. »

Quant à savoir à quel moment les zones opérationnelles pourront réellement voir le jour, l’avenir est plutôt incertain. « Peu d’avancées sont possibles sans gouvernement. Celui en affaires courantes s’investit peu dans la réforme car il se pourrait que la compétence des services de secours soit régionalisée… »

www.lavenir.net a écrit:Le coordinateur de projet a également pointé une série de problèmes rencontrés dans la mise en place de la zone. Il cite notamment les moyens insuffisants en personnel. «La zone ne compte que 10 officiers pour 300 000 habitants, dont deux seulement ont moins de 56 ans ! Nous avons besoin de « jeunes » pour mettre les projets en mouvement. » De même, 100 pompiers professionnels (pour 600 volontaires) semblent insuffisants. « Les Français considèrent que dès qu’une caserne fait plus de trois sorties par 24 h, la présence de professionnels y est nécessaire. » Les 1500 interventions annuelles au départ de Lessines, un chiffre qui ne cesse d’augmenter, justifierait le recours aux professionnels.

Par ailleurs, Baudouin Vervaeke souligne aussi l’inquiétude des pompiers volontaires vis-à-vis de leur statut et de leur disponibilité de plus en plus importante à dégager pour les formations. « Six pompiers doivent être présents pour un départ incendie simple. Dans certaines casernes qui ne fonctionnent qu’avec des volontaires, comme à Lessines, il est de plus en plus difficile de constituer des équipes de garde en journée.»

www.lavenir.net a écrit:La réforme des pompiers avance... petit à petit.

La nouvelle zone opérationnelle Hainaut Ouest, qui se choisira un logo dans les prochaines heures, s’étendra de Comines à Lessines et réunira dix-neuf communes, soit l’ensemble de la Wallonie picarde à l’exception des entités de Brugelette, Chièvres, Enghien et Silly.

La coordination du projet a été confiée au lieutenant Baudouin Vervaeke (Lessines/Ath), qui assurera notamment le relais entre les différents autres coordinateurs : les commandants Jean-Claude Mondo (Tournai) et Hubert François (Leuze) pour la cellule prévention de l’incendie, le capitaine Patrick Quain (Tournai) et le commandant Olivier Lowagie (Mouscron) pour les cellules logistique et opérationnelle et le lieutenant Jack Daie (Belœil) pour la cellule formation continuée.

Nord Eclair a écrit:La Wallonie picarde aura dans les prochains mois sa propre zone de prévention et de secours, avec pour but d’arriver n’importe où dans la région en moins de 10 minutes. Ladite zone sera opérationnelle dans le courant de l’année prochaine.

L’artisan de cette zone spéciale qui regroupe 20 communes de Wallonie picarde est Daniel Senesael, qui est fier d’annoncer l’ouverture dans le zoning d’Orcq, le 1er septembre, du local de base de cette zone. Ce sera le centre logistique de la future zone, à deux pas des autoroutes.

« Le but est que l’ensemble des postes de secours de Lessines jusqu’à Comines soient adaptés pour avoir un réseau informatique propre, et cela sans augmenter les coûts pour les communes », explique le bourgmestre d’Estaimpuis., « nous voulons aussi que les pompiers travaillent dans des conditions de sécurité optimales. Pas question de subir un nouveau Ghislenghien ».

Pour l’instant, on en est à la phase de « pré zone », et le tout sera opérationnel pour 2014. Dans l’immédiat, rien de change pour les communes et les citoyens.

« Les dix corps de pompiers seront à restructurer assez rapidement, car en certains endroits nous avons calculé qu’il faut 23 minutes aux pompiers pour arriver à destination, ce qui est beaucoup trop. Nous voulons que les services puissent intervenir n’importe où dans la zone en dix minutes au maximum », explique Daniel Senesael.

Le coordonnateur en chef de la zone de prévention et de sécurité sera Olivier Lowagie, le commandant des pompiers de Mouscron. La tournaisienne Alexandra Caufriez en sera secrétaire et le commandant athois Baudouin Vervaeke rejoint également l’équipe de pilotage.

A partir du mois de septembre, huit personnes travailleront uniquement sur la prévention et seront au service des communes, par exemple pour vérifier les mesures de sécurité des entreprises ou commerces qui s’installent en ville.

Côté budget, ce sera 50/50 entre les communes et l’Etat fédéral, qui a déjà versé près d’un million d’euros pour lancer le processus.

A terme, l’objectif est aussi que chaque habitant de la Wallonie picarde paie exactement la même somme pour son service incendie, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent (on observe en effet des différences allant de 16 euros par an et par habitant à Bernissart à 63 euros à Pecq).

Il n’a pas été si simple de faire une proposition commune pour le plan de sécurité et de prévention avec les 20 entités concernées,

« Les enjeux sont différents d’une commune à l’autre. Estaimpuis n’est pas Lessines ou Ath, et il a fallu trouver un consensus en tenant compte de ces particularités. Il a fallu un an de discussions pour présenter un plan commun », précise encore Daniel Senesael.