Namur : le « 100 » commence à chauffer

www.actu24.be a écrit:Les opérateurs téléphoniques du service « 100 » sont inquiets quant à leur avenir... lié à la réforme voulue par le gouvernement fédéral.

Une assemblée générale du personnel s'est tenue, mercredi matin, dans les locaux de la Maison Genot. Cette réunion a été programmée dans la foulée d'une action syndicale spontanée, déclenchée, la veille.

Le lieutenant Michel Doppagne, responsable adjoint du central téléphonique du service « 100 », explique : « Ce mouvement de colère est lié au projet de réforme des services de secours programmé par le gouvernement fédéral. » On prévoit effectivement de regrouper les différents centres de réception des appels sous un numéro unique : le « 100 » et le « 101 » (qui dépendent actuellement des autorités communales) disparaîtraient pour céder la place au seul 112. Cela on s'en doute ne se fera pas sans poser quelques problèmes... « Le déménagement (NDLR : en ce qui concerne les opérateurs namurois, vers les bâtiments de la police fédérale, à Jambes), la mise en place d'un nouvel outil informatique qui demande d'être manié par des opérateurs performants : il y a effectivement de quoi demander quelques précisions et explications... Nos travailleurs sont inquiets quant à leur avenir. » Dans un premier temps, les opérateurs namurois ont décidé d'arrêter de former le personnel qui leur a été envoyé en renfort par le Service Public Fédéral Préavis Un préavis de grève a, par ailleurs, été déposé, à l'issue de l'assemblée. Et une action de sensibilisation, auprès de la population, sera menée, lundi prochain (de 6 h à 9 h), devant la gare de Namur. À cette occasion, le personnel du service « 100 » bénéficiera du soutien des pompiers (service qui, bien qu'indépendant, tient à exprimer sa solidarité). Auparavant, les représentants des travailleurs namurois rencontreront, toutefois, les dirigeants du SPF. Ceux-ci, sensibles aux arguments avancés lors de l'assemblée générale de ce dernier mercredi, ont accepté une entrevue.

Policiers, pompiers, ambulanciers... et population sont concernés. Le « 100 », à Namur, couvre une zone, énorme, regroupant quelque 342 anciennes communes. L'efficacité de ce service a toujours été appréciée, à sa juste valeur. Il serait, dès lors, dommage de perdre tous ces acquis, à des fins de restructuration et de réforme... dont on attend toujours la justification.

Narcan a écrit:Ce ne sont pas des agents communaux statutaires pour la plupart?

Narcan a écrit:Intox pour ce qui est du regroupement du 112 à Bruxelles..sauf pour Bruxelles, bien entendu..et encore on pourrait se demander..mais ceci est une autre histoire..
Concernant la comparaison entre "les hommes de métier" et les "mannequins en mini jupettes", je t'en laisse la responsabilité..même si je la trouve particulièrement déplacée..
Dans le Hainaut, où nous avons les deux...les préposéEs gèrent, en moyenne, bien mieux que les hommes...

Jeytdai a écrit:j'avoue souvent ne pas comprendre, les décisions (informatique) du 100.... loll
je crains qu'avec le 112 et tous ces furturs téléphonistes, ce soit un véritable bordel........ vais encore voir rouge.... lolll

fireken a écrit:

Et pour une fois je suis d'accors avec toi, ce sera le bordel le plus complet une fois que ce seront les call takers qui prendront les appels....

Les pompes funèbres vont faire fortune.....

rsca_888 a écrit:@ Narcan :

D'accord avec toi sauf sur le point 3 de ton intervention, je m'explique :

Comment veux-tu que quelqu'un soit motivé en entendant (le premier jour de la partie filière blanche) le médecin responsable ce cette filière médicale te dire :

"De toute façon, je suis occupée de perdre mon temps car le 112 n'existera JAMAIS et vous ne prendrez JAMAIS d'appel à caractères médicaux..."

Pour le reste, pas photo, tu as entièrement raison

www.actu24.be a écrit:Grève au "finish" au service 100 à Namur

Depuis la semaine dernière, les employés du central téléphonique 100 à Namur sont en grève administrative. Ils ne forment plus les agents fédéraux qui y viennent. Lundi matin, ils ont distribué 3.000 tracts près de la gare de Namur afin de sensibiliser les citoyens. Pour la CGSP, la grève continuera jusqu'à ce que les employés aient gain de cause.

Inquiets pour leur avenir, les employés du service 100 de Namur sont actuellement en grève administrative. Ils refusent de remplir une partie de leurs tâches, à savoir la formation d'agents fédéraux comme "call-taker". Ils protestent contre la réforme des services de secours, qui doit notamment conduire à la fusion des numéros 100 et 101 en un seul numéro, le 112.

"Aujourd'hui, ces agents sont des employés communaux", explique Jean-Pierre God, permanent CGSP. "Quel sera leur avenir? Quel statut auront-ils? Où travailleront-ils? Aujourd'hui, le SPF intérieur est incapable de répondre à ces questions".

En conséquence, la grève administrative va se poursuivre. "C'est une grève au finish", reprend Jean-Pierre God. "Tant que nous n'avons pas les réponses à nos questions, nous ne reprendrons pas la formation". Le syndicat socialiste réclame aussi que les travailleurs namurois soient nommés, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Pour éviter que les autorités ne contournent la grève, la CGSP namuroise va également prévenir les autres régionales. Il pourrait donc y avoir à l'avenir des actions dans les autres provinces wallonnes. Cette grève administrative ne concerne pas directement le citoyen. Le numéro 100 fonctionne toujours.

Cheap a écrit:

www.actu24.be a écrit:Grève au "finish" au service 100 à Namur

Depuis la semaine dernière, les employés du central téléphonique 100 à Namur sont en grève administrative. Ils ne forment plus les agents fédéraux qui y viennent. Lundi matin, ils ont distribué 3.000 tracts près de la gare de Namur afin de sensibiliser les citoyens. Pour la CGSP, la grève continuera jusqu'à ce que les employés aient gain de cause.

Inquiets pour leur avenir, les employés du service 100 de Namur sont actuellement en grève administrative. Ils refusent de remplir une partie de leurs tâches, à savoir la formation d'agents fédéraux comme "call-taker". Ils protestent contre la réforme des services de secours, qui doit notamment conduire à la fusion des numéros 100 et 101 en un seul numéro, le 112.

"Aujourd'hui, ces agents sont des employés communaux", explique Jean-Pierre God, permanent CGSP. "Quel sera leur avenir? Quel statut auront-ils? Où travailleront-ils? Aujourd'hui, le SPF intérieur est incapable de répondre à ces questions".

En conséquence, la grève administrative va se poursuivre. "C'est une grève au finish", reprend Jean-Pierre God. "Tant que nous n'avons pas les réponses à nos questions, nous ne reprendrons pas la formation". Le syndicat socialiste réclame aussi que les travailleurs namurois soient nommés, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Pour éviter que les autorités ne contournent la grève, la CGSP namuroise va également prévenir les autres régionales. Il pourrait donc y avoir à l'avenir des actions dans les autres provinces wallonnes. Cette grève administrative ne concerne pas directement le citoyen. Le numéro 100 fonctionne toujours.

Vers l'Avenir Namur a écrit:Levée du préavis de grève au service « 100 »

Via son porte-parole, Christophe Dubois (délégué CGSP), le personnel du Centre 100 de Namur, a transmis, ce dernier samedi, le communiqué suivant :

Monsieur le Commandant, Messieurs les Officiers, Chers collègues pompiers, Mesdames, Messieurs, en vos titres et qualités,

À la suite de la lecture et de l'analyse du dernier courrier de la direction générale du SPF Intérieur, relatif à la migration 0 du centre 100 de Namur, voici notre position.

Le personnel, ayant eu lecture des réponses aux questions posées, fin décembre (NDLR : nous avions, à l'époque, consacré plusieurs articles à ce sujet), s'est prononcé favorablement et à l'unanimité pour la reprise de la formation, complète et sans réserve, du personnel fédéral au sein de la caserne.

Les opérateurs, dès à présent, acceptent le retour de ce personnel et se tiennent prêts à participer à son écolage. L'équipe de Namur est soulagée et heureuse de la démarche de l'interlocuteur fédéral. Celle-ci permet ainsi de préciser un minimum son avenir, sachant qu'il s'agit ici d'un premier pas vers la grande migration 112. Nous sommes conscients que cette réforme ne se fera pas sans un minimum de confiance, les uns envers les autres. Nous confirmons également que nous resterons attentifs et mobilisables, si besoin, lors de futures décisions nous concernant. Dès lors, les opérateurs remercient tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont soutenu leur mouvement, permettant ainsi le début de la migration 112 sur une base plus sereine.