28-01-2016-cic112 namur-Ils demandaient de l’aide urgente, la réaction du service d'urgences de Namur est interpellante

Dave a écrit:j'apprécie ces liens dont seul les abonnés peuvent lire l'article.
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www.lavenir.net a écrit:« Il faut d’urgence repenser le 112 » : Victime lui-même d’une expérience malheureuse avec le 112, le commandant de la zone Val de Sambre plaide pour une refonte complète du système.

Marc Gilbert, commandant de la zone de secours Val de Sambre, réagit à notre article d’hier consacré aux récriminations de deux Namurois après un appel d’urgence au 112.

«Ce qui est dit ne m’étonne pas, explique-t-il. J’ai moi-même vécu une expérience malheureuse avec le 112 voici quelques mois. J’étais dans mon véhicule professionnel et j’entends sur la radio que des pompiers de ma zone peinent à trouver le lieu exact de l’accident sur lequel ils doivent intervenir. J’appelle le 112 par téléphone, je décline mon identité et je demande qu’on me précise le lieu de l’accident. On me passe le chef de salle et on me répond, de façon relativement grossière, que c’est un secret professionnel, que l’information ne me sera pas communiquée et que c’est comme ça, ce sont les instructions. C’est scandaleux et totalement aberrant: je suis pompier et commandant de la zone concernée, tout de même!»

Pour Marc Gilbert, la mésaventure est symptomatique d’un système qui fonctionne mal: «Les appels ne sont plus pris par des pompiers mais par des civils qui méconnaissent les réalités de terrain, les procédures sont informatisées, on répond comme une machine, avec des œillères, en suivant scrupuleusement les instructions sous peine d’être sanctionné.»

Marc Gilbert n’en veut pas aux opérateurs du 112, qui se conforment à ce qu’on leur demande, mais à l’inadéquation des consignes qui viennent d’en haut. «Les centrales de secours dépendent du ministère de l’Intérieur et il faut bien dire que le ministre Jambon n’y connaît rien du tout», considère le commandant de la zone Val de Sambre.

«Le système doit de toute urgence être repensé de fond en comble, plaide-t-il. Il faudrait une seule centrale 112 en Wallonie, et non plus une dizaine comme actuellement, avec un seul dispatching par province, et non trois comme c’est le cas aujourd’hui en province de Namur. Ce serait plus économique, cela respecterait l’esprit de la réforme et la nécessité d’offrir l’aide adéquate la plus rapide: le dispatching provincial aurait une vue globale des moyens disponibles dans les différentes casernes.»

Cheap a écrit:

www.lavenir.net a écrit:« Il faut d’urgence repenser le 112 » : Victime lui-même d’une expérience malheureuse avec le 112, le commandant de la zone Val de Sambre plaide pour une refonte complète du système.

Marc Gilbert, commandant de la zone de secours Val de Sambre, réagit à notre article d’hier consacré aux récriminations de deux Namurois après un appel d’urgence au 112.

«Ce qui est dit ne m’étonne pas, explique-t-il. J’ai moi-même vécu une expérience malheureuse avec le 112 voici quelques mois. J’étais dans mon véhicule professionnel et j’entends sur la radio que des pompiers de ma zone peinent à trouver le lieu exact de l’accident sur lequel ils doivent intervenir. J’appelle le 112 par téléphone, je décline mon identité et je demande qu’on me précise le lieu de l’accident. On me passe le chef de salle et on me répond, de façon relativement grossière, que c’est un secret professionnel, que l’information ne me sera pas communiquée et que c’est comme ça, ce sont les instructions. C’est scandaleux et totalement aberrant: je suis pompier et commandant de la zone concernée, tout de même!»

Pour Marc Gilbert, la mésaventure est symptomatique d’un système qui fonctionne mal: «Les appels ne sont plus pris par des pompiers mais par des civils qui méconnaissent les réalités de terrain, les procédures sont informatisées, on répond comme une machine, avec des œillères, en suivant scrupuleusement les instructions sous peine d’être sanctionné.»

Marc Gilbert n’en veut pas aux opérateurs du 112, qui se conforment à ce qu’on leur demande, mais à l’inadéquation des consignes qui viennent d’en haut. «Les centrales de secours dépendent du ministère de l’Intérieur et il faut bien dire que le ministre Jambon n’y connaît rien du tout», considère le commandant de la zone Val de Sambre.

«Le système doit de toute urgence être repensé de fond en comble, plaide-t-il. Il faudrait une seule centrale 112 en Wallonie, et non plus une dizaine comme actuellement, avec un seul dispatching par province, et non trois comme c’est le cas aujourd’hui en province de Namur. Ce serait plus économique, cela respecterait l’esprit de la réforme et la nécessité d’offrir l’aide adéquate la plus rapide: le dispatching provincial aurait une vue globale des moyens disponibles dans les différentes casernes.»