Réforme des pompiers, Bourgmestre de Sambreville inquiet

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SAMBREVILLE - Le bourgmestre de Sambreville écrit à ses collègues de la province. Il dit ses craintes face aux tensions à propos de la zone de secours.

«En matière de réforme des services d'incendie, une récente circulaire émanant de Madame la Ministre de l'Intérieur n'est pas sans soulever certaines inquiétudes quant aux moyens financiers qui seraient finalement attribués aux communes de la province de Namur afin de garantir la parfaite sécurité de leur territoire et de leur population. » C'est Jean-Charles Luperto, qui l'écrit à ses collègues bourgmestres de la province de Namur.

On le sait, il n'y a pas unanimité, c'est le moins qu'on puisse dire, dans les 38 communes sur la constitution d'une zone unique de secours. Certains bourgmestres du namurois préféreraient qu'on divise en plusieurs zones (trois). Un recours a été introduit et le désaccord n'a pas encore été définitivement arbitré. Seul existe un avis de l'auditeur du conseil d'État.

Mais dans le calendrier de la réforme des pompiers, il a été prévu qu'on se décide sur les pré-zones pour le 15 septembre. Or, analyse le mayeur de Sambreville, la ministre a en quelque sorte conditionné l'octroi de la somme destinée à chaque province à la mise en oeuvre de ces pré-zones. Namur pourrait-elle perdre le 1,3 million ? de financement qui lui revient théoriquement faute d'un accord en son sein ?

C'est en tout cas la crainte de Jean-Charles Luperto, qui sort de sa caserne en tant que responsable, d'un des gros services incendie namurois : « Même si, pour ce qui nous concerne, chacun a le droit de ne pas adhérer à l'idée de la zone unique, je ne suis pas persuadé qu'une réponse qui s'en éloignerait donnerait lieu à un versement de la somme qui revient à la province de Namur. Ma seule crainte est que nous n'offrions à la ministre un prétexte pour ne pas vexer en Province les moyens qui nous reviennent et qui seront les bienvenus quelle que soit, in fine, l'option retenue pour les zones de secours. »

Que faire ? Très simplement et très rapidement, il va falloir que les 38 bourgmestres se remettent à table et trouvent un accord.S.Si

En principe toutes les communes ( avec ou sans SI) de la zone doivent marquer leur accord pour pouvoir recevoir l’argent qui est attribué au prézones.

Vu les délais très court de fin juillet au 15 septembre il y aura certainement une prolongation.
N'y a t-il pas un risque que si cet argent n'est pas distribué cette année, il soit perdu ?

Si les négociateurs montraient déjà l'exemple avant d'imposer une date butoir.
Je ne dis pas que le 15 septembre c'est trop tôt, mais que la publication de la note fin juillet c'était très tard.
Il y a certainement beaucoup de personnes sensées qui, avec 1.350000 € pour la sécurité de la population, trouveront un arangement.
Je sais réflexions stériles mais ca fait du bien.