Plus de 2,7 millions d'amendes pour excès de vitesse en 2010

je pense qu'il faut peut-être modérer les conclusions de ce chiffre en tenant compte du fait qu'il y a plus de contôles....

michel Verlinden a écrit:je pense qu'il faut peut-être modérer les conclusions de ce chiffre en tenant compte du fait qu'il y a plus de contôles....

Les chiffres sont aux analystes ce que les réverbères sont aux ivrognes, ils servent plus à s’appuyer qu’à éclairer. (Jean Dion, Québec)

D'accord avec toi Michel, d'autant que le nombre de radars fixes à augmenter.

On fait effectivement dire aux chiffres ce que l'on souhaite.

Néanmoins, il suffit de rouler en tant soit peu en voiture pour faire le constat que les limitations de vitesse sont loin d'être respectées par tous.

Deux exemples très concrets :

Le premier :

Actuellement, sur la portion de l'autoroute Bruxelles-Liège, à hauteur de Kraainem, il y a une limitation à 90, 70 puis 50 km/h en raison d'un chantier. La grande majorité des véhicules roulent sas se préoccuper de la signalisation. Seule la chicane force un tant soit peu à la modération.

Le second :

J'habite en zone urbaine (50 km/h). A proximité de ma rue est située une voirie régionale passant devant une école (signalisation particulière 30 km/h). J'ai eu la possibilité d'emprunter un Speed-gun et le résultat de mes mesures est significatif : la vitesse moyenne devant l'école est de plus de 40 km/h tandis que la vitesse maximale mesurée était de 73 km/h.

Et ce ne sont que deux exemples qui sont largement reproduits un peu partout dans le pays.

J'aurais tendance à dire ceci pour améliorer la situation :

Tout d'abord, réduction drastique de la signalisation par l'adoption de voiries homogènes : il est surprenant de constater que sur certaines voiries, la vitesse maximale autorisée peut constamment varier.

Je pense que des marquages au sol seraient plus efficaces que les panneaux parfois ridiculement petits annonçant notamment les zones 30.

Enfin, une tolérance zéro devrait être appliquée dans les endroits stratégiques : devant les écoles, à proximité des chantiers routiers, ainsi qu'aux environs des "points noirs" qui sont bien connus des autorités.

Quant à ces "points noirs", il est probable qu'une modification de la voirie permettrait d'en déduire drastiquement le nombre.

En résumé : des voiries adaptées à la vitesse autorisée, une signalisation moins importante mais plus pertinente, des zones de vitesse plus homogènes et, enfin, pour les irréductibles, une tolérance zéro et des sanctions croissantes selon la récidive ou l'importance du dépassement de la limite. Certains de ces points sont déjà d'application. Je pense toutefois que seule une politique d'ensemble permettrait une réelle amélioration qui pourra se mesurer par une diminution des accidents ainsi que du nombre de blessés ou de tués.

Enfin, il faut faire comprendre à la population que si la vitesse en elle-même ne tue pas, la vitesse joue un rôle non négligeable dans la gravité des lésions lors d'un accident. Il est illusoire de penser à supprimer totalement les accidents mais il est raisonnable de tenter d'en diminuer les conséquences.

@CRITOUM

+1000

Ne pas se méprendre, je ne critique pas le nombre de radars, ni l'augmentation des contrôles et je marque accord avec les propos de chritoum.
Je propose simplement à réflexion que le nombre de chaufards n'a pas nécesairement augmenté mais bien les contrôles répressifs. Ce qui pour moi est une bonne chose.