Namur: nouvelle grève au finish du service 100 ce 07/02

NAMUR - Les services minimums seront assurés, mais les opérateurs de la centrale 100 de Namur seront en grève dès lundi, et au finish...


«Messieurs, suite aux rencontres de cette journée, le personnel du centre 100 de Namur dépose un préavis d'action syndicale prenant cours ce lundi 7 février. Le personnel arrête en totalité (Le Lieutenant Doppagne, la starter team et les opérateurs communaux du centre 100) le processus de migration. Leurs revendications précises vous parviendront demain par communiqué officiel. Elles concernent principalement le statut et l'avenir du personnel des centres 100 en général et de Namur en particulier. Le centre 100 assurera ses missions avec tout le personnel comme d'habitude. »

Voilà le message envoyé aux autorités communales et au fédéral par le commandant des pompiers Jean-Pol Charlier, suite à deux réunions de travail syndicales et communales.


Appelez toujours l'ambulance!

Le ton est donné. La grève commence donc ce lundi. Avec malgré ce mouvement de mauvaise humeur des services de base qui seront complètement assurés par les opérateurs de la centrale.

Les Namurois peuvent être complètement rassurés : un appel d'ambulance sera évidemment immédiatement suivi dans les faits.

Raison de la mauvaise humeur des équipes : on le lira ci-contre. Le centre 100 souffre d'un oubli de financement du fédéral. Surtout d'un manque de suivi dans l'accompagnement de ses collaborateurs. «Nous avons aujourd'hui 18 opérateurs communaux et 15 renforts fédéraux, que nous appelons les juniors.» Problème : les deux catégories de travailleurs, qui assurent les mêmes missions, ne sont pas soumises au même régime.

«Les agents communaux sont amenés à assurer des services de 12 h environ. Tandis que les prestataires fédéraux assurent un service de 38 heures par jour, soit 7 h 36 chaque journée. Il y entre les deux un problèmes de compatibilité, que nous avons demandé au fédéral de régler. Malheureusement, la question reste toujours pendante.»


Blocage administratif


Face à cette situation conflictuelle, le service des pompiers de Namur, soutenu par les organisations syndicales et la Ville (le bourgmestre Jacques Étienne soutient ses hommes) part donc dans une action au finish. Pas de problème pour la population.

Le blocage se fait ici au niveau plus administratif de la «migration» de la centrale vers le centre d'information et de communication (CIC) de Jambes.

J'ai eu peur ! ! ! j'ai cru que ne rendriez pas les appels ! ! !
Je soutiens votre démarche.

Namur: nouvelle grève au finish du service 100
Les opérateurs de la centrale 100 de Namur sont en grève administrative ce lundi. Soutenus par la commune, ils refusent de remplir certaines tâches imposées par l'Etat fédéral, pour protester contre celui-ci. Les services à la population, en revanche, sont toujours bien assurés.

Les membres du service 100 sont en fait en pleine phase de "migration". "Il s'agit de l'application d'un décret européen, qui instaure un numéro unique pour les appels d'urgence vers les pompiers, la police ou les ambulances", explique le lieutenant Doppagne, des pompiers de Namur, confirmant une information annoncée par les journaux de L'Avenir lundi. "Cela implique une migration vers d'autres logiciels et d'autres lieux. A terme, les agents deviendront des agents fédéraux, alors qu'ils sont aujourd'hui pour la plupart payés par la commune". Mais le flou existe toujours sur ce futur statut fédéral. "Aucun règlement ne correspond à cette future profession", ajoute le lieutenant Doppagne. "Nos agents, qui avaient commencé le travail de migration avec enthousiasme, s'énervent car ils voient que l'Etat fédéral ne tient pas ses promesses". En effet, le conflit n'est pas récent. Fin 2009, déjà, une grève au finish avait été entamée. "C'est identiquement le même problème aujourd'hui. Mais à l'époque, on nous avait promis des réunions d'information pour la mi-2010, qui ne sont toujours pas venues. On a patienté plus que nécessaire maintenant". Il n'y a pour l'instant pas de date prévue pour la fin le mouvement: c'est une grève au finish.

Namur: la grève du service 100 bien suivie

NAMUR - Il y a une semaine, le personnel du service 100 de Namur a déposé un préavis de grève administrative pour protester contre l'absence d'avancée dans la création de son futur statut. Depuis ce lundi, la grève est effective. Si le mouvement ne change rien pour la population, les demandes du ministère de l'Intérieur ne sont plus suivies d'effets.

Concrètement, les employés du service 100 refusent de continuer leur "migration", soit leur adaptation à de nouveaux logiciels et du nouveau matériel. Aujourd'hui payés pour certains par la commune de Namur et d'autres par l'Etat fédéral, ils doivent bientôt tous être repris par le niveau fédéral. Mais ils n'ont toujours reçu aucune piste sur ce que sera leur futur statut.

"Le gouvernement en affaires courantes dit qu'il ne peut rien faire. Du coup, le personnel a décidé qu'il ne ferait rien non plus", explique le commandant des pompiers de Namur, Jean-Pol Charlier. "On pousse à faire avancer l'aspect technique, mais on oublie de faire ce qui relève de la gestion des ressources humaines. Ce n'est pas tenable".

Depuis une semaine, et l'annonce de ce mouvement, il n'y a eu aucun contact entre le service 100 de Namur et des responsables fédéraux. "J'ai eu des contacts informels, mais c'est tout", confirme le commandant Charlier. La grève administrative se poursuivra jusqu'à nouvel ordre. C'est un mouvement au finish.

SOURCE : WWW.LAVENIR.BE

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