Enquêtes : les zones de police veulent connaître l’avis des citoyens

www.lavenir.net a écrit:Les polices de Namur et des Arches (Andenne) lancent une enquête pour mieux cerner les besoins locaux de sécurité.

Namurois, Andennais ou Gesvois, un policier frappera peut-être à votre porte les prochains jours. Il n’aura pas nécessairement dans les mains le procès-verbal d’un excès de vitesse impayé. Non, l’intention est plus… positive.

« Nous lançons une enquête locale de sécurité », annonce Pascal Ligot, le chef de zone. « Le but est de mieux connaître les besoins et les attentes de la population en matière de sécurité. On parle très souvent de ce fameux sentiment d’insécurité. L’objectif ici, c’est de savoir comment il se manifeste, concrètement. »

1 400 foyers namurois seront ainsi sondés, et autant pour la zone des Arches (NDLR : Andenne-Gesves-Ohey-Assesse-Fernelmont, lire ci-contre).

Dans un questionnaire de huit pages, on demandera au citoyen s’il lui arrive de se sentir en insécurité dans son quartier ? S’il évite certains lieux de sa commune parce qu’il ne les trouve pas sûrs ? Si les policiers sont disponibles quand on se rend au commissariat ?….

« Il faut un quart d’heure pour remplir ce formulaire », assure le chef de zone. « Cela reste anonyme et on ne force pas les gens à le faire. C’est sur base volontaire »,précise le bourgmestre Jacques Étienne.

Les policiers se donnent deux mois pour traiter ces données. Les citoyens ne donnent pas leur nom mais indiquent quand même leur lieu de vie (Saint-Servais, Erpent, Cognelée…), ce qui pourrait mettre en avant des attentes différentes en fonction des zones.

« En 2012, on travaillera sur notre futur plan zonal de sécurité », rappelle Pascal Ligot. « Ces données seront vraiment très intéressantes pour savoir quelles sont les priorités aux yeux des Namurois. »Un hit-parade dans lequel les petites incivilités comme les tags ou les crottes de chien risquent de se retrouver en haute position…

Et puis, pour nourrir sa réflexion, les policiers pourront aussi se replonger sur l’enquête et le sondage lancés par notre journal en avril 2010. Les sources d’infos ne manquent donc pas.

www.lavenir.net a écrit:« On a distribué les 1 400 questionnaires nous-mêmes »

D’où vient cette idée d’enquête ?
Avant, c’était le service fédéral qui l’effectuait, à un niveau plus large. Mais Bruxelles a décidé d’arrêter tout en proposant ses services à chacune des zones. Après une réunion d’information, on a décidé de faire l’enquête pour notre zone.

Avec un transfert des coûts ?
Bien entendu. Comme la zone ne roule pas sur l’or, il a fallu se débrouiller pour limiter au maximum les coûts. Bref, tous les services de la police ont participé à l’effort. Dont les administratifs qui n’ont pas ménagé leur peine. Il a fallu imprimer les enveloppes, y glisser le questionnaire. Après, il a fallu le distribuer. Comme on a décidé de le faire nous-même pour limiter les frais postaux, on a dû également tout trier par commune ou anciennes communes pour Andenne.

Finalement, cela représente quel investissement ?
Rien qu’un exemple : si nous obtenons 350 réponses, cela nous revient à 1,27 € par enveloppe (port payé par le destinataire), donc 450 €. Après, il faudra encoder les questionnaires papier pour les envoyer à Bruxelles. Là, il faut compter un équivalent temps-plein pendant une semaine. Bref, si on limite la casse, c’est parce que tout le monde y met du sien.

www.lavenir.net a écrit:Les premières tendances 2011

Pour définir leurs priorités, les policiers aussi aussi sur leurs statistiques.

Le commissaire Thierry Duchatelet livre les tendances des neuf derniers mois.

1. Des vols plus agressifs« On constate une plus grande violence dans le chef des malfaiteurs », débute le spécialiste des stats. « Là où auparavant, on se contentait d’arracher un sac, il y a désormais une bousculade ou un coup de poing en plus… »

2. Les jeunes au volant «Dans les accidents avec lésions corporelles, où un problème d’alcool est relevé, il y a toujours un tiers des jeunes conducteurs (entre 18 et 29 ans) impliqués », relève Thierry Duchatelet. « Malgré toutes les campagnes… »

3. Vols en baisse Le nombre de cambriolages serait un peu en baisse, avec 505 faits dont 157 tentatives. Ce dernier chiffre, en hausse, démontre que les voleurs semblent de plus en plus souvent contrariés dans leurs opérations. Qui s’en plaindra ?

4. Agresseurs démasqués On ne parle plus trop de hold-up ou de braquages de facteurs. Par contre, les commerces de proximité sont des cibles bien trop fréquentes. « Mais les taux d’élucidation sont également très élevés », tient à rappeler le commissaire. « On arrive à 90 % ». Une des rares stats dont on apprécie la hausse…

La Capitale BW a écrit:Brabant wallon: les zones de police veulent connaître l’avis des citoyens

Pour établir leur plan zonal de sécurité, les zones de police du Brabant wallon, interroge la population afin de connaître leurs préoccupations en matière de sécurité. Les réponses à ces questionnaires téléphoniques ou écrit serviront à établir les plans de 2013 à 2016.

Si la zone ouest (Tubize, Rebecq, Braine-le-Château et Ittre) et celle Braine-l’Alleud ont choisi de procéder via un sondage téléphonique encadré par la police fédérale; la zone de Nivelles-Genappe a décidé de procéder via des questionnaires écrits et une analyse interne.

www.lavenir.net a écrit:WATERLOO : La police va consulter les habitants

Un échantillon de 1 400 personnes va recevoir le questionnaire par courrier. La police espère un minimum de 350 réponses.

La zone de police de Waterloo entame une enquête locale de sécurité. L’objectif de la démarche est de recueillir auprès des Waterlootois leurs besoins et leurs attentes en matière de sécurité, de qualité de vie et d’offre de la part des services de police.

« Concrètement, 1 400 personnes, soit un échantillon représentatif de la population waterlootoise, ont été choisies selon les méthodes fédérales et sur base des statistiques émanant du registre national », explique le commissaire waterlootois Benoît Duterme, chargé de la conduite de l’enquête.

Tous les quartiers, toutes les tranches d’âge et toutes les catégories socioprofessionnelles sont couverts.

« Ces personnes vont recevoir d’ici quelques jours dans leur boîte aux lettres un courrier émanant de la zone de police. Ces courriers sont postés ce vendredi. Un questionnaire, facile à remplir en une dizaine de minutes et totalement anonyme, sera soumis aux destinataires.» Il contiendra des questions du genre : quel est le phénomène le plus présent selon vous dans votre commune ?

Répondre à ce questionnaire, ce qui pourra s’effectuer par courrier postal ou via internet, ne sera cependant pas obligatoire. « Mais il est primordial pour nous de connaître les attentes de la population. On espère donc un minimum de 350 réponses. En dessous de ce chiffre, les résultats collectés ne pourront être considérés comme suffisamment représentatifs. Les résultats de cette enquête seront ensuite intégrés au plan zonal de sécurité 2013-2016 », conclut le commissaire Benoît Duterme.