Hépatite A au collège Maredsous

Hépatite A au collège Maredsous

Mis en ligne le 29/11/2011 LLB

“Nous comptabilisons à ce jour trois cas”, commente le directeur. “Mais il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter (...)".
Un début d’épidémie d’hépatite A touche le collège Saint-Benoît de Maredsous. “Nous comptabilisons à ce jour trois cas”, commente le directeur. “Mais il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter. D’emblée, nous avons pris contact avec le Centre de santé de Dinant. Tous les élèves ont été vaccinés en urgence. En outre, des mesures prophylactiques ont été enseignées aux élèves comme, par exemple, respecter des règles d’hygiène de base : se laver fréquemment les mains, etc" , précise le directeur. “Que l’on se rassure : je n’ai pas eu le ministère de la Santé ou l’Afsca sur le dos pour autant.”

Dans le giron de la célèbre abbaye bénédictine, le collège Saint-Benoît compte quelque 300 élèves, filles et garçons, internes et externes. Les infections aiguës par le virus de l’hépatite A (VHA) sont relativement rares en Belgique. Il ressort des chiffres des Inspections de la santé que des foyers limités de cas d’hépatite A surviennent toutefois encore de temps à autre, surtout chez les jeunes enfants, en particulier dans les écoles et les crèches.

Selon un rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (Évaluation de programmes de vaccination généraux et ciblés contre l’hépatite A en Belgique), la plupart des infections par le VHA en Belgique sont importées de l’étranger par les enfants, et se propagent ensuite de façon limitée au sein de foyers qui s’éteignent spontanément. Ce sont surtout les enfants d’immigrés qui sont allés en vacances dans leur famille dans une région endémique qui constituent une source de propagation du virus. Les voyages dans les pays en voie de développement aussi sont à risque compte tenu du faible niveau d’hygiène.

L’hépatite A est la plus fréquente des hépatites virales. Les symptômes sont variés : maux de tête, douleurs abdominales, nausées, anorexie, douleurs articulaires, urticaire. Puis 15 à 45 jours après le contact avec le virus, survient l’ictère (jaunisse). La période d’incubation est en moyenne de 30 jours (15-50). Une personne infectée peut être contagieuse de deux à quatre semaines avant le début de la jaunisse jusqu’à disparition des symptômes cliniques.

Il n’y a pas de traitement spécifique dans la forme classique. Le repos est conseillé. Quant au vaccin, il est efficace à 100 %.