Les pompiers en ont ras-le-bol et vont mener des actions devant le Lambermont + photos

fire528be a écrit:Si je comprend bien l'article de www.lavenir.net, les 20 millions obtenus vont servir à:
-payer des inspecteurs et un inspecteur général qui sera ???
-payer des commandants de zone qui puisqu'ils ne seront pas nommés par les bourgmestres seront désignés par ....la fédération??? , ils auront le grade de colonel....
Cela va bien permettre de remplir les véhicules......
Le statut qui est discuté et que pas grand monde n'a encore vu va nous réserver de grandes surprises, je suis curieux de le lire.
Et comme il a été dit que contrairement à la réforme de la police les pompiers ne seraient pas revalorisés....
La fédération ne se bat pas pour le personnel de base, nous allons nous faire b........

pompier7333 a écrit:

fire528be a écrit:Si je comprend bien l'article de www.lavenir.net, les 20 millions obtenus vont servir à:
-payer des inspecteurs et un inspecteur général qui sera ???
-payer des commandants de zone qui puisqu'ils ne seront pas nommés par les bourgmestres seront désignés par ....la fédération??? , ils auront le grade de colonel....
Cela va bien permettre de remplir les véhicules......
Le statut qui est discuté et que pas grand monde n'a encore vu va nous réserver de grandes surprises, je suis curieux de le lire.
Et comme il a été dit que contrairement à la réforme de la police les pompiers ne seraient pas revalorisés....
La fédération ne se bat pas pour le personnel de base, nous allons nous faire b........

TOTALEMENT D'ACCORD AVEC TOI, SUIS VRAIMENT HEUREUX DE CONSTATER QUE JE SUIS PAS LE SEUL A PENSER COMME TOI

le soir a écrit:Marc Gilbert se bat pour la reconnaissance des pompiers


Au lendemain de la mobilisation des pompiers, portait de Marc Gilbert, le président de la fédération des pompiers, qui a pris la tête de la contestation.

Pompier il est né, pompier il mourra. Du haut de ses 57 ans, Marc Gilbert est le visage et la voix des hommes du feu du pays. Ceux dont on ne devine les traits que sous un casque et dont le visage est masqué par la suie et la poussière. Depuis une douzaine d’années, le commandant du service incendie de Sambreville est aussi le poil à gratter des gouvernements successifs. En tant que président de la fédération des pompiers de Belgique, il n’a de cesse de réclamer de meilleures conditions de travail, un meilleur statut et plus d’argent pour ses 17.500 hommes. Comme il l’a encore fait ce lundi en descendant sur Bruxelles avec force autopompes, jets d’eau et de mousse et pneus brûlés.

«Ce métier est une vocation, lance Marc Gilbert. Mon père était commandant des pompiers à Wavre et j’ai su dès mes 3-4 ans que je voulais lui emboîter le pas. C’est donc fort logiquement que je suis devenu volontaire à 18 ans. » Tout en menant à bien des études de chimie à Louvain. Au cours d’un passage par la caserne de Wavre, le jeune pompier décide de passer les brevets du ministère de l’Intérieur qu’il réussit. A 25 ans, il devient alors, à Gembloux, le plus jeune commandant des pompiers du pays. Nommé officier, il se verra ensuite confier le commandement de la caserne de Sambreville. « J’y dirige une centaine d’hommes, précise-t-il, dans une zone à hauts risques puisqu’elle recense plusieurs entreprises classées Seveso. »

Parallèlement à ses activités de pompier, Marc Gilbert poursuit sa carrière de chimiste dans le privé puis dans le public. Alors qu’il a atteint la quarantaine et qu’il dispense des cours de chimie à l’école du feu, il a une illumination. « J’ai effectué une spécialisation en psycho-pédagogie que j’ai terminée avec grande distinction à l’UCL. » Utile, selon lui, pour le contact avec ses hommes et la population à secourir.
Troisième mandat

Depuis l’an 2000, l’homme préside donc aux destinées de l’ensemble des pompiers du pays. Il en est aujourd’hui à son troisième mandat. « C’est un homme qui s’investit à fond pour défendre ses hommes », dit de lui Pierre Meys, porte-parole des pompiers de Bruxelles. Il donne l’impression de manifester pour oui ou pour un nom : « C’est toujours gentil et sans gros dégâts, poursuit Pierre Meys. Mais il a raison. On doit montrer qu’on est là. Nous sommes un secteur non-productif. On coûte de l’argent mais on ne rapporte rien au gouvernement. On est donc toujours mis de côté et ça, Marc ne le supporte pas. »

C’est d’ailleurs ce qui a poussé l’homme qui devait vouvoyer son père à postuler à la présidence des pompiers. «Tous les jours, je voyais les manquements dans les services, embraie Marc Gilbert. Il était temps d’arrêter d’être à la botte du politique et de commencer à défendre nos intérêts. Il y en avait assez d’être pris pour des imbéciles. »

Joëlle Milquet, l'actuelle ministre de l'Intérieur, ne lui en tient d'ailleurs pas rigueur puisqu'elle le considère comme «  quelqu’un de convaincu, de convictions, d’émotionnel. Un passionné qui se bat pour les pompiers mais qui est en même temps ouvert, constructif et capable de compromis. »

Ancien ministre de l’Intérieur, l’Open VLD Patrick Dewael a beaucoup côtoyé Marc Gilbert lors des débats sur la réforme des services de secours. « Nos contacts ont commencé suite à la catastrophe de Ghislenghien. Nous avons travaillé jour et nuit même si la réforme avait été bien préparée par l’ancien gouverneur de la province d’Anvers Camille Paulus. Je me souviens qu’il attendait beaucoup d’une harmonisation des statuts des pompiers, comme celle obtenue par les policiers lors de la réforme des polices. Il avait ses convictions mais a toujours été de bonne foi. Aujourd’hui, la loi a changé mais le problème pour Marc Gilbert, c’est que sa mise en application se fait attendre. Faute d’argent, comme toujours… »
Caractère

Et donc, le commandant de Sambreville qui n’a jamais pris le moindre jour de congé depuis le début de sa carrière se bat toujours. «Toute ma vie est consacrée aux pompiers, reconnaît-il. D’ailleurs, heureusement que je n’ai pas eu d’enfants car ils ne m’auraient jamais vu. » Il se délecte de plats légers venus d’Italie ou d’Asie et se relaxe en écoutant de la musique classique. Côté défoulement, cela passe par la pratique du tennis, du judo et du karaté. « Ça a forgé mon caractère », affirme-t-il.

Au moment de dresser le bilan de sa carrière, Marc Gilbert glissera du côté positif la réforme des services incendie. Même si elle n’est pas encore d’application. « Nous avons réussi à changer, en 2007, une loi qui datait de 1963. Durant 24 heures, avec quelques pompiers, nous sommes restés à écouter les débats à la Chambre. Herman De Croo, alors président de l’assemblée, nous a félicités. A la sortie, la ministre de l’Intérieur Annemie Turtelboom nous a déclaré que nous n’aurions pas un sou. Nous avons alors manifesté et Premier Ministre Yves Leterme nous a reçus. Il nous a pris au sérieux et a débloqué des budgets pour nous. »

Côté négatif, Marc Gilbert ne peut oublier « les morts auxquels nous sommes constamment confrontés. Que ce soit au sein des collègues ou de la population que nous essayons de sauver. » Il garde aussi une certaine amertume envers « certains politiques qui nous méprisent. Ils devraient se rendre compte que nous sauvons les gens qui votent pour eux. » Ah oui, c’est vrai, l’homme reconnaît avoir son franc-parler…

www.milquet.belgium.be a écrit: 1. Un réinvestissement majeur pour la sécurité : 20 millions de plus pour la police permettant le recrutement de 400 policiers supplémentaires et 20 millions de plus pour les zones de secours permettant le recrutement de 400 pompiers supplémentaires en 2014

Joëlle Milquet se réjouit que deux départements essentiels en matière de sécurité (pompiers et policiers) aient pu obtenir des moyens complémentaires à l’occasion de ce conclave budgétaire. Ce sont en effet 20 millions d’euros complémentaires qui viendront renforcer en 2014 le budget des zones de secours et 20 millions pour la police. Ces montants permettront l’engagement de 400 unités du nombre de policiers en formation en 2014, mais aussi l’engagement de 400 pompiers pour les services d’incendie.

a)  Un refinancement majeur des zones de secours : + 20 millions en 2014, + 71 en 2015, + 108 en 2016, + 114 en 2017 et + 118 en 2018

Depuis le début de la législature, la ministre a fait du refinancement des zones de secours et de la réalisation de la réforme une de ses priorités.

   Montants déjà obtenus :

   Budget 2013 : 9 millions dégagés, soit une augmentation de 40% de la dotation aux zones de secours

Lors du conclave budgétaire d’octobre 2012, la ministre avait ainsi obtenu une enveloppe supplémentaire de 9 millions d’euros pour la dotation fédérale aux zones de secours. Cette enveloppe correspond à une augmentation de 40% du montant initial et porte la dotation totale à quelque 31 millions d’euros.

   Ajustement 2013 (en mars 2013), obtention de 29 millions complémentaires à partir de 2015

Lors de l’ajustement budgétaire du mois de mars 2013, une deuxième étape avait été franchie grâce à l’accord obtenu pour ouvrir définitivement la voie à l’entrée en vigueur de la réforme des zones de secours en 2014. Dans ce contexte, ce sont 29 millions d’euros qui ont été obtenus pour l’entrée en vigueur au 1er janvier 2015 du statut administratif et pécuniaire du personnel opérationnel et pour la formation. De ce montant, sera d’ores et déjà disponible en 2014 une enveloppe de 3 millions d’euros destinée à financer notamment la réforme de la formation. Par ailleurs, ce montant évoluera progressivement pour atteindre 48 millions d’euros en 2018.

Le projet visant à aboutir à un statut unique est quasi prêt et a par ailleurs fait l’objet de nombreuses concertations informelles avec les différentes parties concernées : les organisations syndicales représentatives, les fédérations de pompiers, les Unions des villes et communes ainsi que les partenaires du gouvernement.


   Budget 2014 : la dotation aux futures zones de secours majorée passe d’une augmentation de 20 millions en 2014 à une augmentation de 70 millions dès 2016 en vue de permettre l’engagement de 1.200 pompiers


Joëlle Milquet a obtenu que la dotation fédérale aux zones de secours soit majorée de 70 millions en 3 ans à venir au-delà de la majoration de 29 millions progressive dès 2015 pour le financement du statut pour les zones.

Concrètement les zones vont recevoir :

   Pour l’investissement et le recrutement : 20 millions d’euros viendront gonfler le montant de la dotation en 2014, 22,5 millions d’euros s’y ajouteront encore en 2015 et 27,5 millions d’euros s’y ajouteront encore en 2016 (soit 70 millions à partir de 2016).
   Pour le statut : 3 millions en 2014, 29 millions en 2015, 38 millions en en 2016, 44 millions en 2017 et 48 millions en 2018.


En tout, il s’agit de 23 millions en 2014, de 71 millions en 2015, de 108 millions en 2016, de 114 millions en 2017 et 118 millions en2018, en plus de la dotation de base fédérale de 31 millions d’euros (22 millions + les 9 millions obtenus en octobre 2012).

dellau a écrit:http://www.lesoir.be/335677/article/actualite/regions/bruxelles/2013-10-08/marc-gilbert-se-bat-pour-reconnaissance-des-pompiers

le soir a écrit:Marc Gilbert se bat pour la reconnaissance des pompiers


Au lendemain de la mobilisation des pompiers, portait de Marc Gilbert, le président de la fédération des pompiers, qui a pris la tête de la contestation.

Pompier il est né, pompier il mourra. Du haut de ses 57 ans, Marc Gilbert est le visage et la voix des hommes du feu du pays. Ceux dont on ne devine les traits que sous un casque et dont le visage est masqué par la suie et la poussière. Depuis une douzaine d’années, le commandant du service incendie de Sambreville est aussi le poil à gratter des gouvernements successifs. En tant que président de la fédération des pompiers de Belgique, il n’a de cesse de réclamer de meilleures conditions de travail, un meilleur statut et plus d’argent pour ses 17.500 hommes. Comme il l’a encore fait ce lundi en descendant sur Bruxelles avec force autopompes, jets d’eau et de mousse et pneus brûlés.

«Ce métier est une vocation, lance Marc Gilbert. Mon père était commandant des pompiers à Wavre et j’ai su dès mes 3-4 ans que je voulais lui emboîter le pas. C’est donc fort logiquement que je suis devenu volontaire à 18 ans. » Tout en menant à bien des études de chimie à Louvain. Au cours d’un passage par la caserne de Wavre, le jeune pompier décide de passer les brevets du ministère de l’Intérieur qu’il réussit. A 25 ans, il devient alors, à Gembloux, le plus jeune commandant des pompiers du pays. Nommé officier, il se verra ensuite confier le commandement de la caserne de Sambreville. « J’y dirige une centaine d’hommes, précise-t-il, dans une zone à hauts risques puisqu’elle recense plusieurs entreprises classées Seveso. »

Parallèlement à ses activités de pompier, Marc Gilbert poursuit sa carrière de chimiste dans le privé puis dans le public. Alors qu’il a atteint la quarantaine et qu’il dispense des cours de chimie à l’école du feu, il a une illumination. « J’ai effectué une spécialisation en psycho-pédagogie que j’ai terminée avec grande distinction à l’UCL. » Utile, selon lui, pour le contact avec ses hommes et la population à secourir.
Troisième mandat

Depuis l’an 2000, l’homme préside donc aux destinées de l’ensemble des pompiers du pays. Il en est aujourd’hui à son troisième mandat. « C’est un homme qui s’investit à fond pour défendre ses hommes », dit de lui Pierre Meys, porte-parole des pompiers de Bruxelles. Il donne l’impression de manifester pour oui ou pour un nom : « C’est toujours gentil et sans gros dégâts, poursuit Pierre Meys. Mais il a raison. On doit montrer qu’on est là. Nous sommes un secteur non-productif. On coûte de l’argent mais on ne rapporte rien au gouvernement. On est donc toujours mis de côté et ça, Marc ne le supporte pas. »

C’est d’ailleurs ce qui a poussé l’homme qui devait vouvoyer son père à postuler à la présidence des pompiers. «Tous les jours, je voyais les manquements dans les services, embraie Marc Gilbert. Il était temps d’arrêter d’être à la botte du politique et de commencer à défendre nos intérêts. Il y en avait assez d’être pris pour des imbéciles. »

Joëlle Milquet, l'actuelle ministre de l'Intérieur, ne lui en tient d'ailleurs pas rigueur puisqu'elle le considère comme «  quelqu’un de convaincu, de convictions, d’émotionnel. Un passionné qui se bat pour les pompiers mais qui est en même temps ouvert, constructif et capable de compromis. »

Ancien ministre de l’Intérieur, l’Open VLD Patrick Dewael a beaucoup côtoyé Marc Gilbert lors des débats sur la réforme des services de secours. « Nos contacts ont commencé suite à la catastrophe de Ghislenghien. Nous avons travaillé jour et nuit même si la réforme avait été bien préparée par l’ancien gouverneur de la province d’Anvers Camille Paulus. Je me souviens qu’il attendait beaucoup d’une harmonisation des statuts des pompiers, comme celle obtenue par les policiers lors de la réforme des polices. Il avait ses convictions mais a toujours été de bonne foi. Aujourd’hui, la loi a changé mais le problème pour Marc Gilbert, c’est que sa mise en application se fait attendre. Faute d’argent, comme toujours… »
Caractère

Et donc, le commandant de Sambreville qui n’a jamais pris le moindre jour de congé depuis le début de sa carrière se bat toujours. «Toute ma vie est consacrée aux pompiers, reconnaît-il. D’ailleurs, heureusement que je n’ai pas eu d’enfants car ils ne m’auraient jamais vu. » Il se délecte de plats légers venus d’Italie ou d’Asie et se relaxe en écoutant de la musique classique. Côté défoulement, cela passe par la pratique du tennis, du judo et du karaté. « Ça a forgé mon caractère », affirme-t-il.

Au moment de dresser le bilan de sa carrière, Marc Gilbert glissera du côté positif la réforme des services incendie. Même si elle n’est pas encore d’application. « Nous avons réussi à changer, en 2007, une loi qui datait de 1963. Durant 24 heures, avec quelques pompiers, nous sommes restés à écouter les débats à la Chambre. Herman De Croo, alors président de l’assemblée, nous a félicités. A la sortie, la ministre de l’Intérieur Annemie Turtelboom nous a déclaré que nous n’aurions pas un sou. Nous avons alors manifesté et Premier Ministre Yves Leterme nous a reçus. Il nous a pris au sérieux et a débloqué des budgets pour nous. »

Côté négatif, Marc Gilbert ne peut oublier « les morts auxquels nous sommes constamment confrontés. Que ce soit au sein des collègues ou de la population que nous essayons de sauver. » Il garde aussi une certaine amertume envers « certains politiques qui nous méprisent. Ils devraient se rendre compte que nous sauvons les gens qui votent pour eux. » Ah oui, c’est vrai, l’homme reconnaît avoir son franc-parler…

jandim.pompier@skynet.be a écrit:

dellau a écrit:http://www.lesoir.be/335677/article/actualite/regions/bruxelles/2013-10-08/marc-gilbert-se-bat-pour-reconnaissance-des-pompiers

le soir a écrit:Marc Gilbert se bat pour la reconnaissance des pompiers


Au lendemain de la mobilisation des pompiers, portait de Marc Gilbert, le président de la fédération des pompiers, qui a pris la tête de la contestation.

Pompier il est né, pompier il mourra. Du haut de ses 57 ans, Marc Gilbert est le visage et la voix des hommes du feu du pays. Ceux dont on ne devine les traits que sous un casque et dont le visage est masqué par la suie et la poussière. Depuis une douzaine d’années, le commandant du service incendie de Sambreville est aussi le poil à gratter des gouvernements successifs. En tant que président de la fédération des pompiers de Belgique, il n’a de cesse de réclamer de meilleures conditions de travail, un meilleur statut et plus d’argent pour ses 17.500 hommes. Comme il l’a encore fait ce lundi en descendant sur Bruxelles avec force autopompes, jets d’eau et de mousse et pneus brûlés.

«Ce métier est une vocation, lance Marc Gilbert. Mon père était commandant des pompiers à Wavre et j’ai su dès mes 3-4 ans que je voulais lui emboîter le pas. C’est donc fort logiquement que je suis devenu volontaire à 18 ans. » Tout en menant à bien des études de chimie à Louvain. Au cours d’un passage par la caserne de Wavre, le jeune pompier décide de passer les brevets du ministère de l’Intérieur qu’il réussit. A 25 ans, il devient alors, à Gembloux, le plus jeune commandant des pompiers du pays. Nommé officier, il se verra ensuite confier le commandement de la caserne de Sambreville. « J’y dirige une centaine d’hommes, précise-t-il, dans une zone à hauts risques puisqu’elle recense plusieurs entreprises classées Seveso. »

Parallèlement à ses activités de pompier, Marc Gilbert poursuit sa carrière de chimiste dans le privé puis dans le public. Alors qu’il a atteint la quarantaine et qu’il dispense des cours de chimie à l’école du feu, il a une illumination. « J’ai effectué une spécialisation en psycho-pédagogie que j’ai terminée avec grande distinction à l’UCL. » Utile, selon lui, pour le contact avec ses hommes et la population à secourir.
Troisième mandat

Depuis l’an 2000, l’homme préside donc aux destinées de l’ensemble des pompiers du pays. Il en est aujourd’hui à son troisième mandat. « C’est un homme qui s’investit à fond pour défendre ses hommes », dit de lui Pierre Meys, porte-parole des pompiers de Bruxelles. Il donne l’impression de manifester pour oui ou pour un nom : « C’est toujours gentil et sans gros dégâts, poursuit Pierre Meys. Mais il a raison. On doit montrer qu’on est là. Nous sommes un secteur non-productif. On coûte de l’argent mais on ne rapporte rien au gouvernement. On est donc toujours mis de côté et ça, Marc ne le supporte pas. »

C’est d’ailleurs ce qui a poussé l’homme qui devait vouvoyer son père à postuler à la présidence des pompiers. «Tous les jours, je voyais les manquements dans les services, embraie Marc Gilbert. Il était temps d’arrêter d’être à la botte du politique et de commencer à défendre nos intérêts. Il y en avait assez d’être pris pour des imbéciles. »

Joëlle Milquet, l'actuelle ministre de l'Intérieur, ne lui en tient d'ailleurs pas rigueur puisqu'elle le considère comme «  quelqu’un de convaincu, de convictions, d’émotionnel. Un passionné qui se bat pour les pompiers mais qui est en même temps ouvert, constructif et capable de compromis. »

Ancien ministre de l’Intérieur, l’Open VLD Patrick Dewael a beaucoup côtoyé Marc Gilbert lors des débats sur la réforme des services de secours. « Nos contacts ont commencé suite à la catastrophe de Ghislenghien. Nous avons travaillé jour et nuit même si la réforme avait été bien préparée par l’ancien gouverneur de la province d’Anvers Camille Paulus. Je me souviens qu’il attendait beaucoup d’une harmonisation des statuts des pompiers, comme celle obtenue par les policiers lors de la réforme des polices. Il avait ses convictions mais a toujours été de bonne foi. Aujourd’hui, la loi a changé mais le problème pour Marc Gilbert, c’est que sa mise en application se fait attendre. Faute d’argent, comme toujours… »
Caractère

Et donc, le commandant de Sambreville qui n’a jamais pris le moindre jour de congé depuis le début de sa carrière se bat toujours. «Toute ma vie est consacrée aux pompiers, reconnaît-il. D’ailleurs, heureusement que je n’ai pas eu d’enfants car ils ne m’auraient jamais vu. » Il se délecte de plats légers venus d’Italie ou d’Asie et se relaxe en écoutant de la musique classique. Côté défoulement, cela passe par la pratique du tennis, du judo et du karaté. « Ça a forgé mon caractère », affirme-t-il.

Au moment de dresser le bilan de sa carrière, Marc Gilbert glissera du côté positif la réforme des services incendie. Même si elle n’est pas encore d’application. « Nous avons réussi à changer, en 2007, une loi qui datait de 1963. Durant 24 heures, avec quelques pompiers, nous sommes restés à écouter les débats à la Chambre. Herman De Croo, alors président de l’assemblée, nous a félicités. A la sortie, la ministre de l’Intérieur Annemie Turtelboom nous a déclaré que nous n’aurions pas un sou. Nous avons alors manifesté et Premier Ministre Yves Leterme nous a reçus. Il nous a pris au sérieux et a débloqué des budgets pour nous. »

Côté négatif, Marc Gilbert ne peut oublier « les morts auxquels nous sommes constamment confrontés. Que ce soit au sein des collègues ou de la population que nous essayons de sauver. » Il garde aussi une certaine amertume envers « certains politiques qui nous méprisent. Ils devraient se rendre compte que nous sauvons les gens qui votent pour eux. » Ah oui, c’est vrai, l’homme reconnaît avoir son franc-parler…

C'est pathétique, c'est la preuve qu'il manipule les médias pour se mettre en avant et à notre détriment ! En résumé c'est notre "héros" il se bat pour nous ! C'est n'importe quoi et on doit vraiment le croire !!!
In fine, c'est de manière récurrente qu'il doit encore utiliser nos collègues morts pour arriver à ses fins !

fire528be a écrit:Lamentable!!!!

fire528be a écrit:Il faut savoir que les quelques millions rétrocédés du fédéral aux zones de secours sont de l'argent qui était déjà versé aux services d'incendie sous forme de subsides tels que "fonds seveso" etc... L'intérieur à modifié l'article budgétaire afin de financer les zones...mais en fin de compte, les services d'incendie n'ont pas tellement plus d'argent. En ce qui concerne les 20.000.000 promis au financement des zones suite à la manif de Bruxelles, ils vont être financé en grande partie par la suppression de l'exonération des +/- 3600 premiers euros allouée aux pompiers volontaire (elle n'est plus prévue dans les futurs statuts) !!!  Dans les années 30 en Allemagne, il y avait en Allemagne un petit monsieur avec une petite moustache qui s'est accroché à ses mandats, qui manifestait pour son peuple et qui manipulait tous les médias... et finalement, il a fait beaucoup de dégâts!!!

7sur7 a écrit:Pompiers: les municipalistes wallons bouderont la réunion de Milquet

L'Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW) ne participera pas à la réunion du 18 octobre organisée par la ministre de l'Intérieur à propos du statut des pompiers, a-t-elle annoncé lundi. Les municipalistes wallons dénoncent la façon de travailler "à la hussarde" de Joëlle Milquet.

Vendredi, les fédérations de pompiers, les syndicats et les représentants des pouvoirs locaux doivent se revoir pour confronter leurs points de désaccord sur le futur statut uniformisé des pompiers au cours d'une réunion "finale". Or, selon les municipalistes, rien n'est encore réglé.

L'UVCW dénonce des textes incomplets, dépourvus de trajectoire budgétaire "sérieuse". L'enveloppe supplémentaire de 20 millions d'euros annoncée par la ministre à l'issue des travaux budgétaire est largement insuffisante, estime-t-elle. Selon elle, pas moins de 200 millions d'euros seront nécessaires pour couvrir les surcoûts engendrés par la réforme.

Les discussions et négociations sur le statut du personnel d'incendie doivent être précédées d'un accord entre les autorités fédérale et locales sur la manière de calculer et de respecter la neutralité budgétaire globale de la réforme, demande l'Union.

Les municipalistes réclament aussi une "concertation complète" entre représentants du gouvernement fédéral et des Unions des Villes et Communes, en lien étroit avec les Régions, sur les dispositions qui seront intégrées dans le statut uniformisé des pompiers.

Quant aux délais de mise en oeuvre complète de la réforme, ils sont intenables, aux yeux de l'UVCW. "Nous ne pouvons accepter une mise en œuvre complète et immédiate de la réforme au 1er janvier 2015", a clamé son président, Jacques Gobert.

"L'invitation de la ministre vise à opposer les municipalistes aux délégations syndicales et aux fédérations de pompiers, pour proposer ensuite des compromis qui engageront les employeurs locaux comme les pompiers, mais que l'Etat fédéral ne s'apprête pas à assumer. Cette tactique, destinée à faire accepter par les responsables communaux une partie de la prise en charge des coûts de la réforme, ne marchera pas!" a-t-il ajouté.

fire528be a écrit:Au dernière nouvelle ils voudraient enlever l'indexation au contribution pour les pompiers volontaires??? Si ça ce confirme, je dit merci à la réforme!!!! pffff

Si cela se confirme, simple calcul:
12500 volontaires en Belgique, 4000€ d'abattement (arrondissons) taxé à 50% soit  2000€ cela devrait donner:
12500 . 2000= 25 000 000€ (vingt cinq millions) de récupéré pour l'état.

jandim.pompier@skynet.be a écrit:

fire528be a écrit:Il faut savoir que les quelques millions rétrocédés du fédéral aux zones de secours sont de l'argent qui était déjà versé aux services d'incendie sous forme de subsides tels que "fonds seveso" etc... L'intérieur à modifié l'article budgétaire afin de financer les zones...mais en fin de compte, les services d'incendie n'ont pas tellement plus d'argent. En ce qui concerne les 20.000.000 promis au financement des zones suite à la manif de Bruxelles, ils vont être financé en grande partie par la suppression de l'exonération des +/- 3600 premiers euros allouée aux pompiers volontaire (elle n'est plus prévue dans les futurs statuts) !!!  Dans les années 30 en Allemagne, il y avait en Allemagne un petit monsieur avec une petite moustache qui s'est accroché à ses mandats, qui manifestait pour son peuple et qui manipulait tous les médias... et finalement, il a fait beaucoup de dégâts!!!

C'est un très bon exemple, ces discours ont marché un temps et maintenant que l'on va commencer à toucher à nos salaires et avantages là je pense que l'on ne va pas se laisser faire !!!

NEDERGEDAELT ROBERT a écrit:Dimitri est lancé!!!!

Clement.B a écrit:Au dernière nouvelle ils voudraient enlever l'indexation au contribution pour les pompiers volontaires??? Si ça ce confirme, je dit merci à la réforme!!!! pffff

fire528be a écrit:La source fiable... c'est le projet d'AR sur les statuts... De plus le grade de Commandant va être supprimé.. ce qui va permettre aux Commandants en fonction de monter automatiquement au grade supérieur....

fire528be a écrit:La source fiable... c'est le projet d'AR sur les statuts... De plus le grade de Commandant va être supprimé.. ce qui va permettre aux Commandants en fonction de monter automatiquement au grade supérieur....

No télé a écrit:Grogne chez les pompiers - 12/10/13 Suggérer par mail Version imprimable
ImagePage spéciale sur la grogne chez les pompiers. Le feu fait rage au sein des casernes de pompiers. Début de semaine, ils ont pris d’assaut la capitale pour réclamer plus de moyens pour accomplir leurs missions. Nous en parlons dans notre page spéciale avec Olivier Lowagie , commandant des pompiers de Mouscron et coordinateur de la future zone de secours qui s’étendra à la Wallonie Picarde. Alors pour bien comprendre les soucis quotidiens de nos pompiers et l’urgence d’une réforme, une de nos équipes a passé une partie de la garde de nuit à la caserne de Tournai ce mercredi. Les manquements, en matière de personnel notamment, sont apparus clairement à nos reporters, Gaëtan Lebailly et Maxime Soyez Invité : Olivier LOWAGIE, commandant des pompiers de Mouscron, et réaction de la Ministre Joëlle MILQUET.