Ras-le-bol des ambulanciers: "Nous ne sommes pas des taxis!"

Nous somme également confrontés, à ce problème. J'irais lus loin: ces patients boquent no brancards pour des urgences non urgentes, car pas le temps d'attendre. Récemment travaillant dabs un hôpital de proximité , nous avons dû transférerez en même temps un infarctus pour une coro urgente, et une hémorragie cérébrale. Notre SMUR s'est fait convoquer par le 100 et 2 ambulances ont dû parcourir 25 km accompagnés par le SMUR pour les transferts urgents. Bien sûr 2 minutes après le départ, nous recevons une ambulance venant de 15 km pour nous annoncer qu'elle allait nous amener une patiente qui a fait un malaise à 20 m de l'hosto. Donc une région de de plus de 20 km a été démuni de tout moyen de transport urgent. La patiente amené e est bien connue par son service, car elle a décidé un samedi de commencer en fait un un énième essai de sevrage alcoolique.
Je pense que dans des cas pareils le 100 ou l'hôpital receveur devrait avoir le droit de décider d'un abus et de facturer le transport en entier et pour quoi pas en avance...
Je sais qu'on vas à une médecine à 2 vitesses, mais il y en a marre de voire des urgences vitales retardés par des profiteurs ou des gens qui n'ont pas envie d'attendre. Les maisons médicales pourraient être une solution??

Cheap a écrit:Amusant quand même de vous lire : le concierge appelle la police pour se débarrasser du poivrot, la police appelle le 112 et le 112 appelle un privé...

heureusement que les camions poubelles ne roulent pas la nuit.....

Si vous le permettez, je garde la citation, elle résume tellement notre quotidien...

Je dirais plus vite "dommage" que les camions poubelles ne roulent pas de nuit.

Ça serait probablement très cher voire peut être impayable mais est ce qu'un médecin régulateur dans chaque centrale 100 ne pourrait pas résoudre une majeure partie des courses taxi?

Je m'explique: le centraliste prend l'appel.
Si c'est un problème avéré (plaies, accident, trauma), il envoie une ambulance directement.
Si c'est un problème plus médicale, il passe le médecin régulateur qui analyse la situation selon les symptômes et s'il la considère nécessaire, envoie les secours nécessaires.

Je me doute bien, qu'en plus de pouvoir les payer, il faut encore trouver des médecins osant prendre la responsabilité "d'une vie" uniquement par analyse téléphonique.

Vos avis messieurs, dames?

Il y a eu l'expérience y a 15 ans avec medi 100 ...

Une sorte de regulation à la française.....

Il me semblait bien que j'avais entendu que ça existait en France mais n'étant pas sur je n'ai pas cité le modèle .

Quant à l'expérience medi100 je présume qu'elle ne s'est pas avérée concluante vu le système d'aujourd'hui.

A refaire, je pense que bcp serai d'accord de remettre un médecin pour régularisé les appels, mais bon nous sommes en Belgique, comparé aux centres 15 en France ...

Medi 100 c'était un médecin a la centrale 100 24/24, et un homologue qui était de garde avec un véhicule de pompier de Bruxelles à l'époque, deux opel corsa a la style " sos médecin de nuit " a son domicile.

Mais ils eurent plusieurs points négatifs ...

il y a des infis SISU régulateurs mais de mémoire ils ont juste un avis consultatifs et ne sont pas toujours présents

Personnellement, je crois que le modèle français est inapplicable en Belgique...et, par ailleurs, je ne suis pas persuadé de la valeur ajoutée du médecin par rapport à l'infirmier titré...pour toute une série de raisons, trop longue à développer ici.

Une permanence d'infirmier titré est envisageable...encore faut-il qu'elle soit économiquement supportable et opérationnellement justifiable..ce qui ne peut se concevoir que pour des CS112 qui gèrent plus de 1.5M, 1.6M d'habitants.
Cela signifie des fusions de CS112 supraprovinciales...et je ne suis pas certain que les esprits soient prêts pour ce qui est, par ailleurs, une évidence de bon sens et d'économies d'échelle...

Vous oubliez un détail hyper important, c'est que c'est pratiquement impossible de poser un diagnostic précis par téléphone, surtout lorsque vous êtes confrontés à des appelants anxieux, refusant de répondre aux questions (le traditionnel "mais venez vite on perds du temps avec vos questions") ou parfois ne parlant pas la langue,...

Bref, vous allez demander à un infirmier (sans aucune base légale) ou à un médecin (avec une base légale franchement floue) de décider ou non si telle personne à besoin qu'on lui envoie des secours. C'est une responsabilité énorme que peu de gens prendront. Et si cela arrive je vois d'ici les scandales, les plaintes et tous les problèmes qui vont avec.

D'un point de vue tout à fait perso, en tant qu'infirmier SISU je fais déjà un semblant de régulation pour de la médecine de garde et je n'ai jamais refusé d'envoyer quelqu'un vers un patient. Et ce uniquement pour des raisons de responsabilité. D'ailleurs à cette régulation de médecine de garde j'ai déjà eu des appels transférés du 112 car le centraliste jugeait l'appel "non urgent", je leur ai systématiquement renvoyé parce que si, d'après mes critères cela l'était.

De plus, tous les jours aux urgences je constate que le patient à dit
- une version au 112
- Une 2eme aux ambulanciers
- Une 3eme à l'infirmier de tri
- Une 4eme au médecin stagiaire
- et une 5eme au médecin superviseur

Du coup, ce n'est pas sur un simple appel téléphonique que l'on peut prendre une décision du genre "allez voir votre médecin traitant".

Sans oublier que le modèle français est loin d'être un exemple et les abus sont tout aussi nombreux que chez nous, médecin régulateur ou pas.

Il y a des jours où j'aimerais bien avoir tes certitudes...
C'est le privilège de la jeunesse...
Avec l'expérience, les choses deviendront moins manichéennes...
C'est le privilège de l'âge...

[quote="Napou"]Vous oubliez un détail hyper important, c'est que c'est pratiquement impossible de poser un diagnostic précis par téléphone, surtout lorsque vous êtes confrontés à des appelants anxieux, refusant de répondre aux questions (le traditionnel "mais venez vite on perds du temps avec vos questions") ou parfois ne parlant pas la langue,...

(...)

De plus, tous les jours aux urgences je constate que le patient à dit
- une version au 112

(....)

Du coup, ce n'est pas sur un simple appel téléphonique que l'on peut prendre une décision du genre "allez voir votre médecin traitant".
(...)[quote]

Juste un exemple....

Une dame sonne pour son mari vers 16-17h
Il a mal juste sous la poitrine, il a du mal a respirer....
Le questionnement continue.... et il s'avère que Mr a déjà eu des pontages, qu'il est transpirant, qu'il a des sueurs....
et qu'il porte la main en permanence a la poitrine.....

Ouille..... récidive de son pblm cardio?????? pense le préposé......

Un smur et une ambulance sont envoyés sur place......

Bilan du SMUR..... Mr va bien, il n'arrive pas a digérer un plat exotique épicé que sa dame avait fait le midi, qu'il a mangé en quantité, mais qui lui procure des sueurs et un gros reflux acide......

Le doc SMUR l'a bien pris et a été tout a fait compréhensif....... ce n'est pas comme tous..... qui certains parfois le prennent mal....

Avant même de faire une régulation, il me semble qu'une "information" serait utile.

Exemple :

Appel au 100 pour une détresse respiratoire modérée chez une dame  BPCO. Température depuis la veille.

A l'arrivée de l'ambulance, avant de dire bonjour, la patiente exige d'aller dans l'hôpital X dans lequel elle a son dossier, ... mais qui n'est pas l'hôpital secteur. Donc appel à un service indépendant qui arrivera dans la 1/2h.

Vous ne me ferez pas croire qu'elle ne l'avait pas dit au centraliste, et pourtant, une course inutile comme résultat.

Donc, quand une personne fait appel au 100 pourquoi ne pas lui préciser d'office vers quel hôpital elle sera transportée ?

J'ai eu à midi dans un home (et oui le home de midi n'est pas un mythe......) une dame qui n'allait plus à selles depuis ce matin! Hospit fantaisie mais une question...peut-on refuser un transport quand cela n'en vaut pas la peine alors qu'il y a un mot du médecin?

Vieux, j'ai déjà eu aussi sur Liège un appel pour une chute et quand nous arrivons sur place, la famille demande pour aller à l'hôpital untel. Nous demandons au 112 Liège qui refuse car il y a une différence de 2 minutes avec l'hôpital secteur. La famille nous dit à ce moment qu'en sonnant au 112, le centraliste lui avait déjà dit mais qu'il envoyait une ambulance quand même et que nous verrions ce qu'il faut faire. Donc envoi inutile puisque la famille ne voulait pas d'ambulance si on allait pas à leur hôpital. Et en plus, la centrale pleurait après des ambus sur Liège.....va comprendre!

Medi 100 ne fonctionnait pas sur de bonnes bases, et il y a eu de gros couacs pour ne pas dire autre chose.....

A quand un numéro d'appel unique pour les privés ?

le numéro unique pour le privé est faisable, a 4 chiffres, pour +/- 1500 € par années !

ET MALHEUREUSEMENT !!!! suite a com avec direction trafic police BXL !!!

La présente loi fédérale a été remplacée entièrement ou partiellement pau un décret (en Flandre et en Wallonie) et par une ordonnance (à Bruxelles).

Publié le : 1975-04--09

MINISTERE DES COMMUNICATIONS.

19 MARS 1975 - Arrêté royal relatif aux services de location de voitures avec chauffeur

BAUDOUIN, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.

Vu la loi du 27 décembre 1974 relative aux services de taxis notamment l'article 1er, §2

Vu l'urgence,

Sur la proposition de Notre Ministre des Communications,

Nous avons arrêté et arrêtons :

Article 1er. Définitions

§ 1er. Pour l'application de la loi du 27 décembre 1974 relative aux services de taxis, sont considérés comme des services de location de voitures avec chauffeur, ceux qui sont assurés avec un véhicule qui, d'après son type de construction et son équipement, est apte à transporter au maximum neuf personnes - le conducteur compris - et est destiné à cet effet et qui en outre, répondent à l'une des conditions ci-après :

1° la voiture est mise à la disposition du public en vue soit d'une cérémonie, soit d'un déplacement d'une durée minimum de trois heures;

2° la voiture est réservée au transport de la clientèle d'un hôtel déterminé, en vertu d'un contrat écrit avec la direction de l'hôtel, dont une copie se trouve à bord du véhicule;

3° la voiture est une ambulance ou, à défaut d'un taxi disponible, est utilisé pour un transport à des fins médicales;

4° la voiture est mise à la disposition d'une personne déterminée en vertu d'un contrat écrit, dont une copie se trouve à bord du véhicule, portant sur un ensemble de prestations à effectuer au cours d'une période d'une semaine au moins.

§ 2. Dans chacun des cas prévus au § 1, la location doit porter sur le véhicule et non pas sur chacune des places.

La présente disposition ne s'applique toutefois pas aux ambulances.

Article 2. Abrogation
L'arrêté royal du 24 juin 1969 relatif aux services de location de voitures est abrogé.

Article 3. Entrée en vigueur
Le présent arrêté entre en vigueur le 1er juillet 1975.

Article 4. Notre Ministre des Communications est chargé de l'exécution du présent arrêté.

Donné à Crans-sur-Sierre - Suisse, le 19 mars 1975.

BAUDOUIN
Par le Roi :
Le Ministre des Communications,
J. CHABERT.