17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
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17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer ce genre de situation de crise ? Suite aux attentats, certains établissements profitent de l'expérience parisienne pour revoir et corriger leur propre plan d'urgence, en cas de grosse affluence de patients, après un attentat ou une catastrophe. C’est le cas du CHR du Val de Sambre, à Auvelais, où se sont rendus Sébastien Prophète et Alain Hougardy pour le RTLINFO 13H.
Chaque hôpital dispose d’un plan MASH (mise en alerte de service hospitalier), c’est une obligation. Il prévoit le fonctionnement de l’établissement en cas d’afflux massif de patients. Les récents événements amènent les responsables de cet hôpital à réactualiser leur dispositif. "Evidemment on va tenir compte d’expériences ou de choses qu’on voit de l’extérieur. Par exemple, on n’est pas habitués à faire un plan pour un afflux massif de victimes par une explosion de bombe", explique Paul Janssens, directeur médical du CHR du Val de Sambre.
Différent d'une prise en charge classique
Une réflexion est en cours, l’objectif est d’améliorer ce plan d’urgence, qui tient compte notamment aujourd’hui de la présence d’un site classé Seveso à proximité de l’établissement. Comment gérer l’arrivée massive de patients en cas d’explosion ou de fusillade, par exemple, la réponse à cette question pourrait être intégrée à ce dispositif. "On se dit dans ce cas-là, est-ce que ce n’est pas plus que de la simple opération, alors que jusqu’à présent, c’était de la radio, des prises en charge plus classiques… Donc on réfléchit, ce n’est pas pour ça qu’on a toutes les solutions", ajoute M. Janssens. "Ça dépend aussi de l’état du plan, de quand il date et a été réactualisé la dernière fois, donc il y a des hôpitaux qui n’auront pas besoin de le faire, et d’autres hôpitaux qui vont profiter de l’occasion pour le faire", explique Marie Muselle, vice-gouverneur de la province de Namur.
Dans certains cas, une catastrophe nécessite le déclenchement du plan d’urgence provincial. A Namur, le prochain conseil de sécurité se tient à la mi-décembre. Le gouverneur y réunit différents acteurs de terrain pour améliorer les procédures. Là aussi, les attentats de Paris devraient être évoqués.
Backaert D.- Nombre de messages : 2279
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
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VAN BELLINGHEN- Nombre de messages : 3022
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
ce reportage ( enfin une partie ) date de quand ? Car le Sharran, ça fait une paie qu"il a été déclassé.Sans parlé du personnel urgentiste qui ne sont plus là depuis pas mal de temps
pompierpro- Nombre de messages : 5832
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
pas precis mais vers 2008/2009 comme tu dis beaucoup d'acteurs ont disparus
VAN BELLINGHEN- Nombre de messages : 3022
Age : 63
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Je pense que c'est bien beau d'avoir des plans d'urgence et des méthodes de travail sur papier mais je pense que quand tu es dedans.....il n'y a qu'une seule chose qui pourrait faire avancer le schmilblick.....la débrouillardise.
Jenesuispasunhéros- Nombre de messages : 701
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Jenesuispasunhéros a écrit:Je pense que c'est bien beau d'avoir des plans d'urgence et des méthodes de travail sur papier mais je pense que quand tu es dedans.....il n'y a qu'une seule chose qui pourrait faire avancer le schmilblick.....la débrouillardise.
la débrouillardise ? certes oui !
mais pas QUE la débrouillardise !
scénariser, prévoir, simuler, acquérir des réflexes aussi et surtout.
OlPy- Nombre de messages : 1106
Date d'inscription : 07/09/2006
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Ce POST mérite que des Médecins urgentistes et des Infis SIAMU chevronnés y disent un mot.
Modestement je me pose la question de la DISTANCE.
Si il faut aller opérer une Victime qui a pris 2 balles qui l'ont touché l'une au thorax et l'autre à l'abdomen et que cette Victime a survécu jusqu'à son chargement à bord du meilleur vecteur disponible, cette Victime devra t elle etre transportée dans une autre ville ? A quelle vitesse ? (vitesse étant déjà quelque chose à discuter, relativiser dans le processus d'aide à la survie) Le temps nécessaire à ce transport entre le point de départ et la salle d'op prête serait il plus long qu'à Paris ? Trop long ?
Je me pose la question en oubliant pas que si il y avait autant de plateaux techniques prêts à Paris dans les meilleurs temps, la Région parisienne est également très étendue par rapport à la ville la plus étendue de Belgique dans laquelle on compte le plus d'hôpitaux candidats pour ce type de prise-en-charge.
Imaginons aussi le cas ou la Victime a été touchée dans une moins grande ville dans laquelle les moyens hospitaliers nécessaires ont été d'emblée occupés par les premières victimes admises en salle de déchoquage mais surtout en salle d'op. (blessures par balle très hémorragiques).
Et quid du nombre de chirurgiens et du personnel spécialisé bloc opératoire et soins intensifs mobilisable et prêt à intervenir / opérer en combien de temps.
oLπ
Modestement je me pose la question de la DISTANCE.
Si il faut aller opérer une Victime qui a pris 2 balles qui l'ont touché l'une au thorax et l'autre à l'abdomen et que cette Victime a survécu jusqu'à son chargement à bord du meilleur vecteur disponible, cette Victime devra t elle etre transportée dans une autre ville ? A quelle vitesse ? (vitesse étant déjà quelque chose à discuter, relativiser dans le processus d'aide à la survie) Le temps nécessaire à ce transport entre le point de départ et la salle d'op prête serait il plus long qu'à Paris ? Trop long ?
Je me pose la question en oubliant pas que si il y avait autant de plateaux techniques prêts à Paris dans les meilleurs temps, la Région parisienne est également très étendue par rapport à la ville la plus étendue de Belgique dans laquelle on compte le plus d'hôpitaux candidats pour ce type de prise-en-charge.
Imaginons aussi le cas ou la Victime a été touchée dans une moins grande ville dans laquelle les moyens hospitaliers nécessaires ont été d'emblée occupés par les premières victimes admises en salle de déchoquage mais surtout en salle d'op. (blessures par balle très hémorragiques).
Et quid du nombre de chirurgiens et du personnel spécialisé bloc opératoire et soins intensifs mobilisable et prêt à intervenir / opérer en combien de temps.
oLπ
OlPy- Nombre de messages : 1106
Date d'inscription : 07/09/2006
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
J'ai vu peu de témoignages sur le vécu des secours et des difficultés rencontrées.
J'espère qu'ils viendront en parler dans nos colloques.
Avant de discuter des secours, je pense qu'il faut sensibiliser le plus de monde aux gestes qui sauvent RCP/DEA ET y inclure la gestion d'une hémorragie.
C'est dire être capable de réaliser une compression directe sur une hémorragie Et de placer un garrot sur une hémorragie artérielle d'une extrémité.
Mais cela pourrait être le départ d'un autre post ?
J'espère qu'ils viendront en parler dans nos colloques.
Avant de discuter des secours, je pense qu'il faut sensibiliser le plus de monde aux gestes qui sauvent RCP/DEA ET y inclure la gestion d'une hémorragie.
C'est dire être capable de réaliser une compression directe sur une hémorragie Et de placer un garrot sur une hémorragie artérielle d'une extrémité.
Mais cela pourrait être le départ d'un autre post ?
sint- Nombre de messages : 244
Localisation : liege
Date d'inscription : 27/01/2008
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
c'est vrai qu'il faut prevoir un scénario mais l'expérience est hélas plus enrichissante. Les gens des urgences sont formes pour faire face mais que dire du personnel hospitalier pas habitue. Nous on a l'habitude de la saturation on est "en paln mash " souvent mais helas sans réaction ni montée en puissance . on voit des brancards dans le couloir n'allez pas imaginer mettre un lit dans un couloir d'un service.C'est la réaction des autres qui m'inquite j' imagine un afflux et poser la question tu as combien de place ? car onvoit aussi sur les écrans style a l'écran 5 places et la reponse est 2 car j'ai des entrees prevues pour demain ou apres demain et ca c'est du vécu.
VAN BELLINGHEN- Nombre de messages : 3022
Age : 63
Localisation : Lambusart
Date d'inscription : 09/07/2006
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
OlPy a écrit:Ce POST mérite que des Médecins urgentistes et des Infis SIAMU chevronnés y disent un mot.
Modestement je me pose la question de la DISTANCE.
Si il faut aller opérer une Victime qui a pris 2 balles qui l'ont touché l'une au thorax et l'autre à l'abdomen et que cette Victime a survécu jusqu'à son chargement à bord du meilleur vecteur disponible, cette Victime devra t elle etre transportée dans une autre ville ? A quelle vitesse ? (vitesse étant déjà quelque chose à discuter, relativiser dans le processus d'aide à la survie) Le temps nécessaire à ce transport entre le point de départ et la salle d'op prête serait il plus long qu'à Paris ? Trop long ?
Je me pose la question en oubliant pas que si il y avait autant de plateaux techniques prêts à Paris dans les meilleurs temps, la Région parisienne est également très étendue par rapport à la ville la plus étendue de Belgique dans laquelle on compte le plus d'hôpitaux candidats pour ce type de prise-en-charge.
Imaginons aussi le cas ou la Victime a été touchée dans une moins grande ville dans laquelle les moyens hospitaliers nécessaires ont été d'emblée occupés par les premières victimes admises en salle de déchoquage mais surtout en salle d'op. (blessures par balle très hémorragiques).
Et quid du nombre de chirurgiens et du personnel spécialisé bloc opératoire et soins intensifs mobilisable et prêt à intervenir / opérer en combien de temps.
oLπ
Je suis actuellement dans le groupe de travail MASH de mon hôpital et nous avons prit comme scénario le plan cata déclenché à 2h du mat un dimanche alors que le smur est sorti...
En gros il y a pas beaucoup de monde et encore moins de spécialistes. Il y a aussi le fait que la plupart des spécialistes habitent Bruxelles et qu'ils sont à 45 min (en temps normal) de l'hôpital. Il y a aussi le fait que suivant leurs statuts, ils sont d'en d'autres institutions et donc moins dispo. Il y a aussi la volonté mais ça c'est une autre question.
En gros ... le plan MASH, actuellement, il vaut mieux le déclencher un lundi à 9h du mat...
@+
sebbsi- Nombre de messages : 402
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
sebbsi a écrit:Je suis actuellement dans le groupe de travail MASH de mon hôpital et nous avons prit comme scénario le plan cata déclenché à 2h du mat un dimanche alors que le smur est sorti...
En gros il y a pas beaucoup de monde et encore moins de spécialistes. Il y a aussi le fait que la plupart des spécialistes habitent Bruxelles et qu'ils sont à 45 min (en temps normal) de l'hôpital. Il y a aussi le fait que suivant leurs statuts, ils sont d'en d'autres institutions et donc moins dispo. Il y a aussi la volonté mais ça c'est une autre question.
En gros ... le plan MASH, actuellement, il vaut mieux le déclencher un lundi à 9h du mat...
@+
C'est, effectivement, la triste réalité de beaucoup d'hôpitaux hennuyers...
D'où:
1. ne compter que sur les forces sur place dans la première heure..et, donc, adapter avec humilité la "capacité reflexe" donnée dans le plan MASH...
2. autonomiser au maximum les infirmier(e)s, notamment des urgences...il vaut parfois mieux être seule(e) que mal accompagné(e)...
Narcan- Nombre de messages : 3860
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Ceci étant dit, il faut quand même relativiser:
Paris et Ile de France : 2850km², 10.500.000 habitants
Bruxelles et les deux Brabants : 3357 km³
Nous avons, donc, une population équivalente à toute la Belgique, avec les moyens de secours et hospitaliers correspondants, sur une superficie inférieure à celle de l'ancienne Province du Brabant....
Sans compter que, grâce au Napoléonocentrisme, Paris possède des ressources centralisées uniques...
Rien d'étonnant, donc - sans que cela ne diminue le moins du monde les mérites de celles et de ceux qui ont vécu l'enfer de vendredi - que
la réaction ait été adéquate.
Si cela s'était passé à Strasbourg, Toulouse ou à Bordeaux, la situation aurait été, probablement, différente.
Paris et Ile de France : 2850km², 10.500.000 habitants
Bruxelles et les deux Brabants : 3357 km³
Nous avons, donc, une population équivalente à toute la Belgique, avec les moyens de secours et hospitaliers correspondants, sur une superficie inférieure à celle de l'ancienne Province du Brabant....
Sans compter que, grâce au Napoléonocentrisme, Paris possède des ressources centralisées uniques...
Rien d'étonnant, donc - sans que cela ne diminue le moins du monde les mérites de celles et de ceux qui ont vécu l'enfer de vendredi - que
la réaction ait été adéquate.
Si cela s'était passé à Strasbourg, Toulouse ou à Bordeaux, la situation aurait été, probablement, différente.
Dernière édition par Narcan le Jeu 19 Nov 2015 - 10:40, édité 1 fois
Narcan- Nombre de messages : 3860
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
http://www.gva.be/cnt/dmf20151119_01978563/urgentieartsen-wij-zijn-niet-klaar-voor-een-situatie-met-veel-gewonden
Backaert D.- Nombre de messages : 2279
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Backaert D. a écrit:http://www.gva.be/cnt/dmf20151119_01978563/urgentieartsen-wij-zijn-niet-klaar-voor-een-situatie-met-veel-gewonden
Toutes les opinions sont respectables, sauf les anonymes....
Narcan- Nombre de messages : 3860
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-belgique-pas-prete-sur-le-plan-medical-a-faire-face-a-un-attentat?id=9140929
Backaert D.- Nombre de messages : 2279
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
http://nieuws.vtm.be/binnenland/167247-belgie-medisch-niet-klaar-voor-aanslag
Backaert D.- Nombre de messages : 2279
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
www.levif.be a écrit:Les autorités belges ne sont pas suffisamment préparées sur le plan médical pour faire face à un attentat sanglant sur le territoire, estiment des spécialistes des urgences, cités jeudi dans la Gazet van Antwerpen (GvA).
Ces experts pointent notamment le fait que les équipements spécifiques destinés à intervenir en cas de catastrophe n'ont plus été remis à jour depuis plusieurs années. Ceux-ci, contenus dans une nonantaine de coffres, sont dispersés sur 52 endroits dans le pays et comprennent du matériel médical et des médicaments d'extrême urgence. "Une partie d'entre eux sont périmés", indiquent des sources ayant préféré garder l'anonymat. Selon celles-ci, seuls 30 à 40% des équipements en question sont encore utilisables.
La Croix-Rouge confirme que ce matériel pose problème depuis quelques années et que ces coffres devraient s'avérer insuffisants dans le cas d'une tragédie semblable à celle qui a frappé Paris vendredi.
Le SPF Santé publique réplique qu'un problème budgétaire a affecté ces équipements en début d'année seulement, et que tout devrait être remis en ordre dans les prochaines semaines.
Les urgentistes soulignent également que les "plans catastrophe" conçus en Belgique ne sont pas préparés pour faire face à une situation dans laquelle on verrait un grand nombre de victimes souffrir de blessures de guerre. "La situation est différente en France, où on avait déjà tiré les leçons de l'attaque contre Charlie Hebdo."
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
www.rtbf.be a écrit:"La Belgique est suffisamment préparée pour faire face à une catastrophe d'ampleur, telle qu'un attentat", a déclaré jeudi Sven Heyndrickx, du SPF Santé publique, en réaction à un article du journal Gazet van Antwerpen affirmant le contraire.
Plusieurs experts estiment dans l'article que la Belgique a encore du travail afin de pouvoir apporter une réponse médicale adéquate si le pays devait être confronté à un important attentat. "Les services de secours ont déjà démontré leur efficacité à plusieurs reprises par le passé, notamment lors de la catastrophe ferroviaire de Wetteren", souligne le SPF.
Problème de comptabilité
Les experts pointent aussi le fait que les équipements spécifiques destinés à intervenir en cas de catastrophe n'ont plus été mis à jour depuis plusieurs années. Ceux-ci, contenus dans une nonantaine de coffres, sont dispersés sur 52 endroits dans le pays et comprennent du matériel médical et des médicaments d'extrême urgence, dont certains sont périmés.
Sven Heyndrickx reconnaît qu'il y a eu un problème "de comptabilité, qui n'a cependant pas eu d'impact sur le terrain et qui est résolu depuis longtemps".
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Et qu'en est il de ces hals d'hopitaux dont on a toujours dit qu'ils étaient transformable en service d'urgence géant avec prises O² et tout la bazar ?
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Cheap a écrit:Et qu'en est il de ces hals d'hopitaux dont on a toujours dit qu'ils étaient transformable en service d'urgence géant avec prises O² et tout la bazar ?
ca aussi c'est une tres bonne question !
je crois me souvenir que l'HMB savait assurer cela, mais cela date un peu.
il faudrait rafraichir cela.
par contre, il semble bien que ce qui a sauvé des vies à Paris, ce sont bien des blocs de 7 à 12 salles d'op
qui ont tourné en parallele dans plusieurs grands Hopitaux, puisqu'il fallait, je cite les médecins dans ce cas de figure "sanctionner des hémorragies internes actives par un geste chirurgical".
oLπ
Dernière édition par OlPy le Jeu 19 Nov 2015 - 23:32, édité 2 fois
OlPy- Nombre de messages : 1106
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Qui a dit ça?Cheap a écrit:Et qu'en est il de ces hals d'hopitaux dont on a toujours dit qu'ils étaient transformable en service d'urgence géant avec prises O² et tout la bazar ?
Dans mon service il y a six postes supplémentaires de ce type dans les couloirs permettant de prendre 6 patients en plus, ventilés si nécessaire.
Nous avons aussi de l'oxygène dans le sas des ambulances..
Mais pas dans le hall d'entrée de l'hôpital.
De manière générale, arrêtons de nous mortifier inutilement...tout est perfectible mais - toutes proportions gardées - nous n'avons rien à envier aux Français.
Et dans nos ambulances 112, au moins, il y a de quoi réanimer et intuber, ce qui n'est pas le cas des VSAV français.
Quant à ceux qui critiquent - partiellement avec raison - s'ils avaient le courage de sortir de l'anonymat, cela donnerait du poids à leurs affirmations....
Narcan- Nombre de messages : 3860
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Narcan a écrit:Qui a dit ça?Cheap a écrit:Et qu'en est il de ces hals d'hopitaux dont on a toujours dit qu'ils étaient transformable en service d'urgence géant avec prises O² et tout la bazar ?
Dans mon service il y a six postes supplémentaires de ce type dans les couloirs permettant de prendre 6 patients en plus, ventilés si nécessaire.
Nous avons aussi de l'oxygène dans le sas des ambulances..
Mais pas dans le hall d'entrée de l'hôpital.
De manière générale, arrêtons de nous mortifier inutilement...tout est perfectible mais - toutes proportions gardées - nous n'avons rien à envier aux Français.
Et dans nos ambulances 112, au moins, il y a de quoi réanimer et intuber, ce qui n'est pas le cas des VSAV français.
Quant à ceux qui critiquent - partiellement avec raison - s'ils avaient le courage de sortir de l'anonymat, cela donnerait du poids à leurs affirmations....
Un médecin dont je n'ai pas noté le nom en parlant des halls d'entrée de St Luc Bruxelles et Erasme.
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Pour St Luc, je ne sais pas.
Pour Erasme, non
Pour Erasme, non
Narcan- Nombre de messages : 3860
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
OK, merci d'avoir corrigé
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
On peut légitimement se poser des questions en ces temps troublés et rajouter chacun son petit couplet, Personne n 'est je pense préparé en Europe à une arrivée massive de victimes présentant des blessures de guerre, des blastés éventuellement mais des victimes ayant reçu plusieurs balles de type 7.62 avec hemorragies et fractures ??? Restons sérieux seuls les médecins militaires actifs peuvent se prévaloir d'une telle connaissance.Quant aux hôpitaux on sait leur parcimonie en matière d'infrastructure. Non effectivement nous ne sommes pas prêts mais qui le serait ??? Fais déjà pas bon faire un infar n'importe où un week-end dans notre beau pays alors 350 blessés n'en parlons pas mais désolé y personne à blâmer et si cela devait arriver ce dont souhaitons tous que cela n'arrivera pas, eh bien ce sera comme à Paris on fera au mieux .La seule chose qu il faut espérer c'est une prise plus au sérieux lors d'exercice de simulation
EVR- Nombre de messages : 1323
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
EVR a écrit:On peut légitimement se poser des questions en ces temps troublés et rajouter chacun son petit couplet, Personne n 'est je pense préparé en Europe à une arrivée massive de victimes présentant des blessures de guerre, des blastés éventuellement mais des victimes ayant reçu plusieurs balles de type 7.62 avec hemorragies et fractures ??? Restons sérieux seuls les médecins militaires actifs peuvent se prévaloir d'une telle connaissance.Quant aux hôpitaux on sait leur parcimonie en matière d'infrastructure. Non effectivement nous ne sommes pas prêts mais qui le serait ??? Fais déjà pas bon faire un infar n'importe où un week-end dans notre beau pays alors 350 blessés n'en parlons pas mais désolé y personne à blâmer et si cela devait arriver ce dont souhaitons tous que cela n'arrivera pas, eh bien ce sera comme à Paris on fera au mieux .La seule chose qu il faut espérer c'est une prise plus au sérieux lors d'exercice de simulation
Rappelez-vous la cata de ghislanghien, combien de grand blessés ( là il était question de brûlés ) comment s'est géré cette crise, le dispatch des nombreux blessés ( La catastrophe fit 23 morts et 132 blessés ou brûlés.)
pompierpro- Nombre de messages : 5832
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Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Comme m'a dit un jour un médecin de l'HM revenant de mission, le meilleurs endroit au monde pour te faire tirer dessus, c'est en Afghanistan (= l’hôpital militaire de kandahar est le top).
C'est clair qu'avoir quelques infirmiers et doc ayant travaillé en zone de conflit est un atout indéniable pour nos hôpitaux belges
C'est clair qu'avoir quelques infirmiers et doc ayant travaillé en zone de conflit est un atout indéniable pour nos hôpitaux belges
Nachos- Nombre de messages : 785
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Localisation : liège
Date d'inscription : 31/12/2011
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
on a eu l'aide des Français et transferts dans des entres spécialisés peu dans dans le hôpitaux généraux . C'est peut etre pas un bon exemple car victime tres spécifiques et la catégorie des blesses aussi specifiques bcp de U1
VAN BELLINGHEN- Nombre de messages : 3022
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Localisation : Lambusart
Date d'inscription : 09/07/2006
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Nachos a écrit:Comme m'a dit un jour un médecin de l'HM revenant de mission, le meilleurs endroit au monde pour te faire tirer dessus, c'est en Afghanistan (= l’hôpital militaire de kandahar est le top).
C'est clair qu'avoir quelques infirmiers et doc ayant travaillé en zone de conflit est un atout indéniable pour nos hôpitaux belges
J'ai une vague idée concernant l'identité du médecin en question
Mais blague à part, on ne fait bien que ce que l'on fait régulièrement. Et bon, ben dans mon SUS on va vous gérer l'OAP, le STEMI, la pancréatite et la chute en imprégnation. Par contre sur une équipe d'une 50aine d'infirmiers, une 10aine de médecins superviseurs et une 20aine d'assistants je pense que maximum 3-4 personnes ont déjà vu une fois un patient blessé par balle. A la limite je propose de distribuer un maximum d'armes à feu dans la population comme ça d'ici quelques mois on sera tous drillés à gérer des tirés par balle...
Napou- Nombre de messages : 424
Age : 35
Localisation : Liège
Date d'inscription : 30/09/2010
Re: 17 novembre 2015-Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
Circulaire SPF santé Publique envoyé ce jour aux différents responsables : Smur, ambulance, cs112, gouverneur, médecin chef, ....
Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
MAGGIE DE BLOCK
Notre reference MDB/BW/2015/ /G/ I
Date : Bruxelles, ie 23 novembre 201
Concerne: Circulaire mesures niveau de sécurité — novembre 2015
A la suite des récents événements de Paris et du relèvement du niveau de la menace terroriste dans notre pays, de nombreuses questions nous ont été adressées concernant les actions ou les conséquences qui en résultent pour les hôpitaux en général et, dans l'ensemble, pour les services d'urgences et d'intervention pré hospitalier.
La présente circulaire entend dès lors de rappeler les mesures existantes et de répondre aux inquiétudes exprimées à ce propos. Elle contient un certain nombre d'actions concrété ainsi que des recommandations. Notre intention n'est cependant pas de susciter un émoi inutile. Ce n'est pas nécessaire en l'état actuel de l’analyse. II est néanmoins judicieux de disposer d'une bonne analyse et
de rappeler les mesures de précaution existantes requises.
Le SPF Santé publique et Ie SPF lntérieure sont en contact permanent avec Ie Centre de crise du Gauvernement et les autres services de sécurité concernés pour une concertation structurée. En ce qui concerne les compétences des Communautés également, les actions sont coordonnées et approuvées en commun.
Partage d’information
Nous rappelons l'importance des canaux existants pour un échange approfondi et rapide de l'information. Dans ce cadre, il sera fait usage des adresses e-mail existantes et connues des médecins en chef et des services d'urgences. Une actualisation ou une vérification, de même qu'une consultation régulitre des messages sont à recommander. Une large diffusion parmi les collaborateurs est encouragée. Si nécessaire les responsables des autres services hospitaliers seront mis en copie des mails.
Dispositif préventif lors de rassemblements de masse
Lorsque des services pré hospitaliers ou d'autres collaborateurs sont impliqués dans des dispositifs préventifs, nous tenons à attirer leur attention sur la nécessité pour les intéressés de se rendre clairement reconnaissables en permanence. Le port bien visible du badge d'identification AMU ou du badge de l'organisation à laquelle ils appartiennent est également important pour les autres services de sécurité. Les collaborateurs sont censés tous être en possession de leur carte d'identité. L'utilisation correcte de la tenue vestimentaire personnelle et des équipements de protection individuelle prévus reste d'application.
II est demandé aux responsables d’équipes de vérifier soigneusement si chaque collaborateur est effectivement enregistré et fait partie de l'équipe. En cas d'irrégularité, il faut avenir immédiatement les services de police.
II peut être demandé aux responsables de terrain des services, en cas de circonstances exceptionnelles, de transmettre une liste nominative avec mention du numéro de registre national de tout Ie personnel qui sera mobilisé. Cette mesure relève de l’évaluation et de l'appréciation par les services de sécurité impliqués et sera communiquée, Ie cas échéant, aussi rapidement que possible aux organisations concernées.
II est toutefois demandé dés maintenant de transmettre la liste des véhicules qui sont utilisés pour les dispositifs préventifs en mentionnant la nature de leur usage et leur numéro de plaque minéralogique via crisismanaxement@sante.beleique.be
Le point de "rendez-vous" (RV) pour un renfort supplémentaire sera, Ie cas échéant, déterminé par le CS 112 en concertation avec les services de police.
Aide médicale urgente
Les acteurs de l’AMU, SMUR, PIT et services d'ambulances doivent être instamment encouragés à respecter les mesures de précaution nécessaire torse de l’exécution de leur mission quotidienne.
Le port bien visible du badge AMU est obligatoire et les collaborateurs sont censés être en possession de leur carte d'identité. Outre sur la nécessité de porter la tenue de protection individuelle, il est insisté sur le fait qu'il n'appartient pas aux intervenants médicaux de se rendre immédiatement é l'intérieur de la zone rouge ou du périmétre d'exclusion. Les directives du CS 112 ou du responsable médical (DIRMED) doivent être respectées. Le CS112 et Ie DIRMED aurons une concertation préalable avec le responsable de la police (DIR POL) et/ou le responsable du servlce d'incendie (DIR SI). En cas d'arrivée avant les SéFViEes de police sur des incidents é Earactére suspect ou dangereux, il est demandé de faire preuve de la prudence nécessaire et de se tenir é distance jusqu'é ce qu'une concertation avec les services de
police soit posslble.
Les actions habituelles dans Ie cadre d'un PIM restent d'application. Toutefois, selon selon Ie niveau de sécurité des lieux, il conviendra d’évaluer si I’entiérett de la chaine médicale, particulitrement la mise en place d’un Poste Médical doit être strictement respectée. Les régles habituelles de communication radios en situation d’exception restent d’application.. Pour rappel, les troupes a utilised se trouvent dans les folder 5(KTA/RAMP) - 6(DIRMED) — 7(MULTI) des radios. II est imponant de s’assurer que les intervenants maitrisent le schéma de communication applicable. Pour rappel, les personnes appelées à des tâches de coordination devront utilise un groupe multi et un groupe mono-disciplinaire, les personnes appelées à exécuter des tâches mono-disciplinaires seront limitées à un groupe.
Les collaborateurs du CS 112 veilleront pour leur part à continuer de garantir l'aide au quotidien. Les actions habituelles dans le cadre d'un PIM restent d’application. II est demandé au DIR MED de se rendre immédiatement au PC OPS. Les Directions médicales sont priées d'appuyer le CS 112.
Une attention accrue doit être accordée à la concertation et à la coordination avec les CIC, ainsi qu’à la procédure AMOK, afin de permettre un échange d'information et des accords opérationnels aussi efficaces que possible.
Lorsqu'une assistance est demandée dans d'autres provinces, il faut veiller a ne pas priver sa propre province de tous ses moyens. A cet effet, une proposition de clé de répartition sera transmise via les directions médicales au CS 112 pour chaque province.
Les interventions éventuelles liées au relévement de la menace terroriste doivent être immtdiatement signalées au SPF Santé publique et au Centre de crlse du Gouvernement. En cas de déploiement de plusieurs PIM, une coordination fédérale sera immédiatement mise en place au sein du Centre de crise du Gouvernement.
Pompiers et Protection Civile
Si du personnel est préposition à des événement à risque, et si un contrôle d’accés est d’application, les responsable de la zone se mettent en contact avec l’organisation aux préalable afin de procurer les bracelets, badges d’accés, ou autres moyens d’identification aux personnel mise en place. Ceci afin que le personnel mise en place puissent être identifié par les services de sécurité.
II peut etre demandé, en cas de circonstances exceptionnelles, de transmettre une liste nominative avec mention du numéro de registre national de tout ie personnel qui sera mobilisé. Cette mesure relève de l'évaluation et de l'appréciation par les services de sécurité impliqués et sera communiquée, le cas échéant, aussi rapidement que possible aux organisations concernées.
II est demandé aux responsables d'équipes de vérlfier soigneusement qu’aucun élément étranger n’infiltre les équipes actif sur l’incident en utilisant des équipements pompiers. En cas d'irréguIarité, il faut avertir immédiatement les services de police.
II est demande de veiller pendant les mesures de niveau de menace augmenté à ce que les équipes soit aux complet.
Vous êtes inciter veiller de fagon astringente que les accés des casernes et des unités soit bien sécurisés, afin d’éviter le vol de vêtements et matériel (roulants).
Les officiers appelés à effectuer une téche de coordination (DIRPCOPS ou DIRSI) doivent au plus tôt se concerter avec le DIRPOL afin d'évaluer la mise en place des périmétres en tenant compte du niveau de sécurité des lieux.
Capacité maximale de prise en charge et de traitement (CMPT)
Dans le cadre de la circulalre du 4 novembre 1993, chaque hôpital est prié de confirmer sa capacité maximale de prise en charge et de traitement. Dans le cas où cette capacité maximale doit être revue (abaissée), l'hôpital concerné en informera immédiatement ie CS 112. Le CS 112 en avertira le SPF Santé publique.
Déploiement effectif et mobilisation dans le cadre d'un attentat
En cas de survenance d'un réel attentat terroriste et de mobilisation des services de secours pour répondre aux constquences de celui-Ei, il est absolument indispensable d’avertir le Centre de crise du Gouvernement et le SPF Santé publique et d’organiser une coordination.
Le CS 112 soulignera clairement et explicitement la nature de l'intervention et la plus grande prudence sera de mise. L'envoi des premières équipe d'intervention standard restera d'application. Une montée en puissance aura lieu ensuite en fonction des principes habituels et du déclenchement du PIM. Le déploiement d'un poste médical avancé est immédiatement recommandé. Le tri, la stabilisation et la régulation sont maintenus en vertu des principes en vigueur.
Business continuity plan (BCP) et plans d'urgence hospitalier (MASH)
Il est demandé aux services d'urgences concernés de procéder à une actualisation ou un contrôle de leur BCP. En ce qui concerne la MASH, il est judicieux de rappeler les procédures existantes aux collaborateurs et de vérifier les fiches d'action.
Règles de sécurité générale
Signaler à la police tout comportement, objet ou véhicule non identifié aux abords du service
Identifier les personnes autorisées et ne laisser l'accès des lieux qu'à ceux-ci
Fermer les accès aux garages des véhicules de secours et ne laisser l'accès à ceux-ci qu'aux personnes autorisées
En cas de manifestation à risque, ne pas isoler les véhicules de secours et ne pas les laisser sans surveillance.
Maggie De Block Jan Jambon
Ministre de la santé publique Ministre de l'intérieur
Cellule stratéqique de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
Finance Tower . Bd du Jardin Botanique 50 botte 1T5 ” B-1000 Bruxelles .” Belgique tel. +32 2 528 69 00 info.maggiedcblock@mlnsoc.fed.be
Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
MAGGIE DE BLOCK
Notre reference MDB/BW/2015/ /G/ I
Date : Bruxelles, ie 23 novembre 201
Concerne: Circulaire mesures niveau de sécurité — novembre 2015
A la suite des récents événements de Paris et du relèvement du niveau de la menace terroriste dans notre pays, de nombreuses questions nous ont été adressées concernant les actions ou les conséquences qui en résultent pour les hôpitaux en général et, dans l'ensemble, pour les services d'urgences et d'intervention pré hospitalier.
La présente circulaire entend dès lors de rappeler les mesures existantes et de répondre aux inquiétudes exprimées à ce propos. Elle contient un certain nombre d'actions concrété ainsi que des recommandations. Notre intention n'est cependant pas de susciter un émoi inutile. Ce n'est pas nécessaire en l'état actuel de l’analyse. II est néanmoins judicieux de disposer d'une bonne analyse et
de rappeler les mesures de précaution existantes requises.
Le SPF Santé publique et Ie SPF lntérieure sont en contact permanent avec Ie Centre de crise du Gauvernement et les autres services de sécurité concernés pour une concertation structurée. En ce qui concerne les compétences des Communautés également, les actions sont coordonnées et approuvées en commun.
Partage d’information
Nous rappelons l'importance des canaux existants pour un échange approfondi et rapide de l'information. Dans ce cadre, il sera fait usage des adresses e-mail existantes et connues des médecins en chef et des services d'urgences. Une actualisation ou une vérification, de même qu'une consultation régulitre des messages sont à recommander. Une large diffusion parmi les collaborateurs est encouragée. Si nécessaire les responsables des autres services hospitaliers seront mis en copie des mails.
Dispositif préventif lors de rassemblements de masse
Lorsque des services pré hospitaliers ou d'autres collaborateurs sont impliqués dans des dispositifs préventifs, nous tenons à attirer leur attention sur la nécessité pour les intéressés de se rendre clairement reconnaissables en permanence. Le port bien visible du badge d'identification AMU ou du badge de l'organisation à laquelle ils appartiennent est également important pour les autres services de sécurité. Les collaborateurs sont censés tous être en possession de leur carte d'identité. L'utilisation correcte de la tenue vestimentaire personnelle et des équipements de protection individuelle prévus reste d'application.
II est demandé aux responsables d’équipes de vérifier soigneusement si chaque collaborateur est effectivement enregistré et fait partie de l'équipe. En cas d'irrégularité, il faut avenir immédiatement les services de police.
II peut être demandé aux responsables de terrain des services, en cas de circonstances exceptionnelles, de transmettre une liste nominative avec mention du numéro de registre national de tout Ie personnel qui sera mobilisé. Cette mesure relève de l’évaluation et de l'appréciation par les services de sécurité impliqués et sera communiquée, Ie cas échéant, aussi rapidement que possible aux organisations concernées.
II est toutefois demandé dés maintenant de transmettre la liste des véhicules qui sont utilisés pour les dispositifs préventifs en mentionnant la nature de leur usage et leur numéro de plaque minéralogique via crisismanaxement@sante.beleique.be
Le point de "rendez-vous" (RV) pour un renfort supplémentaire sera, Ie cas échéant, déterminé par le CS 112 en concertation avec les services de police.
Aide médicale urgente
Les acteurs de l’AMU, SMUR, PIT et services d'ambulances doivent être instamment encouragés à respecter les mesures de précaution nécessaire torse de l’exécution de leur mission quotidienne.
Le port bien visible du badge AMU est obligatoire et les collaborateurs sont censés être en possession de leur carte d'identité. Outre sur la nécessité de porter la tenue de protection individuelle, il est insisté sur le fait qu'il n'appartient pas aux intervenants médicaux de se rendre immédiatement é l'intérieur de la zone rouge ou du périmétre d'exclusion. Les directives du CS 112 ou du responsable médical (DIRMED) doivent être respectées. Le CS112 et Ie DIRMED aurons une concertation préalable avec le responsable de la police (DIR POL) et/ou le responsable du servlce d'incendie (DIR SI). En cas d'arrivée avant les SéFViEes de police sur des incidents é Earactére suspect ou dangereux, il est demandé de faire preuve de la prudence nécessaire et de se tenir é distance jusqu'é ce qu'une concertation avec les services de
police soit posslble.
Les actions habituelles dans Ie cadre d'un PIM restent d'application. Toutefois, selon selon Ie niveau de sécurité des lieux, il conviendra d’évaluer si I’entiérett de la chaine médicale, particulitrement la mise en place d’un Poste Médical doit être strictement respectée. Les régles habituelles de communication radios en situation d’exception restent d’application.. Pour rappel, les troupes a utilised se trouvent dans les folder 5(KTA/RAMP) - 6(DIRMED) — 7(MULTI) des radios. II est imponant de s’assurer que les intervenants maitrisent le schéma de communication applicable. Pour rappel, les personnes appelées à des tâches de coordination devront utilise un groupe multi et un groupe mono-disciplinaire, les personnes appelées à exécuter des tâches mono-disciplinaires seront limitées à un groupe.
Les collaborateurs du CS 112 veilleront pour leur part à continuer de garantir l'aide au quotidien. Les actions habituelles dans le cadre d'un PIM restent d’application. II est demandé au DIR MED de se rendre immédiatement au PC OPS. Les Directions médicales sont priées d'appuyer le CS 112.
Une attention accrue doit être accordée à la concertation et à la coordination avec les CIC, ainsi qu’à la procédure AMOK, afin de permettre un échange d'information et des accords opérationnels aussi efficaces que possible.
Lorsqu'une assistance est demandée dans d'autres provinces, il faut veiller a ne pas priver sa propre province de tous ses moyens. A cet effet, une proposition de clé de répartition sera transmise via les directions médicales au CS 112 pour chaque province.
Les interventions éventuelles liées au relévement de la menace terroriste doivent être immtdiatement signalées au SPF Santé publique et au Centre de crlse du Gouvernement. En cas de déploiement de plusieurs PIM, une coordination fédérale sera immédiatement mise en place au sein du Centre de crise du Gouvernement.
Pompiers et Protection Civile
Si du personnel est préposition à des événement à risque, et si un contrôle d’accés est d’application, les responsable de la zone se mettent en contact avec l’organisation aux préalable afin de procurer les bracelets, badges d’accés, ou autres moyens d’identification aux personnel mise en place. Ceci afin que le personnel mise en place puissent être identifié par les services de sécurité.
II peut etre demandé, en cas de circonstances exceptionnelles, de transmettre une liste nominative avec mention du numéro de registre national de tout ie personnel qui sera mobilisé. Cette mesure relève de l'évaluation et de l'appréciation par les services de sécurité impliqués et sera communiquée, le cas échéant, aussi rapidement que possible aux organisations concernées.
II est demandé aux responsables d'équipes de vérlfier soigneusement qu’aucun élément étranger n’infiltre les équipes actif sur l’incident en utilisant des équipements pompiers. En cas d'irréguIarité, il faut avertir immédiatement les services de police.
II est demande de veiller pendant les mesures de niveau de menace augmenté à ce que les équipes soit aux complet.
Vous êtes inciter veiller de fagon astringente que les accés des casernes et des unités soit bien sécurisés, afin d’éviter le vol de vêtements et matériel (roulants).
Les officiers appelés à effectuer une téche de coordination (DIRPCOPS ou DIRSI) doivent au plus tôt se concerter avec le DIRPOL afin d'évaluer la mise en place des périmétres en tenant compte du niveau de sécurité des lieux.
Capacité maximale de prise en charge et de traitement (CMPT)
Dans le cadre de la circulalre du 4 novembre 1993, chaque hôpital est prié de confirmer sa capacité maximale de prise en charge et de traitement. Dans le cas où cette capacité maximale doit être revue (abaissée), l'hôpital concerné en informera immédiatement ie CS 112. Le CS 112 en avertira le SPF Santé publique.
Déploiement effectif et mobilisation dans le cadre d'un attentat
En cas de survenance d'un réel attentat terroriste et de mobilisation des services de secours pour répondre aux constquences de celui-Ei, il est absolument indispensable d’avertir le Centre de crise du Gouvernement et le SPF Santé publique et d’organiser une coordination.
Le CS 112 soulignera clairement et explicitement la nature de l'intervention et la plus grande prudence sera de mise. L'envoi des premières équipe d'intervention standard restera d'application. Une montée en puissance aura lieu ensuite en fonction des principes habituels et du déclenchement du PIM. Le déploiement d'un poste médical avancé est immédiatement recommandé. Le tri, la stabilisation et la régulation sont maintenus en vertu des principes en vigueur.
Business continuity plan (BCP) et plans d'urgence hospitalier (MASH)
Il est demandé aux services d'urgences concernés de procéder à une actualisation ou un contrôle de leur BCP. En ce qui concerne la MASH, il est judicieux de rappeler les procédures existantes aux collaborateurs et de vérifier les fiches d'action.
Règles de sécurité générale
Signaler à la police tout comportement, objet ou véhicule non identifié aux abords du service
Identifier les personnes autorisées et ne laisser l'accès des lieux qu'à ceux-ci
Fermer les accès aux garages des véhicules de secours et ne laisser l'accès à ceux-ci qu'aux personnes autorisées
En cas de manifestation à risque, ne pas isoler les véhicules de secours et ne pas les laisser sans surveillance.
Maggie De Block Jan Jambon
Ministre de la santé publique Ministre de l'intérieur
Cellule stratéqique de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
Finance Tower . Bd du Jardin Botanique 50 botte 1T5 ” B-1000 Bruxelles .” Belgique tel. +32 2 528 69 00 info.maggiedcblock@mlnsoc.fed.be
smur644- Modérateur "Secours médicaux"
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