Manque de sang et d'urgentistes dans les hôpitaux
www.Secours112.net - Services de Secours Belges :: Secours médicaux & paramédicaux - Dringende geneeskundige hulpverlening :: Actualité - Actualiteit
Page 1 sur 1
Manque de sang et d'urgentistes dans les hôpitaux
De nombreux sujets de préoccupation des services de soins intensifs et de la médecine d'urgence, tels que le manque de sang et d'urgentistes qualifiés, seront abordés lors du 28ème symposium international en soins intensifs et médecine d'urgence qui a ouvert ses portes mardi au Palais du Heysel, à Bruxelles.
Cette 28ème édition qui se clôture vendredi devrait regrouper quelque 5.000 participants du monde entier, a indiqué le chef de service des soins intensifs de l'hôpital Erasme, le professeur Jean-Louis Vincent, lors d'une conférence de presse. Le symposium aborde notamment le problème du manque d'urgentistes qualifiés dans les hôpitaux, surtout à l'heure du numerus clausus. "La limitation du nombre de docteurs influe également sur le nombre d'urgentistes et d'intensivistes. Cela pose surtout un problème pour la médecine d'urgence, étant donné que ce n'est pas un travail attractif. Il faut être de garde, travailler les week-ends et les nuits, être flexible, etc.
Ces nombreuses exigences repoussent les jeunes docteurs qui préfèrent désormais se spécialiser dans des domaines qui leur permettront d'avoir des consultations sur rendez-vous et des heures de travail assez fixes", souligne le professeur Jean-Louis Vincent. Face à cette carence, de nombreux pays ont dû recruter de plus en plus de médecins étrangers, parfois moins bien formés. La pénurie de sang servant aux transfusions est également un problème de plus en plus répandu en milieu hospitalier. Les banques de sang sont en effet aujourd'hui plus restrictives dans la sélection des donneurs et les services de soins intensifs et d'urgences doivent donc faire face à des quantités de sang limitées.
"Il y a quelques années, on a insisté sur le fait qu'il fallait limiter les transfusions sanguines en raison de leurs conséquences secondaires, telles que l'immunosuppression ou la transmission de virus. Or, des études récentes montrent que les transfusions sont plus sûres aujourd'hui, grâce notamment à de nouvelles techniques comme la leucoréduction, et que l'usage des transfusions doit être revu à la hausse, étant donné leur caractère bénéfique. Mais, la diminution du risque est passée pas une sélection plus restrictive des donneurs, ce qui explique le manque de sang disponible", explique le chef de service.
Le symposium aborde par ailleurs le manque de traitement efficace du sepsis. Le sepsis est la réponse du corps face à l'infection, telle que la fièvre. En cas de sepsis sévère, les organes peuvent même entrer en défaillance. "Le problème est extrêmement important parce que beaucoup de gens meurent de sepsis. Le sepsis est aussi fréquent que le cancer et tue autant que ce dernier. Il est urgent aujourd'hui de développer des traitements, autres que la protéine C activée, seule molécule démontrée efficace aujourd'hui, qui coûte 7.000 euros", insiste le professeur.
Le manque de nouveaux antibiotiques face aux infections, l'insuffisance des ressources et de nombreux autres problèmes feront également l'objet de réflexions lors de ce 28ème symposium.
"Il s'agit du plus grand meeting au monde dans le domaine des soins intensifs et de la médecine d'urgence. Les participants viennent de partout dans le monde pour y assister parce que tous les aspects du domaine sont couverts et mis à jour. Les médecins les plus proéminents sont invités et ils abordent les sujets qui leur tiennent à coeur", indique le professeur Jean-Louis Vincent. (belga)
Source : www.7sur7.be
Cette 28ème édition qui se clôture vendredi devrait regrouper quelque 5.000 participants du monde entier, a indiqué le chef de service des soins intensifs de l'hôpital Erasme, le professeur Jean-Louis Vincent, lors d'une conférence de presse. Le symposium aborde notamment le problème du manque d'urgentistes qualifiés dans les hôpitaux, surtout à l'heure du numerus clausus. "La limitation du nombre de docteurs influe également sur le nombre d'urgentistes et d'intensivistes. Cela pose surtout un problème pour la médecine d'urgence, étant donné que ce n'est pas un travail attractif. Il faut être de garde, travailler les week-ends et les nuits, être flexible, etc.
Ces nombreuses exigences repoussent les jeunes docteurs qui préfèrent désormais se spécialiser dans des domaines qui leur permettront d'avoir des consultations sur rendez-vous et des heures de travail assez fixes", souligne le professeur Jean-Louis Vincent. Face à cette carence, de nombreux pays ont dû recruter de plus en plus de médecins étrangers, parfois moins bien formés. La pénurie de sang servant aux transfusions est également un problème de plus en plus répandu en milieu hospitalier. Les banques de sang sont en effet aujourd'hui plus restrictives dans la sélection des donneurs et les services de soins intensifs et d'urgences doivent donc faire face à des quantités de sang limitées.
"Il y a quelques années, on a insisté sur le fait qu'il fallait limiter les transfusions sanguines en raison de leurs conséquences secondaires, telles que l'immunosuppression ou la transmission de virus. Or, des études récentes montrent que les transfusions sont plus sûres aujourd'hui, grâce notamment à de nouvelles techniques comme la leucoréduction, et que l'usage des transfusions doit être revu à la hausse, étant donné leur caractère bénéfique. Mais, la diminution du risque est passée pas une sélection plus restrictive des donneurs, ce qui explique le manque de sang disponible", explique le chef de service.
Le symposium aborde par ailleurs le manque de traitement efficace du sepsis. Le sepsis est la réponse du corps face à l'infection, telle que la fièvre. En cas de sepsis sévère, les organes peuvent même entrer en défaillance. "Le problème est extrêmement important parce que beaucoup de gens meurent de sepsis. Le sepsis est aussi fréquent que le cancer et tue autant que ce dernier. Il est urgent aujourd'hui de développer des traitements, autres que la protéine C activée, seule molécule démontrée efficace aujourd'hui, qui coûte 7.000 euros", insiste le professeur.
Le manque de nouveaux antibiotiques face aux infections, l'insuffisance des ressources et de nombreux autres problèmes feront également l'objet de réflexions lors de ce 28ème symposium.
"Il s'agit du plus grand meeting au monde dans le domaine des soins intensifs et de la médecine d'urgence. Les participants viennent de partout dans le monde pour y assister parce que tous les aspects du domaine sont couverts et mis à jour. Les médecins les plus proéminents sont invités et ils abordent les sujets qui leur tiennent à coeur", indique le professeur Jean-Louis Vincent. (belga)
Source : www.7sur7.be
Sujets similaires
» Chauffeur SMUR (Huy)
» 4 g d'alcool dans le sang(06/08/2008)
» Fini le latex dans les hôpitaux
» Pénurie de lits dans les hopitaux ...
» Des interprète en langue des signes pour les patients sourds ou malentendants dans les hopitaux
» 4 g d'alcool dans le sang(06/08/2008)
» Fini le latex dans les hôpitaux
» Pénurie de lits dans les hopitaux ...
» Des interprète en langue des signes pour les patients sourds ou malentendants dans les hopitaux
www.Secours112.net - Services de Secours Belges :: Secours médicaux & paramédicaux - Dringende geneeskundige hulpverlening :: Actualité - Actualiteit
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|