Sambreville : les pompiers menacent de faire grève

Mathobru a écrit:

micke butch a écrit:
Cependant on ne peut nier l'importance quasi vitale de l'intervention financière de Solvay dans le financement des pro, il faut trouver une entente a coups sur, entre les deux parties!

C'est quand même assez unique comme scénario non ? a moins que cela existe également du coté d'Anvers avec la zone portuaire et les industries petro-chimiques ?
A moins qu'on puisse également faire le parallele avec les policiers qui faisaient (font) de l'escort de fourgon ? et payés (remboursés) en partie par les agences de transport de fonds ?

micke butch a écrit: Mais parlons un peu de la création d'emplois! c'est un facteur qu'on doit prendre en considération, maintenant chacun pense ce qu'il veut.

Cheap a écrit:Est ce vraiment Solvay qui abuse de la situation ?

Je suppose que tout ça est réglé par une convention...

Mathobru a écrit:

micke butch a écrit: Mais parlons un peu de la création d'emplois! c'est un facteur qu'on doit prendre en considération, maintenant chacun pense ce qu'il veut.

Je me répète mais quand j'ai fait mon stage chez Solvay début des années 90, il y avait une équipe "pompiers" sur le payroll de l'usine. La question reste entière si on a remplacé une équipe "privée" par une équipe "publique" ou si il y a eu effectivement création d'emplois. Quand je lis certains articles ou interviews, on donne l'impression qu'il n'y avait RIEN avant ...

www.actu24.be a écrit:SAMBREVILLE : Ça rechauffe à l'arsenal

L'ambiance est à nouveau à la surchauffe à la caserne des pompiers de Sambreville. Hier dimanche, sept à huit pompiers de Sambreville ont entamé un mouvement de grève. Ils motivent leur mouvement par trois réclamations : une modification des horaires de garde, de nouveaux vêtements, et l'arrêt des gardes organisées à l'usine Solvay. Ce mouvement d'humeur n'est pas le premier à la caserne sambrevilloise ; pour rappel, la veille de Noël 2008, une partie des pompiers avait déjà mené une action syndicale. Leur principal grief : le détachement quotidien, en tournante, d'une partie du corps des pompiers à l'usine chimique Solvay. La commune de Sambreville compte 26 pompiers professionnels, épaulés par quelque 90 volontaires ; tous sont places sous l'autorité du commandant Marc Gilbert. Seuls les pompiers professionnels sont syndiqués. La majorité d'entre eux est inscrite à la CSC Les deux autres syndicats représentés sont la CGSP et la SLFP. Les pompiers qui ont débrayé hier font partie de ces deux derniers syndicats.

Le commandant du Service Incendie Sambreville signalait ce matin la reprise du travail par les pompiers affiliés à la CGSP et à la CGSLB qui avaient entamé un mouvement de grève ce dimanche.

Marc Gilbert signale également que les revendications des grévistes ont déjà été entendues par l'autorité communale qui s'est engagée à y répondre. Les nouveaux équipements devraient arriver au mois de juin. En ce qui concerne le changement d'horaire réclamé celui-ci serait déjà appliqué.

Le chef de corps sambrevillois précise encore que le mouvement ne concerne qu'une toute petite minorité des pompiers (le syndicat principal, la CSC, ne participant pas au mouvement). La sécurité de la population de Sambreville est donc assurée.

c'est un communiqué que j'ai reçu par mail et qui a d'ailleurs été confirmé plus tard par une dépêche Belga.

chepa stiss a écrit:petite minorité laisse moi rire!!
sur les 25 pros, 15 suivent le mvt il y en a 5 qui ne suivent pas car ils sont encore stagiaire et les 5 restants se sont des s/off FF
qui ont peur de ne pas etre nommé ds leur grade.
autre petit ik le syndicat principal n'est pas la csc

micke butch a écrit: Je je fais que exprimmer mon avis mais tant que les SI seront sous autorités communales ont restera des parents pauvres! non? Si on regarde la police, même si leur reforme n'est pas parfaite, au niveau matériel,formation et uniforme un investissement considérable a été fait...

Vers l'Avenir Basse-Sambre a écrit:SAMBREVILLE : La grogne persiste chez les pompiers

Un dizaine de pompiers continuent de refuser de monter de garde dans l'usine Solvay. Une grève qui irrite l'autorité communale.

Appaisée, aplanie pensait-on, depuis quelques mois, la grogne a repris au sein du corps des pompiers de Sambreville. Depuis le 1er mai, une dizaine d'hommes du feu professionnels sont en grève. Ils refusent de monter de garde au sein de l'usine Solvay de Jemeppe-sur-Sambre. L'enjeu est connu et avait déjà été évoqué lors du premier clash en décembre : « C'est une question de sécurité » affirme Vincent Fivet, délégué syndical SLFP. D'après lui et les collègues qui participent à l'action de protestation, la convention qui oblige le SRI de Sambreville à assurer une permanence à l'usine chimique déforce la caserne. Et donc le service à assurer au citoyen sur les trois communes où le SRI est compétent, Sambreville, Sombreffe et Jemeppe-sur-Sambre : « J'ai des feuilles de rôles et d'intervention qui le prouvent, poursuit le syndicaliste, il arrive qu'on ait une ambulance en caserne et personne pour la conduire. Ce service Solvay rapporte de l'argent à la commune via la convention, mais elle nous empêche de faire notre premier métier correctement. » De son côté, le chef de corps, Marc Gilbert ne partage pas du tout cette analyse. Pour lui, la sécurité du citoyen n'est absolument pas mise en péril. Au contraire, il rassure et rappelle la qualité du service et des interventions.

Le débat n'est pas neuf. Que l'ensemble du corps des pompiers devrait être présent sur un seul site, tout le monde est d'accord là-dessus. Au moment du conflit rendu public en décembre, il avait d'ailleurs été prévu que la caserne s'installe le plus rapidement possible chez Solvay. En sorte d'être présent directement sur le site Seveso, le point chaud de la zone, et de là de pouvoir rayonner sur les autres interventions. Cela faisait partie des résolutions, comme celle de remobiliser les troupes autour d'une démarche de certification qualité du service.

Au niveau de l'autorité communale, à qui s'adresse le mouvement de colère de cette partie du personnel, c'est ça qui irrite : « Les solutions ont été apportées et sont en cours de concrétisation » explique le bourgmestre Jean-Charles Luperto. Le déménagement sur le site Solvay, est programmé pour le 31 août, le bon de commande des vêtements de travail réclamé par les grévistes est parti, et la grille horaire à l'année, réclamée également, a été mise en place en test, pour trois mois, avec évaluation en septembre.

« Mais nous continuerons le mouvement tant que nous n'aurons pas obtenu satisfaction » martèle Vincent Fivet. Concrètement, les grévistes, quand ils sont de garde Solvay, attendent devant l'usine, refusant d'y prester des tâches qui, disent-ils, ne rentrent pas dans leurs missions.

Cheap a écrit:

Vers l'Avenir Basse-Sambre a écrit:SAMBREVILLE : La grogne persiste chez les pompiers

Un dizaine de pompiers continuent de refuser de monter de garde dans l'usine Solvay. Une grève qui irrite l'autorité communale.

Appaisée, aplanie pensait-on, depuis quelques mois, la grogne a repris au sein du corps des pompiers de Sambreville. Depuis le 1er mai, une dizaine d'hommes du feu professionnels sont en grève. Ils refusent de monter de garde au sein de l'usine Solvay de Jemeppe-sur-Sambre. L'enjeu est connu et avait déjà été évoqué lors du premier clash en décembre : « C'est une question de sécurité » affirme Vincent Fivet, délégué syndical SLFP. D'après lui et les collègues qui participent à l'action de protestation, la convention qui oblige le SRI de Sambreville à assurer une permanence à l'usine chimique déforce la caserne. Et donc le service à assurer au citoyen sur les trois communes où le SRI est compétent, Sambreville, Sombreffe et Jemeppe-sur-Sambre : « J'ai des feuilles de rôles et d'intervention qui le prouvent, poursuit le syndicaliste, il arrive qu'on ait une ambulance en caserne et personne pour la conduire. Ce service Solvay rapporte de l'argent à la commune via la convention, mais elle nous empêche de faire notre premier métier correctement. » De son côté, le chef de corps, Marc Gilbert ne partage pas du tout cette analyse. Pour lui, la sécurité du citoyen n'est absolument pas mise en péril. Au contraire, il rassure et rappelle la qualité du service et des interventions.

Le débat n'est pas neuf. Que l'ensemble du corps des pompiers devrait être présent sur un seul site, tout le monde est d'accord là-dessus. Au moment du conflit rendu public en décembre, il avait d'ailleurs été prévu que la caserne s'installe le plus rapidement possible chez Solvay. En sorte d'être présent directement sur le site Seveso, le point chaud de la zone, et de là de pouvoir rayonner sur les autres interventions. Cela faisait partie des résolutions, comme celle de remobiliser les troupes autour d'une démarche de certification qualité du service.

Au niveau de l'autorité communale, à qui s'adresse le mouvement de colère de cette partie du personnel, c'est ça qui irrite : « Les solutions ont été apportées et sont en cours de concrétisation » explique le bourgmestre Jean-Charles Luperto. Le déménagement sur le site Solvay, est programmé pour le 31 août, le bon de commande des vêtements de travail réclamé par les grévistes est parti, et la grille horaire à l'année, réclamée également, a été mise en place en test, pour trois mois, avec évaluation en septembre.

« Mais nous continuerons le mouvement tant que nous n'aurons pas obtenu satisfaction » martèle Vincent Fivet. Concrètement, les grévistes, quand ils sont de garde Solvay, attendent devant l'usine, refusant d'y prester des tâches qui, disent-ils, ne rentrent pas dans leurs missions.

www.lesoir.be a écrit:Préavis de grève les pompiers de Sambreville prolongé

vendredi 08.05.2009, 15:49

Une dizaine de pompiers du service incendie de Sambreville ont annoncé qu’ils allaient prolonger leur préavis de grève jusqu’au 30 juin prochain. Ces pompiers affiliés à la CGSP et au SLFP avaient entamé le 3 mai dernier un mouvement de grève pour réclamer une modification des horaires de garde ainsi que de nouveaux vêtements. Ils protestent également contre les gardes organisées à l’usine Solvay qui, selon eux, se feraient au détriment du travail qui devrait être effectué depuis la caserne.

www.actu24.be a écrit:SAMBREVILLE : Préavis de grève prolongé chez les pompiers de Sambreville

Une dizaine de pompiers du service incendie de Sambreville ont annoncé vendredi qu'ils allaient prolonger leur préavis de grève jusqu'au 30 juin prochain. Ces pompiers affiliés à la CGSP et au SLFP avaient entamé le 3 mai dernier un mouvement de grève pour réclamer une modification des horaires de garde ainsi que de nouveaux vêtements. Ils protestent également contre les gardes organisées à l'usine Solvay qui, selon eux, se feraient au détriment du travail qui devrait être effectué depuis la caserne.


Les pompiers grévistes se sont une nouvelle fois réunis vendredi et ont décidé de poursuivre leurs actions syndicales. "Nous avons perdu confiance en l'autorité communale et le commandant des pompiers de Sambreville qui depuis des mois nous promettent des solutions sans que rien ne bouge réellement. A ce jour, nous n'avons reçu aucun document officiel nous informant que des mesures avaient été prises", explique Ronald Plasman, représentant syndical SLFP.

De son coté le commandant Gilbert affirme que des solutions sont en cours de concrétisation. "Par exemple, pour régler le problème des gardes organisées à l'usine Solvay, nous avons décidé d'installer la caserne sur le site de l'usine. Un accord entre les responsables de l'usine et l'autorité communale a été trouvé. Nous devrions nous y installer pour le mois d'août prochain", explique le comandant Gilbert. Pour ce dernier, ces actions syndicales ne sont menées que par une minorité du personnel du service incendie de Sambreville.

Le 29 mai prochain, une réunion de concertation et de négociation est prévue entre les autorités communales, le comandant Gilbert et les représentants syndicaux.

Dave a écrit:

Cheap a écrit:

Vers l'Avenir Basse-Sambre a écrit:SAMBREVILLE : La grogne persiste chez les pompiers

Un dizaine de pompiers continuent de refuser de monter de garde dans l'usine Solvay. Une grève qui irrite l'autorité communale.

Appaisée, aplanie pensait-on, depuis quelques mois, la grogne a repris au sein du corps des pompiers de Sambreville. Depuis le 1er mai, une dizaine d'hommes du feu professionnels sont en grève. Ils refusent de monter de garde au sein de l'usine Solvay de Jemeppe-sur-Sambre. L'enjeu est connu et avait déjà été évoqué lors du premier clash en décembre : « C'est une question de sécurité » affirme Vincent Fivet, délégué syndical SLFP. D'après lui et les collègues qui participent à l'action de protestation, la convention qui oblige le SRI de Sambreville à assurer une permanence à l'usine chimique déforce la caserne. Et donc le service à assurer au citoyen sur les trois communes où le SRI est compétent, Sambreville, Sombreffe et Jemeppe-sur-Sambre : « J'ai des feuilles de rôles et d'intervention qui le prouvent, poursuit le syndicaliste, il arrive qu'on ait une ambulance en caserne et personne pour la conduire. Ce service Solvay rapporte de l'argent à la commune via la convention, mais elle nous empêche de faire notre premier métier correctement. » De son côté, le chef de corps, Marc Gilbert ne partage pas du tout cette analyse. Pour lui, la sécurité du citoyen n'est absolument pas mise en péril. Au contraire, il rassure et rappelle la qualité du service et des interventions.

Le débat n'est pas neuf. Que l'ensemble du corps des pompiers devrait être présent sur un seul site, tout le monde est d'accord là-dessus. Au moment du conflit rendu public en décembre, il avait d'ailleurs été prévu que la caserne s'installe le plus rapidement possible chez Solvay. En sorte d'être présent directement sur le site Seveso, le point chaud de la zone, et de là de pouvoir rayonner sur les autres interventions. Cela faisait partie des résolutions, comme celle de remobiliser les troupes autour d'une démarche de certification qualité du service.

Au niveau de l'autorité communale, à qui s'adresse le mouvement de colère de cette partie du personnel, c'est ça qui irrite : « Les solutions ont été apportées et sont en cours de concrétisation » explique le bourgmestre Jean-Charles Luperto. Le déménagement sur le site Solvay, est programmé pour le 31 août, le bon de commande des vêtements de travail réclamé par les grévistes est parti, et la grille horaire à l'année, réclamée également, a été mise en place en test, pour trois mois, avec évaluation en septembre.

« Mais nous continuerons le mouvement tant que nous n'aurons pas obtenu satisfaction » martèle Vincent Fivet. Concrètement, les grévistes, quand ils sont de garde Solvay, attendent devant l'usine, refusant d'y prester des tâches qui, disent-ils, ne rentrent pas dans leurs missions.

Et dans l'histoire, ce sont encore les APEs qui trinquent...Super