Les communes hainuyères devront concocter un plan d'urgence d'ici décembre

Les communes hainuyères devront concocter un plan d'urgence d'ici décembre


Les 69 communes des trois zones définies en Hainaut par la récente réforme de la sécurité civile devront produire chacune, avant le 1er décembre, des plans communaux d'urgence, a annoncé mercredi le gouverneur de la province du Hainaut Claude Durieux.

Belga.
Pour réaliser leurs plans d'urgences, les communes s'appuieront sur des cellules communales de sécurité. Celles-ci pourront s'inspirer du nouveau Plan provincial d'urgence et d'intervention, concocté depuis un an et demi et présenté mercredi, sur le site du Grand-Hornu (Boussu), à une délégation d'environ 200 représentants communaux (bourgmestres et planificateurs communaux).

Réunis au sein de trois "pré-conseils" de zone, les bourgmestres hainuyers devront également désigner des "task-forces", composées de trois pompiers et d'un agent administratif. Ces "forces opérationnelles" auront pour mission de réaliser une "photographie" des risques que présentent chaque zone (notamment en fonction des 24 entreprises Seveso que compte la province), ainsi que des moyens humains et matériels disponibles, des outils de planification en place ou des " engagements financiers nécessaires à court terme".

Ce travail d'inventaire, cordonné par le gouverneur, devra être avalisé par des "pré-conseils de zone". Il servira de base au travail des futurs conseils des trois zones hainuyères (Hainaut occidental, Centre et Est). Selon Claude Durieux, les représentants de la zone Est (Charleroi) ont déploré que les subsides accordés par le ministère de l'Intérieur pour la création de ces tasks-forces reposent sur le nombre de postes (casernes) et sur le nombre de pompiers.

Une zone comme celle autour de Charleroi, où le nombre d'interventions est pourtant élevé, mais qui compte moins de casernes et de pompiers volontaires, se trouve défavorisée. La zone Est n'a ainsi reçu qu'une enveloppe de 100.000 euros, là où le Hainaut occidental et la zone Centre disposent de 250.000 euros chacune.

Afin de pallier ce problème, le gouverneur a proposé aux communes de constituer une seule cellule pour l'ensemble de la province, composée de membres de chaque zone qui pourront partager leur expertise.