La seule femme pompier à Hannut

par Pascal5555 Ven 13 Sep 2013 - 21:10

HANNUT - Depuis 4 mois, Laurence Lallement (28 ans) est pompier volontaire au Service régional d’incendie. La seule femmeparmi des hommes.

Elle dit n’avoir eu aucune difficulté à s’intégrer dans ce monde très masculin. A 28 ans, Laurence Lallement est pompier-ambulancier volontaire au sein de la caserne du Service régional d’incendie (SRI) de Hannut depuis maintenant quatre mois.

Mais qu’est-ce qui a donné, à cette jeune femme, l’idée de faire partie d’un milieu qui a priori est réservé aux hommes?

«Je suis militaire de carrière à la base, donc je suis habituée à travailler avec des hommes», confie-t-elle, avec un large sourire aux lèvres. « Cela se passe très bien avec mes collègues, j’ai reçu un très bon accueil. Je souhaitais être encore plus proche des citoyens, apporter mon aide à la population. Je dirais qu’une femme permet, dans ce métier, d’avoir une autre approche auprès des femmes et des enfants. Je suis très sportive, ce qui est un plus aussi. Depuis que je suis au Service régional d’incendie, je suis contente, pleinement satisfaite. C’est un métier polyvalent. Ce métier est une véritable passion, je crois qu’on peut le dire », explique-t-elle.

Passionnée, elle l’est, et rien ne l’empêche de vivre en parallèle sa vie professionnelle de manière épanouie. Dans la caserne de Laurence Lallement, elle est la seule femme sur un effectif complet de 54 pompiers. « Nous sommes tous sur le même pied d’égalité, je fais tout comme les hommes.» Ce ne serait cependant pas la première fois qu’une femme intègre le Service régional d’incendie (SRI) hannutois, aux dires de politiciens.

Et elle en a des qualités, Laurence Lallement. Maman d’un petit garçon de 22 mois, cette habitante de Cras-Avernas œuvre comme génie de combat à Amay. «Je suis quelqu’un d’assez discrète à la base. Le fait que les gens nous remercient lors des interventions constitue une motivation supplémentaire.»

Et à toutes celles qui voudraient suivre son exemple – il y a sept places vacantes de pompier volontaire pour compléter le cadre actuel -, Laurence donne un dernier conseil: «Il faut faire cela par passion ». En voilà un bon conseil. «Et puis, pourquoi pas devenir pompier professionnelle dans les années à venir. J’y songe…»