CHU Dinant-Godinne: ce qui va changer prochainement

DINANT - Le centre hospitalier renforce un peu plus la fusion avec un logo commun et un plan stratégique sur les rails. Les choses vont changer.

Le CHU Dinant Godinne - UCL Namur, comme il faut dorénavant l’appeler, soigne son image. Objectif : réussir la fusion complète des deux établissements. «Il s’agit d’un seul et même hôpital présent sur deux sites distincts», explique Baudouin Meunier, administrateur-délégué. Deux nouvelles étapes du processus viennent d’être franchies : la création d’un logo concrétisant la fusion et le lancement d’un plan stratégique d’avenir baptisé OptiPlan.

Ce qui changera pour le patient

«On continue de penser avant tout au patient», réaffirme Baudoin Meunier.Il reste donc au centre des préoccupations mais la fusion ne sera pas sans impact. Concrètement, en cas d’hospitalisation, vous ne pourrez plus vous rendre dans l’établissement de votre choix. Vous serez orienté en fonction de votre pathologie vers le site spécialisé. Rien ne change par contre pour les consultations et les soins en hôpital de jour, toujours disponibles aux deux endroits.

La prise en charge des patients sera optimisée, en diminuant le nombre d’interlocuteurs par exemple. Enfin, consciente que les personnes soignées constituent la vitrine d’un hôpital, la direction a décidé de mieux exploiter les enquêtes de satisfaction au quotidien.

Un logo : symbole visuel de la fusion

L’avancée la plus symbolique de la fusion vient d’être réalisée. Il s’agit de la création d’un logo commun aux deux sites. Il comprend l’acronyme CHU et également les deux implantations. «Il était important de garder une référence historique, tout comme la référence universitaire», explique Baudouin. Le clin d’œil à Namur est plus surprenant. «Il permet aux patients étrangers de mieux situer l’hôpital», ajoute l’administrateur-délégué. Le tout est traversé de deux «swooshes», la vague graphique qui a fait le succès visuel de Nike. Il caractérise le fil de la vie et les soins dispensés au patient tout au long de son existence.


Source: L'Avenir.