Ans: «Suspecté de terrorisme parce que je voulais être volontaire Croix Rouge lors des matchs de foot»

foufure a écrit:Un supporter interdit de stade pourrait aussi tenter l'expérience lol

foufure a écrit:C'est un peu abusé. Mais bon, on ne devient pas volontaire que pour les matchs de foot non plus. On participe a tout, et les match de foot sont souvent pour ceux qui sont plus présents.

C'est un peu une façon d'aller au match gratos sa démarche.

Un supporter interdit de stade pourrait aussi tenter l'expérience lol

LaMeuse a écrit:Youssef, à Blegny: "On m'a pris pour un terroriste, je ne suis qu'un musulman verviétois qui postule à la Croix-Rouge"
Rédaction en ligne

Après Abdelrahim (notre édition de samedi), un second candidat volontaire de la Croix-Rouge de Blegny a été la cible de contrôles musclés de la part de la police, sans explications. « Je suppose qu’on me prend pour un terroriste, parce que je suis musulman et que je viens de Verviers, alors que j’essaie juste de trouver un travail », explique Youssef (prénom d’emprunt).


Youssef a préféré garder l’anonymat : « On m’a déjà assez sali comme ça.»
Philippe Luc

Youssef a préféré garder l’anonymat : « On m’a déjà assez sali comme ça. »
Youssef (prénom d’emprunt) a 25 ans. D’origine tunisienne, ce Verviétois est musulman, « mais je condamne fermement les attentats. Je ne suis pas un terroriste et, même si je viens de Verviers, je ne connaissais pas du tout les djihadistes verviétois. »

Voici quelques jours, il s’est pourtant retrouvé à plusieurs reprises nez à nez avec des policiers lourdement armés, qui, sans l’exprimer clairement, lui ont fait comprendre qu’il était soupçonné de participation à une cellule terroriste. Son « crime » ? S’être inscrit comme volontaire à la Croix-Rouge de Blegny. Au lieu de participer au match Standard-Anderlecht dans le cadre de sa première mission, il s’est vu confisquer son uniforme par la police, avant d’être embarqué, le lendemain, par une escouade de policiers en armes alors qu’il se trouvait dans un café de Barchon.

Au parquet de Liège, on justifie ces mesures : « Avec le contexte actuel, beaucoup d’informations nous parviennent et on préfère les vérifier plutôt deux fois qu’une. Peut-être avons-nous été plus prudents que ce qu’on aurait dû. Ces deux personnes, qui sont bien titulaires d’une attestation de secouriste, sont peut-être de bonne foi, mais à partir du moment où des éléments nous ont paru suspects, on se devait de vérifier. Peut-être était-ce un excès de précautions de notre part, l’avenir le dira… »

Notre dossier complet dans La Meuse de ce lundi