Paramedic Intervention Team

Exact Narcan, même si au départ nous n'avons pas les mêmes point de vue, nous dialoguons et nous comprenons, rectifions, .... c'est par cette expérience que nous nous formons et que nous enrichissons notre savoir

Enfin soit

Sur ce que j'ai dit auparavant : c'est simplement que j'estime qu' être ambulance, smur ou PIT "100" est avant tout une mise à disposition immédiate de secours à la population civile et donc doit essentiellement et même totalement disponible pour toute demande de secours 100.

Donc pour tout ce qui est transfert, urgent, médicalisé ou autres (c'est quand même au départ d'un hôpital donc ils doivent être à même de garder un patient stable le temps d'organiser le transfert) c'est essentiellement du ressort du TMS

Et d'autant plus que j'estime que le PIT est l'alternative pour toute intervention entre l'ambu seule et le smur ... donc il doivent être totalement disponible pour les demandes 100 .

C'est simplement celà que je voulait dire .... mais je pense que j'ai encore eu difficile à me faire comprendre !

Frank a écrit:
Donc pour tout ce qui est transfert, urgent, médicalisé ou autres (c'est quand même au départ d'un hôpital donc ils doivent être à même de garder un patient stable le temps d'organiser le transfert) c'est essentiellement du ressort du TMS

C'est simplement celà que je voulait dire .... mais je pense que j'ai encore eu difficile à me faire comprendre !

Ton avis est clair, mais pour avoir travailler dans plusieurs services d'urgences, je peux t'affirmer que certains transferts sont plus urgents que beaucoup d'appels 100. Stabiliser un patient, ça va un temps, mais il faut aussi que son état s'améliore, sinon c'est le curé qui devra venir en urgence.

Ceci dit, je ne vois pas en quoi les protocoles PIT peuvent aider pour un transfert inter-hospitalier. Des pitteurs pourraient-ils nous en parler ?

En théorie, les PITS n'effectuent pas de transfert......

Merci Fireken .... mais c'est la théorie ... car en pratique, ils en effectuent régulièrement ... sans se mettre au rouge au centre Rinsis ....

vieux a écrit:
Ton avis est clair, mais pour avoir travailler dans plusieurs services d'urgences, je peux t'affirmer que certains transferts sont plus urgents que beaucoup d'appels 100. Stabiliser un patient, ça va un temps, mais il faut aussi que son état s'améliore, sinon c'est le curé qui devra venir en urgence.

Ceci dit, je ne vois pas en quoi les protocoles PIT peuvent aider pour un transfert inter-hospitalier. Des pitteurs pourraient-ils nous en parler ?

Et là toute la compétence des régulateurs 100, d'avoir dès le départ envoyé le cas vers le centre hospitalier ayant les bonnes compétences sur le cas décrit par le smur ou les ambulanciers. .... et pour le centre de Mons ... ça a l'air de bien fonctionner ...

il est probable que nous irons de plus en plus vers la création d'autres PIT, voire un PIT dans chaque institution hospitalière ayant un SMUR.
le point essentiel restant toujours la gestion des moyens médicaux et leur envoi à bon escient

Les PIT: une expérience qui roule
23.03.10 - 18:15

A mi-chemin entre de simples ambulances et des SMUR, les PIT sont testés depuis trois ans. Une expérience concluante qui pourrait être étendue à l’ensemble du territoire belge en 2011.
Ce ne sont pas des SMUR, ni de simples ambulances. Ce sont des "PIT" ("Paramedical Intervention team"). Ces ambulances d'intervention d'urgence sont plus souples que les SMURS, mais peuvent apporter un confort au patient bien plus important que de simples ambulances. Il y a 3 ans, elles étaient testées dans 5 centres hospitaliers, dont l’hôpital de Baudour. Aujourd'hui, elles le sont dans une vingtaine d’hôpitaux. Et l'année prochaine, l'expérience devrait être généralisée sur l'ensemble du territoire belge.
Alors quel avantage pour les patients?
Le PIT est une ambulance de premier secours: on retrouve à son bord, un infirmier ou une infirmière. C’est en cela qu’il se différencie d’une ambulance classique où l’on retrouve seulement des ambulanciers. "Un praticien de l’art infirmier peut poser toute une série d’actes que les ambulanciers ne peuvent poser à cause de leur formation courte", explique Pierre Todorov, médecin responsable du PIT de Baudour. "Pour un patient dont le bras ou la jambe est cassée, on n’envoie jamais un SMUR. Pourtant ce patient souffre et doit alors parcourir les kilomètres qui le séparent de l’hôpital, sans antidouleurs. Le PIT est donc, dans ce cas, la solution idéale." De plus, cette prise en charge en chemin permet de préparer le patient à la prise en charge au service des urgences. "C’est vrai que le patient est rassuré", explique Stephanie Henrion, infirmière travaillant en PIT. "On peut lui expliquer ce qui l’attend. Il est donc plus calme à son arrivée aux urgences."
Un avantage logistique.
"Alors qu’avant, le SMUR devait accompagner le patient jusqu’à l’hôpital", précise Pierre Todorov, "et donc n’était pas disponible, aujourd’hui, dans toute une série de cas, c’est le PIT qui accompagne le patient et donc le SMUR est libéré." Un SMUR plus disponible, c'est donc un service d'aide médicale urgente plus efficace et une gestion plus flexible aussi des moyens d'aide urgente les plus lourds, et les plus chers.
Cette forme expérimentale d'aide médicale d'urgence a convaincu ces trois dernières années. Dans le courant de l'année 2011, elle devrait être appliquée sur l'ensemble du territoire.

Source : RTBF en ligne

Super...

On va peut être s'intéresser un peu à la formation des ambulanciers maintenant que le projet est bien sur ses rails...

pinpon.be a écrit:Super...

On va peut être s'intéresser un peu à la formation des ambulanciers maintenant que le projet est bien sur ses rails...

Etre bien sur les rails, ces derniers temps, n'est pas une garantie d'arrivée à destination..

Et c'est bien dommage......ceci dit moi aussi je peux expliquer au patient ce qui arrivera une fois arrivé aux urgences......
Blague à part le pit c'est vraiment bien et prouve que l'infirmier y possède sa place, ce que je contate c'est que l'on place des moyens sans expliquer aux acteurs de terrain qu'il existe un vecteur intermédiaire, et si on le fait c'est après qu'il ait été mis en route depuis de nombreux mois..........
Et comme le souligne Daniel, connaîtrais je un jour, du moins avant ma pension, une évolution significative de notre devenir ???

Aux urgences de Baudour, les différentes équipes se côtoient désormais chaque jour.

Vendredi 5 mars 2010
baudour clinique louis caty

Baudour teste une nouvelle organisation des secours. Ils ne sont que 6 centres en Wallonie
L’hôpital de Baudour n’est plus seulement une base SMUR pour les urgences. Depuis quelque temps, la clinique est aussi une base PIT. Une nouvelle organisation pour le moment en test qui pourrait se généraliser dans le pays.

En 2009, les urgences de Baudour ont assuré pas moins de 2.140 interventions PIT sur le terrain. Cela fait une moyenne de six sorties par jour. Toutes ces interventions ont été effectuées en plus des sorties “traditionnelles ” du SMUR.

Mais qu’est-ce donc alors que le PIT, le Paramedical Intervention Team? Cette organisation est en test à Baudour depuis septembre 2006 et pourrait bientôt être généralisée dans tout le pays. “ Jusqu’à maintenant, explique Martine Cusse, infirmière-chef aux urgences de Baudour, quand une personne téléphonait au service 100 ou 112 pour obtenir une aide médicale, le préposé avait le choix entre deux choses pour répondre à la demande. Soit il envoyait une ambulance normale qui ne fait que transporter le patient à l’hôpital, soit il envoyait une ambulance SMUR équipée avec tout le matériel de réanimation. C’est un véritable service mobile d’urgence avec un chauffeur, un médecin et une infirmière. ”

Désormais, le service 100 peut décider d’envoyer une équipe PIT. Le médecin n’est pas du voyage. C’est une infirmière qui assure la responsabilité de la mission. C’est notamment le cas, par exemple, pour les chutes avec un membre cassé. L’infirmière peut installer elle-même l’attelle et administrer directement un antidouleur.

“ Cette organisation a un double intérêt, précise Martine Cusse. Cela permet de libérer le SMUR pour des interventions, plus graves, qui le nécessitent vraiment. Quand l’équipe intervient quelque part, ils ne sont plus libres pour partir ailleurs en cas de besoin. Cela permet aussi au public de recevoir des secours plus ciblés. Par exemple, avec une ambulance normale, les patients ne pouvaient pas recevoir d’antidouleur ou d’autres médicaments. Ils devaient attendre l’hôpital. Quand il s’agit d’une hypoglycémie, l’infirmière peut directement soulager le malade, sur place. Bien sûr, nous sommes reliés par radio et GSM au médecin référent en cas de problème sur place.”

Gilly, Ixelles, Namur, Saint-Pierre, Virton et Baudour, il n’y a que six centres PIT en Wallonie. Le médecin chef des urgences de Baudour, le Docteur Todorov, est un des responsables du projet pour la partie francophone du pays.

“ Chez nous, nous avons de la chance, le temps d’intervention est plus rapide car nous avons différents hôpitaux proches, mais ce n’est pas le cas dans les Ardennes, par exemple. Du coup, le PIT peut véritablement être utile. ”

Cela impose, par contre, aux hôpitaux concernés de revoir l’organisation de leur service d’urgences. Il faut ainsi faire travailler une infirmière 24 heures sur 24 réservée au PIT, une infirmière qui n’était pas mobilisée auparavant.

Depuis sa mise en place à Baudour, les interventions SMUR n’ont pas forcément diminué. Le PIT permet plutôt de réduire les sorties des simples ambulances.

Aux urgences de Baudour, les différentes équipes se côtoient désormais chaque jour.

Source : Sudpresse en ligne

UNE JOURNÉE EN MISSION AVEC LES “ PARAMEDIC ” CAROLOS


Vendredi 15 janvier 2010
Gilly urgences

Le Paramedic Intervention Team de Gilly renforce l’aide médicale urgente depuis 2 ans
Nous avons suivi une équipe du PIT de Gilly qui répond aux appels du service 100, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Ce service du Grand Hôpital de Charleroi est basé aux urgences de l’hôpital St Joseph. Particularité du PIT: l’équipe est composée d’un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en soins intensifs et d’urgence, et de deux ambulanciers. “

L’ambulance des urgences quitte l’hôpital St Joseph sur les chapeaux de roues toutes sirènes hurlantes. Le dispatching du service 100 à Mons a reçu un appel pour un pensionnaire d’un home pour handicapés qui est en détresse respiratoire. Rosario Marinelli, l’infirmier constate que le patient est très essoufflé. Son cœur s’emballe. Il prend sa tension, son pouls, sa température. Le cœur s’emballe. La fièvre monte. Le gros rhume des derniers jours semble dégénérer en affection respiratoire. L’infirmier décide de l’emmener à l’hôpital. On installe le monsieur sur un brancard après l’avoir rassuré. Une fois dans l’ambulance, l’infirmier lui pose une perfusion. “ Un ambulancier ne peut poser aucun acte invasif. Étant infirmier spécialisé en soins intensifs et d’urgence, je suis habilité à poser une perfusion pour administrer un calmant au patient afin de diminuer le rythme cardiaque, de faire baisser la température et d’améliorer sa respiration. On va l’emmener à la clinique Reine Fabiola ”, explique Rosario Marinelli.

Là, ils confient le patient à un médecin urgentiste.

L’infirmier du PIT rédige un rapport avec toutes les mesures qu’il a prises, les antécédents médicaux communiqués par le personnel du home, le traitement médical suivi actuellement par le patient et les médicaments qu’il lui a administrés pendant l’intervention d’urgence. Il remplit aussi un formulaire destiné à l’étude d’évaluation par le SFP Santé des 10 PIT expérimentaux du pays.

L’intervention terminée, l’équipe se met à disposition du service 100 par radio et retourne à sa base, aux urgences de St-Joseph. L’ambulance est alors susceptible d’être envoyée à tout moment sur une autre urgence.

Normalement, le 100 envoie un SMUR sur ce type d’intervention. Mais les trois SMUR de Charleroi et celui d’Auvelais étaient déjà mobilisés par d’autres interventions. Finalement, le cas était moins grave qu’il ne paraissait. C’est vraiment le type de mission où le PIT apporte un plus aux services d’urgence ”, ajoute l’infirmier.

Le PIT du GHdC effectue une dizaine d’interventions d’urgence par jour, soit environ 320 sorties par mois.

CHIFFRES

120.000€

Le montant du subside alloué par le gouvernement fédéral au Grand Hôpital de Charleroi pour le PIT de Saint-Joseph.

6 équivalents temps plein

sont nécessaires pour assurer ce service.

15 infirmiers

travaillent au PIT de Gilly.

320 missions d’urgence

sont assurées chaque mois par le PIT de Gilly.

Source : Sudpresse en ligne

ah ben l'article a été fait il y a longtemps, Fabiola n'étant plus agréé depuis la fin de janvier 2010

Ce 15 janvier ( comme indiqué dans mon post ) mais pas encore publié.

Le subside de 120.000€ est-il annuel, ou as-t'il seulement servis à l'achat et l'équipement du véhicule?

A+ Joffrey

christop a écrit:Aux urgences de Baudour, les différentes équipes se côtoient désormais chaque jour.

Vendredi 5 mars 2010
baudour clinique louis caty
Gilly, Ixelles, Namur, Saint-Pierre, Virton et Baudour, il n’y a que six centres PIT en Wallonie.
Source : Sudpresse en ligne

Et André Renard à Herstal, ce n'est pas en Wallonie ???

@ jojoems : le subside est annuel.
@ vieux : je n'ai fait que recopier l'article du journaliste. Tu as effectivement raison. Erreur de retranscripition ou oubli de son interlocuteur ?

Oubli de la journaliste...
Même si on peut se demander parfois si la Principauté de Liège est encore bien en Belgique...

Ben...moi je ne savais pas qu'Ixelles et St Pierre se trouvait en Wallonie......

Non, mais ils causent Français...enfin, majoritairement..
Tout comme l'UZ ne se trouve pas en Flandre..

ça c'est sûr.........

Et bien voilà je peux vous dire que pour le lundi 3 mai le PIT de Malmedy sera opérationnel, enfin normalement!!!!!!!
De plus Malmedy se trouve en Wallonie.

totof a écrit:Et bien voilà je peux vous dire que pour le lundi 3 mai le PIT de Malmedy sera opérationnel, enfin normalement!!!!!!!
De plus Malmedy se trouve en Wallonie.

Excellente nouvelle...
Toujours dit que "small is beautiful"..
Vous avez même des chances de coiffer Libramont sur le poteau..
Alors que, pour les moyens disponibles, il n'y a pas photo...
Comment avez-vous résolu la question de l'ambulancier?

Et bien ce sera des gardes sous toit.Pour ceux qui le veulent.

totof a écrit:Et bien ce sera des gardes sous toit.Pour ceux qui le veulent.

+100

A quand dans le BW ???

Stefke a écrit:A quand dans le BW ???

Quand l'un des hôpitaux manifestera un intérêt..

Et bien c'est bien dommage, moi je constate sur ces 5 dernières semaines qu'il ya un vide dans le coin .......

ça fait un moment qu'on espère qu'Ottignies le fasse en BW... mais le financement des ETP infirmier pose problème semble-t'il...
D'autant plus dommage qu'ambulancier et ambulance sont dispos...